Les États-Unis à feu et à sang... le climat parfait pour MANGER DES CHIENS (ou presque)

September 16, 2024 00:39:54
Les États-Unis à feu et à sang... le climat parfait pour MANGER DES CHIENS (ou presque)
Ouellet en direct
Les États-Unis à feu et à sang... le climat parfait pour MANGER DES CHIENS (ou presque)

Sep 16 2024 | 00:39:54

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Show Notes

L'introduction du 16 septembre 2024 de Ouellet en direct.

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Episode Transcript

[00:00:00] Speaker A: On va y revenir, je vais pas trop parler du match parce qu'on va avoir Pat Scalabrini tantôt dans une vingtaine de minutes. On va y jaser en direct. Je sais pas s'il s'est remis de ses émotions. Saison de baseball, c'est long, c'est épuisant. [00:00:14] Speaker B: Il y a eu un show samedi, c'est ça qui est arrêté. [00:00:16] Speaker A: Mais c'est tout le temps ça. [00:00:18] Speaker B: Je ne sais pas si tu redescends aussi rapidement de ton nuage, étant donné qu'il y a eu un show, il ne menait pas, ça n'allait pas tant bien de ce que je pouvais comprendre. [00:00:27] Speaker A: Au niveau du pointage. [00:00:29] Speaker B: Au niveau du pointage, puis à un moment donné, la finale, je pense que ça a fini avec un coup de circuit. [00:00:33] Speaker A: Ça a fini avec un coup de circuit. La finale 2022, 2023, 2024, À peu près toutes les games, ou au moins une fois dans les séries finales, t'as eu un match de même dramatique. On se souviendra de Tro-Far Pro-Far. C'était Jouremy Pro-Far l'an passé qui a claqué un circuit exactement de le même genre, pis dans le même champ en plus, en neuvième manche encore pour donner une victoire finale. Y'a du monde ça, j'ai trouvé ça triste. En 8e, il y a du monde qui sont sortis, mais ils n'ont pas quitté pour s'en aller. Ils ont quitté pour aller faire la file pour acheter des billets pour le lendemain. Parce que les billets sont en vente tout de suite après la game. Puis la dernière fois qu'ils ont fait ça, ça s'est vendu genre en 20 minutes. Tu comprends? Parce que là, les gens sont sur internet, ils achètent des billets. Fait qu'il y en a qui se sont dit « Hey, pas cave le gars, moi je vais aller me mettre suite en ligne devant le guichet, moi je vais l'acheter live, moi je vais l'avoir, je vais être sûr. » Ben là, ils ont manqué le circuit. Fait qu'il y avait, je sais pas, une vingtaine de personnes qui faisaient fil pour des billets. Ils ont entendu le stade lever au complet. [00:01:39] Speaker B: Ça l'a vibré, c'est clair. [00:01:42] Speaker A: Donc ceci étant dit je m'étais dit faut pas trop j'en parle parce qu'on va en parler tantôt et là je suis en train d'en parler pendant dix minutes sinon ben moi fin de semaine c'était ça fait pas la première fois je dis ça je viens me reposer moi déjà. [00:01:58] Speaker B: Mais là t'as beaucoup d'enfants quand même, beaucoup étant trois. [00:02:01] Speaker A: Oui! [00:02:02] Speaker B: Fait que là ils s'agrandissent ces petites bêtes-là pis ils ont des activités. [00:02:04] Speaker A: Mais j'ai même pas pu y aller en plus parce que je lançais, on lançait notre bière à Montberne, on avait un lancement de bière. [00:02:11] Speaker B: Ok, t'as été discret sur la chose. [00:02:13] Speaker A: Pas tant, j'en ai parlé beaucoup sur les... Mais toi aussi, t'étais occupée pas mal, je pense. T'as pas dû aller non plus. On a chacun nos vies de fous. Donc, on lançait la One More Round en fin de semaine. C'est notre bière brassée par nos amis de la microbrasserie WIC Station. C'est à Warwick. Si vous ne savez pas c'est où, Warwick. Warwick. D'ailleurs j'adore le nom que je vous ai dit, la communauté de Warwick. Parce que dedans il y a le mot war, je trouve ça... C'est un nom de band black metal. Warwick! [00:02:44] Speaker B: Moi j'ai jamais vu ça de même pourtant, j'ai fait tout mon secondaire à l'école secondaire Monique Proulx. [00:02:49] Speaker A: Fait que Warwick est à peu près une demi-heure, 40 minutes de victo, non? Une demi-heure? [00:02:54] Speaker B: Ouais, une demi-heure. [00:02:55] Speaker A: Pas 40 minutes. [00:02:56] Speaker B: Warwick c'est même 20 minutes de victo. [00:02:59] Speaker A: Ok, 20 minutes. Fait que vers l'estrie dans ces eaux-là. J'avais ça samedi. Salutations à tous ceux à qui j'ai eu l'occasion de serrer la pince. Beaucoup d'auditeurs qui viennent évidemment et qui en profitent pour nous piquer une petite jasette. Pis dimanche, c'est la fête à mon gars, mais ça tombe en pleine semaine, c'est mardi. Fait qu'hier, on avait son party souper de fête. Fait que c'est ça, là. Je suis brûlé. C'est encore bon que j'ai de la voix, même. Je m'impressionne moi-même. Fait que voilà, tantôt on va avoir du Pat Scalabrini live, on va avoir ses impressions. J'ai plein de questions, mais plus des questions pour le coach. On va parler de la saison, puis on va parler de l'incroyable finale que les gens de Québec ont vécue en fin de semaine. Mais c'est parce qu'à un moment donné, admettons que les Capital perdent l'année prochaine. Admettons qu'ils perdent, qu'ils ne font pas les séries. Ça va être quoi le feeling à Québec? [00:04:02] Speaker B: On va se dire qu'ils sont pas bons? Ben non! [00:04:03] Speaker A: Ben oui! [00:04:03] Speaker B: Ben non, il y a un sentiment quand même d'appartenance avec l'équipe de Capital. La merch, il y en a. Ça se vend. Tout le monde en parle. Ils sont pris au sérieux. On a l'impression qu'en passant, le niveau, ils sont genre D1. On a l'impression que c'est le plus haut niveau qu'on peut voir au baseball. Ça reste un beau moment. Même quand ils perdent, c'est sûr que c'est étonnant. On aime mieux avoir notre équipe qui gagne. Mais somme toute, l'expérience est bonne, pareil. Tu vois, du beau baseball dans ces temps en ville. On est bien. Il y a du stationnement. [00:04:39] Speaker A: Des fois, il en manque un peu. [00:04:41] Speaker B: On est victime de notre succès. Les prix sont rationnels. Ça reste quand même bien. Puis à un moment donné, c'est sûr que la fatalité va frapper. Peut-être pas, mais on le souhaite que non, mais ça va arriver. [00:04:53] Speaker A: Tu sais, Pat Scalabrini, c'est sûr que ça chevauche deux ligues. Pat Scalabrini, de mémoire, je pense qu'il est gérant depuis 2010. Parce qu'il a fini sa carrière de baseball en 2009, la dernière année où Éric Gagné était là, etc. Fait que 2010, ça fait 14 ans, il a gagné 8 championnats. [00:05:14] Speaker B: Oui. [00:05:14] Speaker A: Là, ça passe 8 sur 14, ça commence... Et 3 consécutifs dans la nouvelle ligue qu'on nous disait beaucoup plus forte que l'ancienne. Ils avaient joué dans une ligue à 5-6 équipes. Là, c'est une vraie ligue, 16 équipes. D'ailleurs, on a annoncé une 17e équipe. C'est pas à côté. Pearl, au Mississippi. C'est à côté de Jackson. Je sais pas combien d'heures d'autobus ça prend. C'est très très loin, c'est pas à côté. En même temps, je comprends qu'ils joueront pas, ils vont être dans l'autre conférence, fait qu'ils joueront pas 25 fois contre eux autres. Si c'est une fois, t'en profites pour, j'imagine, je me laissais un autre voyage dans ce coin-là. Mais 17 équipes, peut-être une 18e en discussion, donc une vraie ligue. On dit que côté baseball indépendant, c'est pas mal la ligue. Mettons que j'enlève les réseaux de la MLB, du baseball affilié. [00:06:09] Speaker B: À-tu de savoir le temps que ça prend? [00:06:10] Speaker A: Aller à Pearl? [00:06:11] Speaker B: Ben là, ils n'iront pas en auto. [00:06:13] Speaker A: Ben ils n'ont pas le choix. [00:06:14] Speaker B: Ben c'est 25 heures. [00:06:15] Speaker A: Ouais, mais comme je te dis, d'après moi, ils vont en profiter dans un... S'ils y vont, ça se peut qu'ils n'y aillent pas. [00:06:20] Speaker B: Faut faire un itinéraire qui ait du sens. [00:06:22] Speaker A: Exact. Tu descends vers là, puis tu t'arranges pour y aller sur un croche. Parce qu'effectivement, aller retour, ça se peut pas. Tu vas pas là en autobus. C'est aussi long qu'aller en Floride. [00:06:32] Speaker B: Ben non, admettons on fait l'itinéraire. Montréal, tu fais Vermont, New Hampshire, le Mass, la Pennsylvanie. Après ça... [00:06:40] Speaker A: Tu coupes au milieu. [00:06:41] Speaker B: Virginie. Tu dépasses le Tennessee. Tu dépenses à Alabama. [00:06:47] Speaker A: Je pense pas qu'il neige ben ben à Pearl. [00:06:48] Speaker B: Pis là t'arrives à Pearl qui est pas loin de la Louisiane. [00:06:52] Speaker A: Ouais, ouais. Mais c'est juste à côté. C'est à côté de Jackson. Jackson, bien connu dans la fameuse toune de Johnny Cash. [00:07:01] Speaker B: Exactement. [00:07:02] Speaker A: I'm going to Jackson. OK. Fait que j'ai bien hâte de parler avec coach Scalabrini. Ça sera dans quelques minutes. Et puis l'autre affaire, toi aussi t'as eu une fin de semaine de fou. [00:07:17] Speaker B: C'était le début du seigneur 3 de Bellechasse. [00:07:19] Speaker A: Effectivement, les deux matchs hors concours. [00:07:21] Speaker B: On dit que le logo est beau. [00:07:22] Speaker A: Parce qu'on a parlé plein d'affaires de la beauté du logo, mais avez-vous gagné? [00:07:24] Speaker B: Ils ont perdu les deux games. C'est parce que c'était des games hors concours. On voulait pas y gagner. C'était prévu, c'était écrit. [00:07:31] Speaker A: Après ça tu te surprends au vrai match. [00:07:33] Speaker B: Exactement. Il faut dire aussi que dans le peu de connaissances que j'ai, mais que j'ai un petit peu, on me dit qu'on a pas tous dévoilé nos cartes. [00:07:41] Speaker A: Ah, vous avez fait jouer des joueurs qu'on essaye, comme on dit. [00:07:45] Speaker B: Exactement! Fait que voilà, quand la saison va commencer, écoute... [00:07:50] Speaker A: Pis là, l'autre affaire, c'est... [00:07:51] Speaker B: C'est Julien Cabana, le DG, il nous gère ça. [00:07:54] Speaker A: Oui, oui, non, non. Pis là, l'autre affaire, c'est une nouvelle équipe, là. [00:07:57] Speaker B: Ben oui, it's brand new. [00:07:58] Speaker A: Capotez pas, ils essayent des affaires. [00:08:00] Speaker B: Hé, tous les hoodies oranges, là, de Bellechasse ont été vendus. [00:08:03] Speaker A: Parce que ça, je vais leur dire, la merch est belle. [00:08:04] Speaker B: Hé, ont été vendus. [00:08:06] Speaker A: Ah, j'ai pas de goût. [00:08:07] Speaker B: Les gens ont tellement le sentiment d'appartenance à Saint-Anselme qu'il n'y a plus de OD orange, il va falloir que les gars en refassent. C'est parti, c'est ça comme des petits pains chauds, les gens veulent s'habiller en orange. [00:08:17] Speaker A: Ce grandi là gagne. [00:08:18] Speaker B: C'était-tu plaisant? C'était-tu pas cher? Oui, parfait. Merci. Bon, y'a-tu un show? [00:08:25] Speaker A: La bière, t'as-tu prête? [00:08:26] Speaker B: Ouais. Pis là, y'a Jolin qui s'est pogné contre Morin dimanche. Jolin va aller au show deux fois plutôt qu'une. Pis Jolin, il est pour le ciné en trois. Fait qu'à partir de ce moment-là, le. [00:08:36] Speaker A: Reste... Est-ce que c'est le fameux Jolin des frères Jolin? [00:08:39] Speaker B: Non, c'est un autre gelin, mais c'est exceptionnel parce que le gelin des François Gelin, en fait, c'est deux frères. Les deux François Gelin, eux autres, ils jouent au bowling. C'est comme une joke au hockey. [00:08:49] Speaker A: Ils jouent pas au hockey. [00:08:50] Speaker B: On pensait que c'était des rough and tough, mais c'est des joueurs de bowling. Ils font un peu de calvitie. C'est vraiment pas... L'image qu'on avait des frères Gelin, mais c'est quand même drôle. [00:09:01] Speaker A: Oui, je dois mentionner l'extrait qu'on a entendu. Effectivement, ça ne vient pas de nos ondes. C'est l'extrait qui est diffusé à la radio des Capitales et sur Flow Sports, la web TV où on diffuse les matchs des Capitales. C'est Marc-André et Pierre, les deux animateurs du baseball. Marc-André Lord et Pierre Blais. qu'on connaît dans la région de Québec. Marc-André, un ancien collègue. D'ailleurs, je suis son informateur techno. Quand le site de Flowsport bug, j'y écris tout de suite. Mais il n'est pas pire, il me répond en même temps qu'il commence la game. [00:09:39] Speaker B: Très bon. [00:09:40] Speaker A: Donc, salutations à tout le monde de l'organisation. Dans quelques minutes, je vous répète qu'on jase avec Pat Scalabrini, mais je veux faire un petit tour avant. [00:09:47] Speaker B: Il y a pas mal de stage. [00:09:48] Speaker A: Eh tabarouette, parce qu'au-delà de nos petites activités personnelles, la planète tourne quand même. Évidemment, on va se tourner vers les États-Unis d'Amérique, encore une fois. Puis ça, je ne suis pas certain qu'on a déjà dit ça. une double tentative d'assassinat d'un gars qui est même pas président. Il est ancien président, je comprends qu'il est candidat pour l'élection du mois de novembre, mais deux tentatives d'assassinat d'un gars qui est pas président, je suis pas certain que c'est déjà arrivé. Même deux tentatives d'assassinat d'un président, je suis pas certain que c'est déjà arrivé. [00:10:29] Speaker B: Tu sais, en fonction. [00:10:32] Speaker A: J'essaie de reculer le Reagan, ça serait le dernier. C'était une tentative, il n'y en a pas eu deux. Après ça, on remonte quoi. Puis là, on me dit... Un autre qui était candidat, c'était le frère de Kennedy, des années 70. Puis lui, malheureusement, ça a fonctionné. Il a été assassiné, donc tu ne peux pas en avoir deux. L'autre, c'est John, assassiné aussi. Il en a eu juste une. Pis là, avant ça, écoute, je sais plus. En tout cas, si c'est déjà arrivé, c'est dans des temps dont on se souvient très peu. [00:10:58] Speaker B: Va falloir gérer nos coucous, là. [00:11:00] Speaker A: Ben là, c'est parce que c'était pas supposé être l'inverse. [00:11:04] Speaker B: Ben oui, il y a ça aussi, mais on a beaucoup de coucous en Légacie. [00:11:07] Speaker A: C'est tout mêlé, là. Là, on me disait que les Républicains, c'était des fous furieux. [00:11:11] Speaker B: Violents. [00:11:12] Speaker A: Violents, armés jusqu'aux dents, qui allaient tirer du monde partout. Kamala, combien de tentatives d'assassinat, c'est zéro. Josée. En tout cas, dévoilée. On a peut-être intercepté des complots, je sais pas. Mais hier, coup de feu sur le terrain de golf de Trump. Choseux, là. Lui, c'est le terrain de Mar-a-Lago. C'est le Trump International Golf Club à West Palm Beach. En fait, moi, au début, c'était très préliminaire comme information. J'avais entendu dire que c'était, j'avais lu en fait à quelque part, que c'était une fusillade qui avait eu lieu pas loin du terrain. Pis finalement le président était pas impliqué pis qu'il y avait finalement besoin pas en doute. [00:11:55] Speaker B: Il y avait besoin pas en doute, il était caché dans le buisson à l'autre bord d'une gare. [00:11:58] Speaker A: Pis les coups de feu sont venus de la sécurité. C'est l'agent secret parce que là Trump joue au golf, comprenez que on a renforcé la sécurité pour la protection de l'ancien président et on inspectait les trous avant qu'il arrive. Mettons Trump, je donne un exemple, il est au 7e. Tu as des agents qui sont en train déjà de regarder le 9e et le 8e. Ils font le tour, ils regardent dans les arbres. [00:12:21] Speaker B: Ce qui est une bonne idée. [00:12:22] Speaker A: Une très bonne idée. Il était à 300 ou 400 verges. Ça, c'est trois terrains de football. Ça a l'air loin, mais ce n'est pas si loin. [00:12:35] Speaker B: Quand c'est toi la victime, la personne visée c'est proche. [00:12:37] Speaker A: T'es à côté. Et l'agent secret, l'agent spécial, je sais pas comment l'appeler. [00:12:43] Speaker B: James Bond. [00:12:44] Speaker A: James Bond, il a vu un canon qui sortait d'une clôture. [00:12:49] Speaker B: Il s'est capoté. [00:12:50] Speaker A: Fait que lui, il a même pas hésité. C'est sûr que le gars chasse pas un canard. On est pas à Springfield. Il n'y a pas de chat dans les environs. Il n'y a pas de chat. [00:13:03] Speaker B: Le gars, c'est pas ça. [00:13:04] Speaker A: Il n'a pas faim. Il va tuer l'ancien président. Donc, il a tout de suite tiré, lui. Lui, il a vu le canon, il a sorti son gun. Il a tiré. Ce qui a fait fuir le... En tout cas, il aurait aidé. Il aurait dû, là. On va aller loin, là. Mais t'sais, il aurait quasiment pu le pogner par surprise. [00:13:18] Speaker B: Oui, effectivement, mais là... Ben, il a dit non. [00:13:20] Speaker A: Moi, je suis dans le tub, regarde, on s'arrangera après. Mais il l'a pas eu et le gars s'est sauvé. Et un témoin, qui est quand même central dans l'histoire, qui a vu un gars sortir du terrain de golf par une porte qui n'existe pas, là, fait que c'est... Automatiquement, c'était louche. [00:13:35] Speaker B: Lui, il a allumé, là. [00:13:36] Speaker A: Lui, il a tout de suite allumé et il a pris une photo de sa plaque. [00:13:39] Speaker B: Oui! [00:13:40] Speaker A: Il a pris une photo du char, incluant la plaque, et on l'a intercepté. Quelques minutes plus tard, le gars fuyait sur la 95, l'autoroute qui descend en sud en Floride. Il a été intercepté. On a l'identité du gars. C'est sûr que je le donne, mais personne connaît ce gars-là. C'est Ryan Wesley Root. qui était un anti-Trump notoire, un gros fan de l'Ukraine, lui il capotait bien raide. [00:14:04] Speaker B: 58 ans, mais c'était un méchant coucou là. [00:14:06] Speaker A: Oh oui, lui, imagine à quel point tu trippes là. Lui il est allé en Ukraine. Pendant la guerre. [00:14:12] Speaker B: Il est allé? Ok, je savais qu'il avait voulu donner son nom, mais... [00:14:14] Speaker A: Il est allé, il s'est fait interviewer là-bas. L'agence France-Price, il y a peut-être un an ou deux, il était en Ukraine, peinturait à la face. Dans sa tête, c'est un Ukrainien, je sais pas trop. On dit que c'était un gars qui vivait à Hawaï. Tu vis à Hawaï, mon gars, bouge pas de là. [00:14:32] Speaker B: Ouais, ouais. [00:14:33] Speaker A: Moi, c'était un autre sujet Hawaii, je voyage pas beaucoup. [00:14:36] Speaker B: Les voisins en avaient peur. [00:14:37] Speaker A: Ben, il était intense. [00:14:39] Speaker B: Non, non, il y a huit... Attends, je vais te le dire, je l'ai pris en note. Il y a des dossiers... Son dossier criminel, ça contient huit arrestations. Bon, sommes toutes mineures, mais juste pour dire quand même qu'en 2002, il était en possession d'un fusil automatique. Fait que t'sais, on n'est pas... C'est un gars qui n'était pas tout là. Il n'était pas tout là. [00:14:55] Speaker A: Ben là, on s'en rend compte. Ben là, oui. [00:14:58] Speaker B: À un moment donné, lui, il écrivait sur Twitter à King Jong-un. Non, mais pour dire qu'il voulait être comme le médiateur pour régler la situation de la paix dans le monde. Après ça, à un moment donné, il a écrit sur Twitter qu'il y avait des amis afghans, qu'il était capable de mettre en relation aussi avec les States pour pouvoir gérer. Non, mais il n'est pas sur le poste. [00:15:23] Speaker A: Lui il pensait devenir le pacificateur de la planète. Je vais vous régler ça moi, la paix dans le monde. [00:15:31] Speaker B: Mais tu sais, sans aucune formation, capacité, tu sais je fais ça. [00:15:35] Speaker A: Mais tu sais quand t'es capable. [00:15:37] Speaker B: Fais un coucou. [00:15:37] Speaker A: Non mais tu sais quand t'es capable, t'es capable. [00:15:39] Speaker B: On aimait ça dire ça les coucous en pandémie. [00:15:41] Speaker A: Ah mais là, oh non. Non, non, c'est quelqu'un qui était trop intense. Le suspect, by the way, ça vient de sortir, accusé de crime lié aux armes à feu. Formellement accusé, oui. [00:15:57] Speaker B: Oui, mais je m'imagine qu'il y aura d'autres accusations parce que là, c'est en lien avec la possession d'armes à feu. Oui, clairement. Non, mais là, j'imagine qu'on va prouver que c'était une tentative d'assassinat. [00:16:07] Speaker A: Non, non, caché dans un buisson avec un AK-47 puis une lunette. Pour la distance, là. [00:16:13] Speaker B: Hé, pis il voulait filmer tout, hein? [00:16:15] Speaker A: Ouais, il avait sa GoPro. Lui, il voulait filmer ça, là, Trump, qu'il mange sa balle, là, pis... Non, non, c'est ça, là. [00:16:21] Speaker B: Mais comment est-ce qu'il a pas de drone? [00:16:23] Speaker A: Bonne question. C'est une bonne question. [00:16:26] Speaker B: Je... Non, mais... [00:16:26] Speaker A: En même temps, il était dans les buissons. [00:16:28] Speaker B: Je pensais que les drones, c'était à moi. [00:16:29] Speaker A: Probablement qu'il en avait, mais tu le voyais pas, il était caché dans les buissons. T'sais, un drone, ça reste en surface. [00:16:33] Speaker B: Ouais, mais ils t'embarquent les drones dans un détecteur de chaleur. [00:16:36] Speaker A: Ah, peut-être. Ça, je sais pas. [00:16:37] Speaker B: Ou ils ont peut-être pensé que c'était un chat. [00:16:39] Speaker A: Peut-être, ou un chien. ou un petit canard. [00:16:43] Speaker B: Ou peut-être un pigeon. Qui sait? [00:16:45] Speaker A: Peut-être, je ne sais pas. D'ailleurs, ça c'est l'autre affaire. Springfield, Ohio, le dossier se poursuit. Là, on rit, mais c'est parce qu'il y a des appels Des alertes à la bombe, ça fait 2-3 là, depuis l'histoire des chats et des chiens. Donc à Springfield, nouvelle alerte à la bombe, je pense à 2 ou 3ème alerte depuis que l'histoire est sortie. Les États-Unis sont à cran. Sérieusement, c'est intense en joual vert. Quand tu suis un peu ce qui se passe au Sud, je sais pas l'élection, ce que ça va donner, mais ça donne un show d'actualité, je vais te le dire. C'est assez incroyable. Et petite parenthèse concernant Springfield. L'affaire des chats et des chiens, on en a parlé beaucoup. Là, la police était sortie et disait écoute, on ne mange pas les chiens et les chats. Personne n'a enlevé Kitty Kitty, le chat est bien correct. Mais reste qu'il y a quand même des témoignages, plus qu'un, de gens qui disent, je le répète ça parce que je l'ai dit la semaine passée, mais ce qui m'énerve là-dedans, c'est qu'on perd la vraie histoire. [00:18:01] Speaker B: Ben oui, qui est un problème de démigration massive dans une petite ville. [00:18:04] Speaker A: Exactement. L'affaire des chiens, des chats, diversion, tout le monde a sauté là-dessus, j'écoutais en fin de semaine. [00:18:09] Speaker B: Oui, mais ça tue mis. C'est ça que j'essaie de dire au monde. Est-ce qu'au contraire, par une absurdité et une exagération, On n'a pas mis justement en lumière ce qui se passe en Springfield, ce que moi j'avais aucune idée qu'il se passait. Est-ce qu'on se tourne finalement à regarder, on fait une recherche, parce que tout le monde a fait une recherche à peu près, chien, chat, Springfield. On se rend compte, pas seulement les magasins de Springfield, on va se le dire. [00:18:32] Speaker A: C'est pas une ville riche. [00:18:33] Speaker B: Eh, c'est magané là. Les madames, hein. Bref, je sais pas si on mange trois repas par jour, mais t'sais, ça a pas l'air facile la vie. [00:18:43] Speaker A: Non, c'est pas riche. [00:18:44] Speaker B: Mais on se rend compte qu'il y a un problème d'immigration massive et que les résidents et les citoyens ont l'impression que ceux qui arrivent ont plus de droits qu'eux autres qui sont citoyens depuis toujours. [00:18:56] Speaker A: Pis ils ont besoin de services? Puis déjà, comme tu dis, c'est pas un endroit très, très riche. Tes services sont étirés. [00:19:03] Speaker B: Il y a comme un choc à savoir comment on fait ça. Puis finalement, la lumière a été mise là-dessus. [00:19:09] Speaker A: C'est parce que moi, j'écoutais Radkan en venant. Je pitonnais sa radio. J'écoute un bon bout de Légende du rock avec Pee Wee qu'on salue et qu'on félicite en même temps. [00:19:19] Speaker B: Il était en feu en fin de semaine. [00:19:20] Speaker A: Il était en feu, puis il était partout, puis encore une fois, puis oui, déborde d'énergie. Je sais pas s'il dort, puis oui, mais c'est pas grave. Mais là, maintenant, bon, zappe un peu, bulletin de nouvelles. J'écoute Rad Khan à la radio. Puis là, ils ont une jasette, tu sais, une jasette, ah ben ouais, ben là, puis Trump, puis le président, c'est le président Trump, tu sais. Ils ont fait un segment comme de 10 minutes, puis ils font juste parler de ça. Pour rire de Trump, évidemment. [00:19:47] Speaker B: Mais les gens, ils ont pas compris que c'est pas ça. [00:19:49] Speaker A: Pis là, ils passent des extraits. Ah non, il y a personne qui mange des chiens-sites. Pis là, je dis, mais ils sont complètement à côté de la... Je comprends que tu peux prendre l'anecdote, pis nous-mêmes, on l'a fait. On peut en rire, pis on peut dire que Trump a exagéré, pis moi, c'est ce que j'ai dit. Je trouve que le fait que Trump a dit ça, ça a dévié complètement le sujet vers... « Ah, regarde, il dit n'importe quoi! » Pis là, la toune que tu me fais jouer, là... Le tu pas loin? « They're eating the dogs! » In Springfield, they're eating the dogs. They're eating the cats. They're eating the pets of the people that live there. They're eating the dogs. C'est le succès de l'été prochain. Fait que là, t'sais, là c'est ça, des t-shirts, des memes en veux-tu en veux-là, t'sais, j't'en ai montré un tantôt, c'était épouvantable. C'est Trump qui court, t'sais, Trump avec son costard, pis sa cravate, pis il court avec deux chats dans ses mains, pis en arrière t'as deux noirs qui courent après en bédaine, t'sais, c'est putain marouette! C'est n'importe quoi, tu sais. Pis là, on focus là-dessus. Mais t'as raison qu'au moins, on en parle. Parce que si j'avais amené juste la nouvelle, parce que je vais vous la donner, la vraie nouvelle. Springfield, c'est une ville de 50 000 habitants. Depuis trois ans, ils ont reçu 20 000 immigrants. Ça, dans un calcul mathématique, dans notre niveau de société, c'est une catastrophe. Pas parce qu'il y a des gens d'une autre couleur qui arrivent, parce que ça n'a pas de sens. Tu peux pas rajouter plus d'un tiers de ta population d'une shot sans ajuster, sans construire des écoles, des hôpitaux, rajouter des routes, des quartiers. C'est le bordel. Pis tu me le dis, c'est une ville qui est pas très riche d'avance. C'est une catastrophe. [00:21:50] Speaker B: Il y a eu un gars que j'ai écouté la semaine passée, qu'au lendemain, ou deux jours plus tard, après le débat, lui s'est présenté à Springfield à faire un reportage. C'était intéressant pour de vrai, ça a duré quelque chose comme 45 minutes, somme toute. Puis il descend vraiment à Springfield, puis là il dit que tout le monde reproche aux journalistes de ne pas aller se mettre les deux pieds dans la ville, puis d'aller questionner les gens qui y vivent, et également les haïtiens, les immigrants. [00:22:14] Speaker A: Ben oui, eux autres, ils en pensent. [00:22:16] Speaker B: Quoi de leur accueil? Exact. Puis là, ils cherchent aussi les gens qui mangent des chats. Mais non, mais c'est ça. Sacré vice. Fait que là, il n'en a pas trouvé des gens qui mangeaient chaud. [00:22:25] Speaker A: Il n'y avait pas de barbecue de chaud au parc. [00:22:27] Speaker B: Là, ils questionnent les haïtiens. Les haïtiens disent « Ben non, nous autres, on a des coupons, on va aller à l'épicerie. On va faire l'épicerie, là. [00:22:34] Speaker A: » C'est ridicule. [00:22:36] Speaker B: C'est parce que c'est une rumeur finalement qui est partie et que ça a fait boule de neige. Mais finalement, le reportage était vraiment intéressant parce que l'angle de départ, c'était ça. On découvre également les citoyens. Puis ça, c'est vraiment, c'est la partie comme, entre guillemets, touchante. [00:22:50] Speaker A: L'Amérique profonde. [00:22:51] Speaker B: La réalité de ces gens-là qui disent, nous autres, on n'a aucun problème, mais c'est juste que là, on en crée un problème. Puis ça, c'est des enjeux qu'ils vivent. On peut juger les enjeux, mais quand t'es deux pieds dedans, c'est pas efficace. [00:23:02] Speaker A: Moi, je me garde une gêne, absolument, quand c'est pas chez nous. [00:23:04] Speaker B: Fait que la fille elle dit, moi, c'est parce que moi j'ai besoin d'aide. Puis là, à chaque fois que je lève la main pour avoir un chèque ou quoi que ce soit, moi je l'ai pas, j'ai des délais. Puis moi, mon voisin vient d'arriver, il a eu sa maison, puis il passe en avant de moi. [00:23:20] Speaker A: Ça, c'est peut-être une perception, mais ça reste que les autres, dans leur tête, c'est leur réalité. [00:23:25] Speaker B: Ce qui est intéressant, c'est qu'après ça, il va voir les haïtiens et il dit « bon, est-ce que vous, vous payez votre maison ? » Là, il dit « la première année ou dans les premiers temps », c'est peut-être le premier trois mois, peut-être même pas la première année, il dit « dans les premiers temps, effectivement, c'est vrai qu'on avait de l'aide ». Il dit « aujourd'hui, je paye 100 % de mes dépenses ». Finalement, l'image que chacun des clans projette, ça marche pas ensemble. Il y en a qui disent ils. [00:23:51] Speaker A: Mangent des chiens, l'autre qui disent c'est merveilleux, on a pas de problème. [00:23:53] Speaker B: Mais chacun a sa perception, parce que tout le monde se fait une idée de l'autre clan. [00:23:56] Speaker A: Bien oui, c'est sûr. Mais c'est parce que, je reviens là-dessus, parce que c'est la seule affaire, En ajoutant 20 000 personnes dans une ville. [00:24:06] Speaker B: De 50 000 en trois ans, c'est. [00:24:07] Speaker A: Sûr que ça va arriver. [00:24:08] Speaker B: Il va y avoir un clash. [00:24:09] Speaker A: C'est évident. [00:24:10] Speaker B: Assurément, quand tu y arrives, il faut que tu les aides. C'est sûr, quand il y a des gens qui arrivent, je vous annonce qu'il faut les aider. Maintenant, je pense que c'est au niveau de la communication que ça manque et de l'information. C'est-à-dire, quand on les aide, on les aide, ça veut dire les aider pendant trois ans de suite ou c'est les aider pendant trois mois? [00:24:24] Speaker A: Même avant ça, avant de dire on les aide, c'est-tu intelligent, c'est-tu une bonne idée d'envoyer 20 000 immigrants en moins de trois ans dans une ville de 50 000 habitants? [00:24:35] Speaker B: Ça crée des tensions parce que les gens ont l'impression que le voisin a tout et que toi tu travailles et que ça n'arrive pas, mais le voisin vient d'arriver et il a tout. [00:24:44] Speaker A: Puis même si c'est une impression, quand c'est toi qui as vu l'impression, ça devient ta réalité. [00:24:48] Speaker B: Oui, parce qu'il peut y arriver aussi, peut-être à certains moments, des avantages, mais admettons qu'on essaie de regarder ça le plus à frais possible. Quand tu arrives à quelque part et que tu t'installes, tu es invité également à t'installer là, Il faut que t'en prennes soin de ce monde-là. Maintenant, tu peux pas faire ça pendant huit ans, je suis bien d'accord. Mais c'est ça, je pense que la chicane, la tension se fait au niveau de la perception. Puis le monde se parle pas. On questionnait la communauté. [00:25:15] Speaker A: Fait que là, ils se font dire des affaires. Lui, ça a l'air qu'il y a ici pis ça. Pis là, le monde se fâche. Mais c'est un bousculement, c'est sûr, c'est sûr. [00:25:21] Speaker B: Là, il me questionne quelqu'un, il dit « Toi, tu payes-tu un loyer? » Je dis « Non, mais t'sais, j'habite chez mes parents. » Mes parents payent un loyer. Mes parents sont ici depuis X années. Ça arrive. Quand tu as un gros lot d'immigration, ça vient avec... Tu veux savoir, tu te dis comment ça, eux autres ils ont ça et moi je n'ai pas ça. Ça vient avec des comparaisons et ça vient avec de la tension. [00:25:43] Speaker A: Ça vient avec de la chicane. [00:25:44] Speaker B: Pis là, c'est quoi la vraie information qui se dégage de ça? Finalement, je regardais ce reportage-là pis je me disais, ah ben, si ces deux clans-là, entre guillemets, se parlaient, ça irait bien mieux, là. [00:25:56] Speaker A: Fait que finalement, ils mangent pas les chiens. [00:25:57] Speaker B: C'est sûr qu'on vous l'a dit. Non, non, ils mangent pas les chiens. [00:25:59] Speaker A: Ils mangent les canards dans les parcs, par exemple. [00:26:01] Speaker B: Mais ça se peut que dans leur pays ils mangent des chiens. En Chine, je veux dire, ils mangent des chiens. [00:26:04] Speaker A: Il y a des régions de la Chine qui font encore des brochettes de chiens. C'est des cultures différentes. [00:26:09] Speaker B: C'est pas vrai qu'ils n'en mangent pas. Est-ce qu'ils vont à la chasse à Springfield des choupes des chiens? [00:26:15] Speaker A: À date, on nous dit que non. [00:26:17] Speaker B: Ça ne pleut pas. [00:26:18] Speaker A: Il faut revenir, on recule la cassette. Je vous ai parlé des Capital en intro de show. C'est un show bousculé, ça va être comme ça. Aujourd'hui, il y a beaucoup de choses, mais je ne pouvais pas faire le show sans revenir sur la victoire. Incroyable, comme le disait Pierre. Incroyable des Capitales de Québec. J'ai même mis mon chandail officiel pour faire cette entrevue-là. Je vais ouvrir le bouton ici pour rejoindre le coach gérant des Capitales, Patrick Scalabrini. Salut Pat, comment ça va? [00:26:51] Speaker C: Salut, je vais être très bien vous-même. [00:26:54] Speaker B: J'espère. [00:26:54] Speaker A: Tu m'avais dit que ça ne va pas à matin. Peut-être la maladie, mais on ne le souhaite à personne. Premièrement, en tant qu'animateur, je te félicite pour la grande victoire, mais en tant que partisan, tu n'as pas idée à quel point je vous aime. C'est incroyable. Quelle équipe. Je sais que tu dois te le faire dire depuis samedi soir, mais bravo encore. Est-ce que tu t'es remis de ça? On se remet-tu de ça rapidement? [00:27:18] Speaker C: Écoute, oui et non. Je m'en suis remis rapidement physiquement. La célébration a été bonne, a été longue, on a profité amplement. C'est tellement arrivé abruptement qu'on dirait que ça donne doublement le goût de le célébrer. On l'a fait. Hier, on s'est reposé un petit peu, puis là, on va surfer sur ce... C'était un beau bonheur là pendant un bout, pendant quelques semaines, pendant l'hiver je pense. [00:27:46] Speaker A: Tu dis c'est arrivé abruptement, mais là, écoute, Michael Lalancette, journaliste sportif dans la région de Québec, a sorti ces infos-là. En 2022, un double de Castro en 9e manche dans le match numéro 1 de la finale contre Schomburg. Dans le match numéro 2, un walk-off de Castro en 9e. En 2023, Evansville. Match numéro 1 de la finale. Walk-off de Gideon en 9e. Match numéro 2, walk-off de Profar en 9e. Et là, cette année 2024, contre Washington. Match numéro 1, circuit de 2 points d'Anthony Kirion en 7e. Et match numéro 2, walk-off d'Anthony Kirion, donc circuit en 9e. C'est quasiment habituel. [00:28:26] Speaker C: Je comprends ce que tu dis, et oui, c'est fou. Des walk-offs, ça arrive très, très peu fréquemment. Je pense que quelqu'un me parlait d'une statistique dans les ligues majeures. Près de 1% de chance qu'il y ait un walk-off sur un coup de circuit premièrement. On a été chanceux. Est-ce que c'est de la chance? Je ne sais plus trop. Au Stade Canac depuis quelques temps en série. Ceci dit, je ne veux pas faire de compétition avec les autres walk-offs, mais c'est un walk-off, c'est un circuit pour finir une série comme le Joe Carter des séries mondiales. Ça, ça n'arrive jamais. Puis au point où, en plus, c'était pas égal. On se tirait de l'arrière, on était deux fois à un lancer à une prise de perdre ce match-là, puis de s'en aller d'un match cinq où personne peut savoir ce qui va se passer. Donc, juste les émotions de crainte, de stress à soudainement euphorie de tout est terminé, on est les champions. C'est malade. [00:29:25] Speaker A: Moi là, t'sais, moi l'astrologie pis les affaires de... Mais la magie du stade, c'est sur le bord, là! Y'a-tu quelque chose d'enterrant sous de la plainte, là? Y'a-tu quelqu'un qui a fait quelque chose au stade? C'est capoté, pareil, j'en reviens pas. [00:29:39] Speaker C: C'est une bonne question, je sais pas, on peut pas l'expliquer, évidemment. Oui, c'est les partisans et tout ça, ça fait qu'on y croit pis ça, pis les gars... Pendant tout l'été, ils ont évoqué ça. Je ne sais pas, l'autre équipe, they're going to get Canuck. L'autre équipe, le stade Canuck va s'occuper de l'autre. J'ai entendu des références à Bob qui nous aident peut-être. C'est difficile à expliquer qu'on croit à ça plus ou moins, mais je pense que ça a bâti en plus une confiance de mes joueurs. [00:30:13] Speaker A: Qui ont le sentiment d'invincibilité quand on joue ici. Là, je voulais faire une entrevue aussi sur pas mal ton rôle de coach gérant. Trois années, mettons que j'oublie l'année d'Équipe Québec pendant la pandémie, donc trois années, les trois premières années des capitales officielles dans la Frontier League, trois championnats. La pression, tu vis ça comment? Parce que là, à un moment donné, mettons que l'an prochain, puis je l'évoquais avec Pat, avec ma co-animatrice en début de segment. T'sais, l'année prochaine, mettons, je sais pas, vous finissez avant dernier dans l'Est. Je veux dire, les gens, moi, on comprend qu'on gagnera pas chaque année, mais comment tu deals avec ça? Parce que là, c'est-tu un championnat par année ad vitam aeternam? [00:31:02] Speaker C: Bien, c'est drôle, je le vois à l'envers. Moi, je le vois... Je trouve que ça nous enlève de la pression. La première année, on n'avait pas gagné le championnat encore. J'avais l'impression que c'était plus difficile et plus important de faire notre marque, de démontrer au monde entier, de montrer à la Ligue Frontier qu'on est une équipe à prendre au sérieux. Et puis par la suite, ça, ça aide à recruter. Maintenant, on a gagné trois d'affilés, mais des trompes. Comprenons-nous bien, je vais gagner un championnat assurément, sauf que j'ai l'impression que ça nous enlève la pression d'absolument devoir gagner. Je pense que ça va amener des bons joueurs, ça va amener l'intérêt vers nous, notre désir de gagner va être doublement révivé. Je ne le vois pas comme une pression supplémentaire. On se la met tout seul en arrivant au camp d'entraînement parce qu'on ne parle que de gagner un championnat. [00:31:57] Speaker A: En même temps, j'ai lu ça aussi que tu avais dit, Stéphane Cadorette, que c'était un peu de ta faute parce que toi, jour 1 du camp d'entraînement, tu dis qu'on y va pour le championnat. En même temps, si mon coach me dit que quand je parle à mes joueurs, je ne leur parle pas de championnat, je pense qu'il ne fait pas sa job. Le but, je comprends qu'on dit à nos enfants, c'est de participer, Le but, c'est de gagner, on va se le dire. [00:32:21] Speaker C: T'as raison, sauf que t'sais, oublions pas que dans le baseball professionnel, c'est un privilège d'être en série. Y'a des équipes, y'a quand même juste 6 équipes sur 16 qui font les séries dans notre ligue. Ensuite de ça, y'a des... t'sais, moi, dans les mineurs, j'ai jamais joué en série. Y'a plusieurs gars qui ont joué 10 ans dans les mineurs et qui ont jamais joué à un match de séries éliminatoires. Fait que c'est un privilège. On oublie à l'occasion à quel point on est chanceux à Québec d'avoir la chance d'y participer à peu près à chaque année, d'avoir la chance de gagner des championnats, donc je mentionne ça aux gars, tout en quand même célébrant les moments où on entre en série et on rappelle à quel point c'est des moments importants. [00:33:01] Speaker A: Pis tu l'as mentionné, c'est sûr qu'avec une série de succès, trois championnats au Québec, c'est la ligue. D'ailleurs, je sais pas si tu parles avec les autres coachs pis les autres joueurs de la ligue, qui devaient probablement pas trop savoir c'était quoi le niveau de baseball à Québec avant que Québec débarque. Je sais pas comment ils voient ça eux autres. D'ailleurs, ouais, comment ils voient ça eux autres? [00:33:22] Speaker C: On n'est pas, on n'est pas, y'a pas beaucoup de monde qui votait pour les Capitales, je veux dire, en séries éliminatoires, on a entendu, t'sais. On est très enviés, c'est sûr. Notre stade est rempli, les participants sont malades, la ville est magnifique, on a une chance de gagner l'organisation. On est très enviés. Les joueurs voient ça et veulent venir jouer ici. Par contre, tout le monde apparemment votait contre nous. Une équipe canadienne dans leur ligue américaine qui fait trois ans qu'on la gagne, ça, ils n'aiment pas ben ben ça, tout ça. Je sais qu'ils nous envient et ça commence à être de la jalousie un petit peu. Pis je vais être honnête avec toi. [00:34:00] Speaker A: Ça me fait pas ma main pleurer. Non, non, nous autres non plus. Non, mais c'est sûr que vous allez devenir la bête noire, là. Ça, c'est clair que vous êtes pas faite d'amis, mais comme tu dis, t'sais, un joueur qui cherche un contrat dans des ligues indépendantes, Québec devient quasiment... Est-ce que tu t'attends à ce que le téléphone sonne pas mal cet hiver? [00:34:20] Speaker C: Ben oui, absolument. C'est sûr que c'est moi qui, quand c'est des joueurs de qualité, c'est moi qui les contacte habituellement. Je vais suivre toutes les listes de libération d'Agent Lib et tout ça, comme toujours. Mais c'est juste que j'ai des rappels beaucoup plus rapidement maintenant que notre nom est fait et qu'on n'est plus connus et tout ça. [00:34:39] Speaker A: Les nouveaux, parce que c'est pas tout à fait les mêmes règles pour les joueurs que dans le temps de la Can-Am, à quel, t'estimes-tu ça à quoi comme niveau de difficulté supplémentaire? Parce que je sais que je les connais pas tous, c'est beaucoup de petits sous-règlements, mais vous avez pas le droit d'avoir tant de joueurs de tel âge et moins, de plus, de moins, on dirait presque que c'est fait comme un peu une ligue de développement ou je sais pas comment c'est vu, mais est-ce que c'est plus tough qu'avant? de compléter un alignement qui a de l'allure avec tous ces critères-là? [00:35:10] Speaker C: Oui et non. Dans l'économie, c'était pareil. C'est juste qu'ils permettaient plus de joueurs d'expérience. Maintenant, la masse aérale a changé un petit peu. Il y a des trucs qui ont changé, mais tu sais, ça s'est fait des changements il y a quelques années. Là, d'année en année, On s'adapte. Ça va se ressembler. Contrairement à l'an passé, il risque d'avoir un roulement plus important cette année pour différentes raisons. Je pense qu'il y a quelques gars qui ont gagné les championnats qui vont décider finalement de passer à autre chose. Il y a des gars qui tombent vétérans. Vétérans, c'est une question d'âge. On va avoir trop de vétérans. Les choses vont changer, mais on va ramener quelques joueurs clés. Mais je pense que cette année, il va y avoir un roulement un petit peu plus important que par le passé. [00:35:50] Speaker A: Parce qu'il y avait quand même pas mal de joueurs dans l'alignement qui étaient là l'an passé, cette année. Je ne sais pas si tu as le chiffre. Oui. Il y en avait combien? [00:35:57] Speaker C: On avait 15 gars à la fin de l'année qui avaient porté l'équipe à l'hélicoptère à un moment donné dans l'année. Il y a des gars qui ont été blessés, qui n'ont pas été là en série. Lebreu, Crowell n'était pas en série, mais c'est des membres de l'équipe. Donc on était jusqu'à 15 joueurs en fin de saison qui étaient de retour pour essayer de gagner une autre centaine. [00:36:14] Speaker A: Je ne sais pas si tu peux nous le dire, mais qui des noms qu'on connaît qui ne reviendront pas assurément pour une question de règlement? [00:36:21] Speaker C: Question de règlement... Je peux pas vraiment te le dire parce que j'ai trop de vétérans pour le retour, mais je sais pas encore. [00:36:27] Speaker A: Qui... Ouais, ouais, ben oui, tu vas les évaluer pis tu vas... Mais ça va être des décisions au toff ça pareil, quand t'as gagné que t'as gagné pis t'es obligé de dire à un de toi « Sorry, j'ai deux vétérans de trop » pis un. [00:36:37] Speaker C: Des deux c'est toi. Exact. Souvent les choses s'arrangent dans ça pis t'sais j'ai des joueurs qui ont évoqué l'idée de prendre la retraite pis j'aime mieux pas trop en parler là parce que Souvent, on vient de passer à travers de montagnes grosses d'émotions, puis une longue saison. Alors juste sans match, tout le monde ensemble, les gars sont brûlés tant physiquement qu'émotionnellement. On a tous besoin d'un break. Les gars qui votent la retraite, j'aime pareil leur donner quelques semaines pour laisser la poussière retomber, pour qu'ils regardent la neige arriver et se dire, finalement l'été c'est le fun. [00:37:08] Speaker A: Parlez-en à David Claude d'ailleurs. Entre autres. Ça c'est une question qui m'est passé par la tête pis il y a des auditeurs qui se la demandent aussi. Un gérant comme ça qui a du succès, malgré que c'est sûr que c'est un calibre inférieur, mais est-ce que le téléphone a sonné ou est-ce qu'il y aurait de l'intérêt de Pat Scalabrini d'un jour peut-être se faire appeler dans le 2A pour coacher? C'est-tu quelque chose... La porte est-tu ouverte à ça un jour où toi c'est Québec pis on reste à Québec? [00:37:37] Speaker C: Un jour, oui. Pas à court-moyen terme, pour différentes raisons. J'adore ce que je fais encore aujourd'hui, j'adore le défi. J'ai carte blanche dans ce qui est opération baseball ici, donc je peux monter mon équipe pas mal à mon goût. Donc c'est plein d'affaires, puis c'est l'organisation. On a grandi ensemble ici, puis c'est moi et les gens qu'on connaît, les Charles et Michel et tout ça. Ça fait que ça, c'est une chose. Ma famille, mes enfants sont jeunes, ils aiment pouvoir les voir grandir et tout ça. Fait qu'ils sont encore un peu trop jeunes à mon goût pour décider de quitter. Oui, le téléphone commence à sonner un petit peu plus lors des derniers hivers, mais rien de trop sérieux. Et puis, peut-être qu'un jour. C'est peut-être qu'un jour, comme quand j'étais joueur et quand j'étais dans les ligues mineurs, j'avais l'espoir de petit cul de gravir les échelons et de me rendre dans les ligues majeures peut-être. C'est sûr que c'est pas mort. J'allais pas l'essayer un jour comme entraîneur, mais je suis pas rendu là du tout. Puis en ce moment, c'est pas ce qui me parle tant que ça. [00:38:32] Speaker A: Fait qu'on peut compter sur Pat Scalabrini l'an prochain? [00:38:36] Speaker C: Assurément si mes bosses veulent me le voir. [00:38:40] Speaker A: Quel beau boulot. Merci Pat, merci pour l'entrevue, mais merci pour la saison. Moi je vais là, en famille, toute la gang, en passant. Lâchez pas ça, on mange toute la gang, ça coûte 55$ et tout le monde a son snack et son breuvage. Fait que ça c'est un maudit beau plus. Mais merci pour la qualité de jeu, merci pour la qualité d'équipe que tu réussis à nous donner à chaque année. Merci pour ta job et on se dit à l'an prochain. [00:39:05] Speaker C: Très gentil, merci beaucoup. Merci d'être là et merci de votre temps de musique. Salut! [00:39:10] Speaker A: Salut bien! Salut bien, Pat Calabrini. Je peux même me le dire qu'il a un accent tout. Quelle équipe, quel championnat. Incroyable. Midi 44. [00:39:24] Speaker C: Superbe! Superbe! [00:39:26] Speaker A: On y va? [00:39:27] Speaker B: Ouais! [00:39:28] Speaker A: On s'en va. Hey, c'est arrivé juste trop tard pour pas s'arrêter le hit de l'été. Ah oui! C'est un hit! [00:39:45] Speaker B: Et voilà! [00:39:45] Speaker A: Ça va, posons!

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