Episode Transcript
[00:00:00] Speaker A: Le show du matin. Week-end. Avec Carbo, et ça gagne.
[00:00:06] Speaker B: Pour moi, c'est pas juste gâteau.
[00:00:12] Speaker A: Oui!
[00:00:12] Speaker B: Hey!
[00:00:13] Speaker A: Salut! Je suis encore sous le choc de Philippe.
[00:00:16] Speaker C: On l'aime-tu, lui?
[00:00:17] Speaker A: Lui, on le réinvite, c'est officiel.
[00:00:18] Speaker C: Oui, absolument.
[00:00:19] Speaker A: Je veux connaître son histoire. Et Simon était au bord, écoutait, il était plié en deux. J'lui ai dit ça. Est-ce que tu es en train d'écouter Philippe?
[00:00:25] Speaker B: Il dit oui.
[00:00:25] Speaker C: Philippe, c'est ça. C'est une personnalité telle, une personnalité publique. Un gars qui réussit en business, mais il est vrai.
[00:00:31] Speaker A: It's a real deal. Oui, c'est vrai.
[00:00:32] Speaker C: Pareil d'envier comme à l'égrat.
[00:00:34] Speaker A: Comme le gars en avant de moi qui s'appelle Simon Laberge. Bonjour!
[00:00:36] Speaker B: Yes, ça va?
[00:00:37] Speaker C: Salut, man!
[00:00:37] Speaker B: Yes, je pense que j'ai ri pour toute ma journée au complet.
[00:00:40] Speaker C: As-tu déjà crossé des poissons?
[00:00:41] Speaker B: Non, c'est ça, je ne savais même pas que j'existais, c'était impossible.
[00:00:45] Speaker A: Tu n'as pas de bon sens. Tu sais, moi je suis là, moi je disais, des fois on se parle, moi et Max, moi et les gars, on veut faire connaître des gens. Toi, je ne le connaissais pas avant ce matin-là.
[00:00:54] Speaker B: Ah non, mais lui c'est une vedette.
[00:00:55] Speaker A: Là, je vais aller chercher son TikTok et je vais le réinviter. Immobilier, ça va bien? Ça ne va pas bien? Ça va-tu bien?
[00:01:03] Speaker B: Ça va plus que bien.
[00:01:04] Speaker A: Oui? Content?
[00:01:07] Speaker B: Absolument, oui. Là, on est dans... Écoute, c'est exceptionnel ce qu'on vit. Pour vrai, là, j'ai des... Moi, ça fait 18 ans, là, t'sais, je suis courtier, pis des gars, ça fait 30 ans, pis ils jasent avec eux autres, pis t'as déjà vu ça, t'sais, jamais, là.
[00:01:18] Speaker A: Même pas en 79, pis t'sais, après l'espèce de grosse crise des années 2012.
[00:01:23] Speaker B: 2000... T'sais, c'est comme une conjoncture qu'on a qu'il manque de propriétés parce qu'il y en a pas eu beaucoup de construits, autant des condos que des maisons.
des plexes, tout ce qu'on fait c'est du condo locatif, même à ça, pis y'a un afflux de nouveaux gens qui viennent rester à Québec là, pis c'est pas juste du monde qui vient d'ailleurs aussi, y'a du monde qui...
[00:01:38] Speaker A: Toute la région, t'sais, on s'entend à Gaspésie, Neu-Lac-Saint-Jean.
[00:01:42] Speaker B: Exact, ça leur tente de venir dans un centre, pis Québec c'est une bonne ville pour ça. Fait que mes apports, les pistes cyclables commencent à nous envahir, mais ça c'est un autre sujet je pense.
[00:01:49] Speaker A: Parce qu'on parle déjà que c'est sûr que c'est au Canada, pis moi je trouve ça poche ces endettes d'articles-là, mais tu m'avais envoyé un article qui me dit que le loyer moyen a augmenté 3,3-3,4 % au Canada, en moyenne.
[00:02:03] Speaker B: À Québec, c'est tu sais combien? Non.
[00:02:06] Speaker C: 22.
[00:02:06] Speaker A: % d'augmentation?
[00:02:07] Speaker B: Le prix de août 2023 à août 2024. T'sais, on est ailleurs, là. Ici, c'est comme... Ville de Québec, précisément? La ville de Québec, 22 % d'augmentation.
[00:02:16] Speaker A: Qu'est-ce qui explique ça?
[00:02:18] Speaker B: Comme je te dis, tout le monde arrive ici et ils aiment ça, donc ils ne veulent pas partir. Et là, ils s'établissent ou je ne sais pas quoi.
[00:02:26] Speaker A: On augmente les prix.
[00:02:28] Speaker B: C'est 22 %, c'est incroyable, pareil. Et si tu regardes au niveau du nombre de transactions qu'il y a eu de août 2023 à août 2024, 39 % d'augmentation.
[00:02:36] Speaker A: OK boy, OK. Et là, on a eu deux petites baisses de taux d'intérêt successives. Ça ne doit pas aussi mettre des bâtons dans les roues aux acheteurs. Ça doit plutôt aider.
[00:02:46] Speaker B: On est déjà le short le plus vite sur la piste et on vient de mettre le noce.
[00:02:50] Speaker A: On l'imagine.
[00:02:51] Speaker B: Fait que là, l'affaire, c'est comme on dit à toutes les fois qu'on passe ici, il manque d'inventaire, il manque de maisons à vendre. Ceux qui pensent peut-être à vendre prochainement, puis qui disent « ah ben moi je vais attendre le marché l'année prochaine, le printemps, j'ai entendu dire que c'était mieux tout ça », ben oubliez ça, le mois de juillet et le mois d'août 2024 ont été respectivement chacun Moi, pour moi, deuxième meilleur mois depuis les 25 dernières années.
[00:03:13] Speaker A: Fait que ça, c'est pas une histoire de pandémie, c'est vraiment une histoire de concret.
[00:03:16] Speaker B: Oui, exact, oui, c'est ça. Puis là, on est dans un marché où on peut oublier justement cette époque-là qui est en l'air de nous autres. Ça fait quatre ans que c'est fini, si on veut. Puis là, les gens, ils sont à la recherche, ils veulent des propriétés, on est encore en surachat partout. Écoute, juste de donner un exemple, des fois, je demande un prix pour une maison. Mettons, je demande 400 000. Là, il vient d'offrir 400 000. La vendeur elle dit moi j'aurais aimé ça avoir de la surenchère. C'est parce que t'as qu'un offre. Ben elle dit on va faire une contre-offre. Ok bon, mettons on va faire 420. Finalement on vend la maison plus cher que le prix demandé. Mais tu peux faire ça. Ouais t'as le droit.
[00:03:53] Speaker A: J'aime pas ça moi ça.
[00:03:54] Speaker C: Tu peux faire ce que tu veux.
[00:03:56] Speaker A: Moi là je vois une maison à côté de chez nous qui m'intéresse, elle est prix demandé 400 000, y'a pas d'autre offre.
On n'est pas tenu d'accepter la première offre qui est offerte.
[00:04:05] Speaker B: T'es pas obligé d'accepter une offre. Ah non? Non, toi quand t'offres ta maison, t'invites les gens, mais t'es pas obligé de la vendre. Pis là, dans les deux dernières semaines, ça fait deux fois que ça arrive.
[00:04:12] Speaker A: OK. Fait que t'as un prix demandé de base, pis là, la personne dit « Ouais, je pourrais peut-être aller en chercher un peu plus. » Mais ça lui a pas tenté d'aller en demander un peu plus au départ, non? Ça de même, là.
[00:04:23] Speaker B: Non, on a ciblé. T'sais, moi, je cible... Vous aviez ciblé.
[00:04:25] Speaker A: Le prix du marché.
[00:04:25] Speaker B: Moi, je cible le prix, mettons, à vaut 400 000. Pis là, ben, parce que ma voisine, ma sœur, j'ai entendu dire que, t'sais, qu'il y avait de la surenchère. Ben, là, y'en a pas eu. Ben, écoute, là, c'est parce que ça donne de même, là. C'est pas toujours non plus de la surenchère.
[00:04:38] Speaker A: Non, non.
[00:04:39] Speaker B: Ben, moi, j'aimerais ça quand même... Fait qu'on va faire une contre-offre plus haut. Puis les acheteurs, ils partent à négocier à partir de là.
[00:04:46] Speaker A: Mais c'est malsain, j'aime pas ça. C'est dans mon cœur que ça va pas. Je dis pas que c'est pas correct, Simon, mais je dis pas que ce que tu fais, c'est pas correct, c'est pas ça. C'est que moi, je me dis, hey, je suis le premier à faire un offre dessus, 400 000 prix demandés, je négocie pas d'une scène, parce qu'on s'entend qu'il fut un temps où 400 000, ça pouvait sortir à 315. Ça se peut, ça?
[00:05:04] Speaker B: Ah oui, ça s'est déjà vu en masse.
[00:05:05] Speaker A: Alors que là, je suis seul à faire un offre, 400 000, le propriétaire dit « Ah, finalement, autant demander 420.
[00:05:11] Speaker B: » C'est ça.
[00:05:12] Speaker A: Mais si je dis 420, il peut-tu refaire encore un autre « Ah, ben finalement, 440. »?
[00:05:16] Speaker B: Non, parce que là, autrement dit, dans la contre-offre, là, l'engagement est fait. Parce que le contrat de courtage, la mise à marcher, si tu n'offres, tu offres ta maison. Tu sais, comme toi, tu pourrais dire.
[00:05:27] Speaker A: « Ben moi, j'ouvre mes portes, venez visiter ça.
[00:05:29] Speaker B: » « J'annonce mon char, j'annonce ma maison à vendre. » Mais là, le monde vient de m'avoir changé d'idée, on se comprend? Mais là, une fois que la promesse d'achat l'arrive, l'acheteur s'engage formellement, aux conditions qui sont inscrites sur l'offre, à acheter la propriété. Puis là, le vendeur, lui, quand il va faire une contre-offre, il s'engage à son tour formellement. Là, l'acheteur est libéré. Il va dire non, je m'en vais.
[00:05:48] Speaker A: OK. Lui a encore le droit de s'en aller.
[00:05:50] Speaker B: Oui. Parce que là, l'acheteur, lui, mettons, il disait, moi, exemple, 400 000. Le vendeur, lui, il dit non, non, 400 000, oublie ça.
j'enlève les liens avec toi, mais que toi t'es envers moi, moi je me lis à toi pour 420, je suis obligé de.
[00:06:07] Speaker A: OK.
[00:06:07] Speaker B: Ça va?
[00:06:07] Speaker A: Je le comprends.
[00:06:08] Speaker B: Pis là, l'acheteur lui peut dire, ben écoute, moi finalement je trouve que t'es peut-être un peu irrationnel, je m'en vais de l'autre bord pis je vais aller acheter, mettons, la maison à Max.
[00:06:16] Speaker A: Du voisin.
[00:06:17] Speaker B: C'est ça. Lui, il a l'air, ben les gars, plus raisonnable.
[00:06:19] Speaker C: Oh my god.
[00:06:20] Speaker A: Est-ce qu'il pourrait arriver que ton acheteur revienne de bord pis disant «OK, c'est beau, de bord 400, là…» Ça peut-tu arriver?
[00:06:26] Speaker B: Ouais, ça ouais. Tu peux répondre à le même prix souvent.
[00:06:27] Speaker A: OK.
[00:06:28] Speaker C: Ah ouais?
[00:06:29] Speaker A: Hum-hum. OK. Puis pour toi, ça te met-tu dans une mauvaise position? Ça doit te mettre dans un stress supérieur?
[00:06:33] Speaker B: Ben, c'est pas un stress. Écoute, le stress...
[00:06:36] Speaker C: Tu dons-tu un 8?
[00:06:36] Speaker B: Toi, tu gères bien.
[00:06:38] Speaker A: Ouais, c'est ça. Toi, tu gères bien ça. Toi, si t'es pas à 400 000, dis pas non.
[00:06:40] Speaker B: Fait que là, c'est ça. Fait qu'on est là, puis on peut revenir. Mettons, exemple, toi, tu dis, bon, 400, t'es l'acheteur. Max, il dit, non, non, moi, je demande 400, mais je veux 420. Puis là, tu dis, ben, 410. Lui, il peut te dire, non, non, c'est 420 que je veux.
On se comprend? Et puis revenir à ça. Mais là, l'idée, c'est pas de faire une partie de bras de fer non plus, là. Parce que moi, je dis souvent aux vendeurs... C'est pas mal, ça.
[00:07:01] Speaker A: C'est pas mal.
[00:07:02] Speaker C: Oui, mais c'est complètement stupide, ça. Mets-la à 420. C'est 420 que tu ferais de donner aux gens.
[00:07:06] Speaker B: C'est pas ça. C'est que moi, j'arrive là-bas, pis là, les gens, ils se disent « Bon, ben, elle vaut quoi, la maison? Mettons 400. » C'est ça qu'elle vaut. Puis là, bien, possiblement qu'on va avoir de la surenchère. Mais ça veut pas dire que... Puis là, bien... Tu sais...
[00:07:17] Speaker C: Mais si elle vaut 400, puis le gars, il t'offre 400, puis possiblement qu'il y a de la surenchère, bien, c'est toi qui as créé la surenchère. Fait que... Tu sais, si elle vaut 400, bien, tu vas en vendre 420 000.
[00:07:26] Speaker B: L'idée, je comprends le raisonnement que vous avez. Ce que je veux dire, c'est qu'il manque tellement de... Il se passe des choses comme ça. Il manque tellement de maisons, là, qu'il y a des affaires qui sont exceptionnelles.
[00:07:34] Speaker C: Exact.
[00:07:34] Speaker B: Que tu vois pas d'habitude, là. Tu sais, fait que... Là, on est rendu que même s'il y a plus deux personnes, c'est hot, là.
on est rendu quand même à réussir à faire de la surenchère dans certains dossiers.
[00:07:45] Speaker A: C'est grave.
[00:07:45] Speaker B: C'est exceptionnel.
[00:07:46] Speaker A: Ouais, c'est du pourquoi tu nous dis.
[00:07:48] Speaker B: Que... Ça prend de l'inventeur.
[00:07:50] Speaker A: Ça prend de l'inventeur.
[00:07:51] Speaker B: Ben oui, c'est ça, ça prend de l'inventeur.
[00:07:53] Speaker A: Puis là, c'est le vieillissement de la population qui va finir par avoir foi de tout, mais je vois même pas avec tes longues yeux, tu vois-tu une date là-dessus?
[00:07:59] Speaker B: Ben au fait, ce qu'il faudrait, c'est pas compliqué, c'est qu'il y ait un gros boom de construction qui se fasse rapidement, parce que l'inventaire il est là, ben que les gens quittent certaines régions ou quoi que ce soit. Tu sais, je sais pas si exemple, c'est sûr que les petits villages sont désertés, mais il y a tellement d'immigration qui a été faite dans les dernières années, On en a parlé il y a une couple de semaines, il n'y a pas eu assez de construction pour soutenir tout ça. 1,2 millions au Canada. On peut s'imaginer en Québec, il y en a peut-être 15-20 000 qui sont arrivés, mais on les met où? Et les écoles, les hôpitaux, ça suit la même... Il n'y a pas eu plus de... Oui, tu vas me dire qu'ils construisent un méga-hôpital, mais ça fait 10 ans qu'ils ont commencé ça.
[00:08:36] Speaker A: J'ai tellement été surpris ce matin d'apprendre la population en temps réel du Canada. On est rendu à 41 millions. Moi, dans ma tête, on est encore à 33. Puis il gagne 41 millions. C'est assez extraordinaire. Si on veut te rejoindre?
[00:08:48] Speaker B: Oui, on a le numéro de téléphone 88-624-4444 ou simonlaberge.com. Oui! Incroyable!
[00:08:52] Speaker A: Vous m'avez demandé, j'ai appris par cœur.
[00:08:56] Speaker C: Moi, j'aime ça aller sur simonlaberge.com. Au moins deux fois par jour.
[00:08:59] Speaker B: Il n'y a pas de carte, par exemple.
[00:09:00] Speaker C: Mais je ne te dis pas pourquoi.
[00:09:01] Speaker A: Il n'y a pas de carpe.
[00:09:02] Speaker C: Non, il n'y en a pas.
[00:09:03] Speaker A: Peut-être que Philippe pourra t'apprendre comment masturber une carpe.
[00:09:06] Speaker B: Oui.
[00:09:07] Speaker C: Tant t'es en libre, t'attendes pas.
[00:09:08] Speaker B: Saucisse, trois roues, carpe. Ça ressemble à ça.
[00:09:10] Speaker A: C'est pas mal ça, Samy.
[00:09:11] Speaker B: C'est ça.
[00:09:12] Speaker C: C'est un personnage. On l'aime.
[00:09:13] Speaker A: Merci Simon Laberge, encore une fois. simonlaberge.com Voilà.
