Plus rien ne va à bord du navire caquiste... IL PREND L'EAU ET LES OPPORTUNISTES SE SAUVENT !

September 12, 2024 00:48:10
Plus rien ne va à bord du navire caquiste... IL PREND L'EAU ET LES OPPORTUNISTES SE SAUVENT !
Ouellet en direct
Plus rien ne va à bord du navire caquiste... IL PREND L'EAU ET LES OPPORTUNISTES SE SAUVENT !

Sep 12 2024 | 00:48:10

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Show Notes

L'introduction du 12 septembre 2024 de Ouellet en direct.

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Episode Transcript

[00:00:03] Speaker A: En direct. En direct. Avec JC et Patricia. À midi 2, jeudi 2, 12, 12 septembre. Bonjour. Bonsoir, bien allé. Ça va se replacer. [00:00:34] Speaker B: C'est une grosse semaine, là. [00:00:35] Speaker A: C'est une grosse semaine. C'est une grosse semaine. [00:00:37] Speaker B: C'est un gros deux semaines, là. [00:00:40] Speaker A: C'est un gros deux semaines. Ça va être une grosse saison. [00:00:42] Speaker B: C'est vraiment le fun faire de la radio dans ce temps-là. [00:00:44] Speaker A: Ben, c'est ça qui est plate. Quand tout va bien. Non, mais c'est vrai. T'sais, imagine là. OK, regarde, j'arrête la trempe. [00:00:50] Speaker B: OK. [00:00:51] Speaker A: On se met dans un monde imaginaire. [00:00:53] Speaker B: D'accord. [00:00:54] Speaker A: OK. Vas-y. Je vais même, regarde, je vais même mettre une petite musique de relaxation. OK. [00:01:00] Speaker B: OK, on s'attend. [00:01:01] Speaker A: OK. Fermez vos yeux, pas au volant. Ben non. Faut que je le dise. Juste un oeil. C'est ça. Imaginez qu'on est au Québec. J'ai dû fermer là. [00:01:11] Speaker B: 2040. [00:01:11] Speaker A: On va se projeter plus loin pour être sûr que ça se peut. Le taux d'imposition a baissé. On est rendu à 8%. On a éliminé la taxe de vente provinciale. [00:01:27] Speaker B: Je vais vous ouvrir les yeux parce que là, c'est un trop beau fantasme. [00:01:30] Speaker A: T'es à l'épicerie. [00:01:31] Speaker B: Je vais me refermer les yeux. [00:01:32] Speaker A: Pis là, tu te dis, ah, si ça c'est le fun depuis qu'on a plus besoin d'aller à la sac, toutes les vins sont à l'épicerie. [00:01:38] Speaker B: Ben oui, pis j'ai eu le choix. [00:01:39] Speaker A: Ramasse-donc une petite bouteille à sa pièce. Ah oui. Je vais aller gazer, pis le gaz va baisser en dessous de la pièce. [00:01:47] Speaker B: Eh oui, comme dans le bon vieux. [00:01:48] Speaker A: Comme dans le temps, ben ils ont juste à enlever les taxes. Et là tu te dis, on écoute ça à la radio? C'est rendu assez plate. [00:01:56] Speaker B: Non, tout va trop bien. Écoute, je peux partir de mon foyer. [00:01:59] Speaker A: Sans me faire chier. Non, c'est ça. Je viens de m'acheter un véhicule. J'ai choisi la sorte de véhicule. Personne ne m'a forcé à rien acheter. C'est malade l'entreprise. Je suis d'ailleurs. [00:02:10] Speaker B: L'entretien des routes, c'est drôle parce qu'avant à Québec, je trouvais ça compliqué d'y aller maintenant avec leurs cinq clients. Je capote. [00:02:17] Speaker A: C'est ça que j'allais dire. Prends-tu le troisième lien, non? Moi, je prends le quatrième. [00:02:21] Speaker B: C'est mon petit préféré. [00:02:22] Speaker A: Ouais, c'est mon préféré. Ah, fuck off la radio. Ah, c'est plate. Ah, elle plate la radio. Faut juste parler de bonnes nouvelles pis d'affaires de plaisir. Ben non! Qu'est-ce que tu veux que je te dise? Ok, retour à la réalité. Ben non! [00:02:37] Speaker B: Bing bang boom! [00:02:38] Speaker A: Vous donnez à moitié de votre argent en impôts, vous êtes taxé à taux de bras, on a le gaz le plus cher de partout pis c'est correct, on vit avec ça. [00:02:44] Speaker B: On essaie de trouver des nouvelles façons d'aller chercher votre argent parce que nous autres même, on manque d'argent mais on a fait tellement le ménage, c'est fou comment on a fait le ménage. [00:02:51] Speaker A: En tout cas, on a pas fait le ménage au goût de Youri Chassain. Écoute, c'est la nouvelle du jour, mais comme tu dis, ça brasse, ça revole de tous les bords, mais c'est plate, mais c'est vrai ce que tu dis. Pour nous autres, des moments de même, c'est écoute, on cherche pas les sujets. Pourquoi on nous dit souvent la radio l'été c'est tough? Parce que la radio, l'été, il n'y a pas de politique. On vit encore dans le même monde, mais il n'y a pas de nouvelles, il n'y a rien qui alimente la discussion. Donc oui, effectivement, on parle un peu plus de barbecue, puis de musique, puis de festival. Mais quand on se fait grêler à tous les jours, parce que des nouvelles qui nous pigent dans les poches, c'est quotidien maintenant, ça donne du stock. Qu'est-ce que tu veux que je te dise? Ils veulent tuer la Radio X? Parfait. Vous savez quoi faire? [00:03:42] Speaker B: Soyez bons. [00:03:44] Speaker A: Moi le jour là où j'ai plus besoin de chialer pis qu'il m'en reste dans mes poches, je vais me dire de quoi, on va faire d'autres choses. Qu'est-ce que tu veux, ça va être ça. [00:03:51] Speaker B: Chambagne. [00:03:51] Speaker A: Vous avez la recette entre vos mains la gang. Vous pouvez vous-même vous occuper d'éliminer la maudite Radio X qui sort tout le temps des affaires pis qui est pas reprise ailleurs d'ailleurs. Les autres médias vivent bien avec ça, je sais pas comment ils font. Je sais pas comment tu peux être un journaliste. pis vive bien avec le fait de prendre un communiqué de presse du gouvernement pis mettre ça dans le journal. J'sais pas comment tu fais, toi. T'sais, sinon, j'comprends que vous avez étudié en com, là. Mais sinon, vous pouvez devenir porte-valise d'un député aussi, là. Ah! On me dit qu'il y en a beaucoup qui ont fait ça. Ah! On me dit que le chemin entre les deux jobs se fait très bien. Bon, ben coudonc, on va vivre avec ça aussi. Youri Chassin. Bon, Je suis comme mitigé. Pis là je me suis posé la question, je vais être trop chialu. C'est parce que ça... ça sent un peu l'opportunisme. Juste un peu, une petite odeur. Des fois tu rentres dans la maison, t'es pas sûr, ça sent-tu le brûlé ou juste le roussi parfait? On n'est pas certain. [00:04:58] Speaker B: Mais là, pourquoi tu dis ça sent l'opportunisme puisqu'il décide de loger en tant qu'indépendant? [00:05:04] Speaker A: Youri, mon cher Youri, tu fais 6. [00:05:06] Speaker B: Ans que t'es là. Oui, lui il a été élu en 2018. [00:05:10] Speaker A: L'histoire de rajouter des couches de bureaucratie sur des départements, des ministères déjà remplis de bureaucratie, l'histoire d'engager 70 000 fonctionnaires de plus, l'histoire d'abandonner toute tentative de s'enrichir avec quelques ressources naturelles que ce soit, L'histoire de toute la CAQ, ça a pas commencé cette semaine. Pis je comprends, on a eu cette discussion-là tantôt, pis tu faisais l'avocat du diable, pis c'est correct. Tu m'amenais à te dire « ouais, mais peut-être aussi qu'il essaierait de grinder à l'interne. » Pis j'y donne le bénéfice du doute. [00:05:48] Speaker B: Non, mais c'est parce que quand t'aspires à des choses, moi, j'y crois encore que les gens se présentent. Écoute, il n'y avait pas besoin de ça dans la vie. Lui, il avait quand même un bon emploi. Bon, là, il se présente. Écoute, il a un profil économique, économiste intéressant. Assurément, pas plus fou qu'un autre. Tout le monde aura deviné qu'il y a eu des rencontres avec le PM à l'époque. Tu sais, je vous rapporte en 2018. Puis les possibilités, d'opportunités, justement, qui, tout le monde le sait, ne se sont pas réalisées parce qu'il n'a pas été ministre. 2022, OK? Là, on est en 2024, donc il y a deux ans. J'apprends rien à personne encore parce qu'il l'a dit lui-même. Il a été déçu quand on ne l'a pas nommé ministre. [00:06:30] Speaker A: Puis il l'a dit. Ça a sorti. Il a même pris une pause. Il a pris deux jours à réfléchir à ça. [00:06:35] Speaker B: Il a réfléchi puis finalement... Et puis là, ce qui est arrivé dernièrement, OK? On recule à la semaine passée. [00:06:42] Speaker A: Qu'est-ce qui est arrivé dernièrement? [00:06:43] Speaker B: Y'a pas un p'tit Fitzgibbon qui est quitté? Y'avait un ministre de l'économie? [00:06:48] Speaker A: Y'a pas un poste de ministre qui s'est libéré? [00:06:50] Speaker B: Y'a-tu pas un poste de ministre qui s'est libéré? [00:06:51] Speaker A: Pis y'a un poste de ministre qui, ma foi, fit parfaitement avec le profil de M. Chassin. [00:06:58] Speaker B: Exactement. [00:06:59] Speaker A: Si M. Chassin, moi c'est ma question, si M. Chassin est nommé ministre de l'économie jeudi passé, On s'entend qu'un matin, le modèle, ça marche, pis clacac, c'est super. [00:07:12] Speaker B: Ben là, je vais te refaire l'avocat du diable. Et ça, je vais te parler parce que c'est impossible. J'ose croire que c'est impossible que tous les gens... Peut-être aussi qu'on se fait tous manger par la machine, mais j'ose croire qu'il reste encore un fond de conviction. L'histoire ne dira pas que ça veut dire qu'il va être parfaitement en accord avec tout ce que va décider. [00:07:33] Speaker A: Ça, je comprends. Pis ça, c'est la ligne de parti qui embarque, pis faut que tu te raccordes au parti. [00:07:37] Speaker B: L'unité. Mais je me dis, quand tu vas là, pis que tu restes là, pis qu'il veut avoir ce poste-là, pis je verrais pas pourquoi qu'il a le droit d'avoir de l'ambition ce monsieur-là, OK? [00:07:47] Speaker A: Oui, oui, tout le monde a le droit. [00:07:48] Speaker B: Pis lui, il a des idées qui sont plus centre-droit, en passant, là. Fait que je sais pas comment c'est que c'est retrouvé au cœur de cette partie-là. [00:07:57] Speaker A: Parce qu'au départ, Pat, c'était ça. Non, non, au départ, ça fitait au bout. [00:08:01] Speaker B: Mais le départ, ça fait quand même une couple d'années de ça. [00:08:03] Speaker A: Ça fait six ans. Je te dirais que ça n'a pas été long le virage. Aussitôt que la CAQ a rentré plein pouvoir, le bateau a viré très rapidement. [00:08:11] Speaker B: Il y avait peut-être le goût encore, l'engagement, l'ambition d'essayer de revirer le bateau de bord. Puis ça, si tu veux le revirer, tu te dis je vais aller au cœur de la machine, je vais rester. Puis là, je m'idéalise quelque chose. Je ne le connais pas, je ne l'ai même jamais rencontré. Mais j'ose croire que ce profil-là, de vouloir, de s'obstiner à rester pour pouvoir atteindre un poste, puis ainsi se dire « Bon, bien enfin, maintenant que j'ai les commandes, je vais essayer de tourner le bateau un peu. [00:08:35] Speaker A: » Moi, mettons que tu n'es pas premier ministre, puis que ce n'est pas. [00:08:42] Speaker B: Toi qui alignes le parti, même si tu es ministre. [00:08:43] Speaker A: Oui. Faites-le bien, mais tu n'as pas pire libre, je t'annonce. [00:08:44] Speaker B: Ben là, il est parti. [00:08:47] Speaker A: Oui, oui. Pis tu penses-tu que les discussions, t'as toujours super le fun dans les corridors? Tu penses-tu que le monde dit « Hey, crime de pierre, hein, il y a de l'initiative, lui. [00:08:54] Speaker B: » Oui, ben je trouve qu'il le sent. [00:08:56] Speaker A: Moi, je pense que ça s'illait de tous les bords. [00:08:58] Speaker B: Il semblait être un ministre libre. [00:09:00] Speaker A: Oui, mais ça marche pas. [00:09:01] Speaker B: Et là, sa liberté fait en sorte que là, on... [00:09:04] Speaker A: La machine, les amis, la machine veut pas. [00:09:07] Speaker B: Oui. Mais c'est pas toujours à passer des excellentes décisions en passant. [00:09:11] Speaker A: Parce que tu sais, mettons que tu me dis, je te suis là, pis là je me dis bon, Youri, lui, c'était ça son plan. C'était de grinder dans la machine, pis arriver un jour au ministre pis dire, héhéhé, je suis ministre. Tintoué, on change tout. Youri Chassin, là, revient à quelques années, parce qu'il a déjà parlé à Youri Chassin. Tout comme d'ailleurs, on avait déjà parlé aussi au ministre Coiteux dans le temps, les libéraux. Il a été ministre, lui. Ministre des finances. Je vais te dire de quoi c'était pas tout à fait. Ce qu'il a appliqué en tant que ministre, c'était pas ce qu'il nous disait dans les chroniques des mythes économiques avec Moray. [00:09:41] Speaker B: Non, non, c'est ça. C'est difficile. Non, mais c'est... [00:09:43] Speaker A: Il aurait pu, là. Il y avait deux mains sur le volet. Il aurait pu dire, moi, je te vire ça de bord. Ça n'est pas arrivé. [00:09:49] Speaker B: C'est ça, c'est possiblement et fort probablement plus compliqué qu'on pense. Parce que Youri Chassain, il y a. [00:09:56] Speaker A: Plusieurs années, avant d'être à la CAQ, je ne sais pas s'il pense encore ça, mais c'était privatisé la SOQ. Ça, c'était dans ses valeurs, dans ses idées qu'il avait lancées. Écoute, ça serait jamais arrivé, même si tu lui avais donné deux postes de ministre. [00:10:15] Speaker B: Ouais, non. C'est sûr que c'était un gros mandat. [00:10:20] Speaker A: Moi, je trouve que, premièrement, ça a été long, la réflexion à dire « La CAQ, je ne suis pas certain. Ça fait longtemps que je ne suis pas certain de la CAQ. On a tous, bon pas tous, mais beaucoup de gens, Puis je l'ai avoué souvent, qu'ils ont voté CAQ au début, la première année. Bon, CAQ, une fois, moi c'est assez. Après ça, ça va être correct. La qualification, je vais la subir juste une fois. Après, je vais passer à autre chose. Lui, il est dans le couple ouvert. Il est dans la gang, il est dans Patente. Six ans pour réaliser que finalement, la CAQ, c'est pas ça. [00:10:52] Speaker B: Ben, en fait, comme je t'ai dit, je pense qu'il sait de... bon, on le sentait. En fait, là... Hé, tu passes-tu 6. [00:10:57] Speaker A: Ans dans une place où tu sens que t'es pas chevou, là? [00:11:00] Speaker B: Ouais, mais je soupçonne que quand Youri, là, il s'est... parce que ça, c'était sûr, il est connu, OK? Tout le monde, là, dans le domaine politique, savait que c'était pas un gars qui était nécessairement très heureux de... de... de par son poste, pis d'être à la carte. [00:11:16] Speaker A: Il devait pas être heureux de ce que je vais vous jouer comme carte. Il a pas l'air heureux, là. [00:11:20] Speaker B: Mais je pense que quand il s'est fait rencontrer par François Legault aussi, il doit avoir... En passant, il n'a pas de temps. Là, ça commence. C'est le deuxième dans le même mois. Mais ça a déjà vanté bien plus que ça pour François Legault et tout le monde est resté à bord. On s'est dit, tout le monde, ça va faire un effet de minot. Tout le monde va le voir partir. Ben oui, puis après ça, il y a eu Joel Boutin. On se demandait s'il n'y en aurait pas d'autres. C'est parce que la population, dans les médias, etc., c'est toujours resté. Donc, ne pas sous-estimer le pouvoir de... Je vais pas dire... Je vais dire charmant. Charismatique. Moi, ça ne fête pas ensemble. [00:11:55] Speaker A: De qui? [00:11:56] Speaker B: De François Legault. Quand il te rencontre. C'est vrai, ça ne fête pas. Ben, je le sais. Ça précise ici. Il n'y en a pas un qui est parti. [00:12:03] Speaker A: Ben, il y en a quatre. [00:12:06] Speaker B: Si tu comptes Joël... mais ça n'a jamais eu l'effet domino. [00:12:09] Speaker A: Là, ça rentre plus. [00:12:11] Speaker B: Parce qu'il y a des élections et je pense que, somme toute, les sondages, ça devrait être positif. [00:12:16] Speaker A: Donc, ça revient à ce que je disais, ça sent l'opportunisme. [00:12:20] Speaker B: Ça sent la porte de sortir. [00:12:21] Speaker A: Si la CAQ est à 60% de satisfaction et 40% des intentions de vote, est-ce qu'il s'en va? Moi, je me pose la question. Là, j'ai plus le choix. [00:12:28] Speaker B: On le sait pas. Mais ce que je veux dire par charme, un marchand de charme de la part de François Legault, c'est que je pense que même si c'est dur à croire, je pense qu'il l'a quand tu le rencontres dans un bureau et qu'il fait comme, «Hurry, t'es pas menace, mais j'ai besoin de toi et j'ai besoin de...» Puis si tu restes, Je vais te le donner le poste. Faut que tu restes... C'est sûr que... Parce que je comprends. [00:12:50] Speaker A: Pas pourquoi tu restes là. T'sais, moi personne, ça fait longtemps que je suis... [00:12:54] Speaker B: C'est pour ça que je te dis qu'il doit être assez convaincant. [00:12:56] Speaker A: Ouais, sur 17 ans, moi, t'sais, ça fait... Je sais pas, t'sais, pis si ça avait été mon seul but d'avoir mon show, mettons. Bon, écoute, ça l'était pas. Moi j'aimais ça faire de la radio. Si quelqu'un me disait, t'aimerais-tu avoir ton chat un jour, je disais oui, oui. Pis c'est ce que j'entends de tous les députés d'arrière-banc. Moi je suis à l'aise, ça va, c'est bien. Mais lui clairement, il voulait un poste de ministre. Pis je sais pas si on lui en a prémis un ou pas, pis ça l'histoire le dit pas. Mais clairement, lui il l'a dit. Parce qu'il y a un an, il avait eu sa réflexion. [00:13:28] Speaker B: Si tout le monde le sait, il y a eu des discussions avec le PM. [00:13:32] Speaker A: Oui, c'est sûr. [00:13:32] Speaker B: C'est impossible qu'ils ne se soient jamais rencontrés pour parler de ça. [00:13:36] Speaker A: Encore là, on me dit qu'il y a eu beaucoup de discussions avec le PM, comme on dit. Ça passe plus avec son entourage, avec Martin Koskinen, avec le chef de cabinet. [00:13:43] Speaker B: Oui, mais à un moment donné, il faut que tu rencontres ceux... [00:13:45] Speaker A: Mais je ne suis pas ceux qui parlaient à Legault trois fois par année en réunion privée. [00:13:49] Speaker B: Non, mais je veux dire, les intentions étaient claires. [00:13:51] Speaker A: Ben oui, ça c'est sûr que tout le monde est au courant. [00:13:54] Speaker B: Ben c'est ça, puis 2022, lui-même l'a dit, l'a mentionné qu'il était déçu. Fait que l'intention est assez claire, merci. [00:13:59] Speaker A: En tout cas, je trouve quand même, l'autre affaire, c'est parce que tout ce qu'il va nous dire, pis là on va écouter des extraits, vous avez peut-être entendu ce matin, mais ça vaut la peine, pis c'est pas des extraits très longs. Je trouve quand même que dans tout ce qu'il dit, voici un exemple. [00:14:15] Speaker C: Quand on fait le saut en politique, à mon avis, il faut s'avérer une cause noble. On ne fera jamais pour notre tête personne et il faut que ce soit plus grand que soi ce qu'on défend. Puis moi je vous le dis, quand j'ai fait leçon en politique, je n'ai pas demandé à être ministre. Mais j'ai demandé à être rassuré quant au courage qu'on allait avoir pour faire les changements nécessaires. Puis j'ai tout essayé à l'interne. Dans le parti, auprès des cabinets, auprès des ministres, pis hier soir auprès du premier ministre, j'ai tout essayé pour ramener l'agenda taquiste. J'ai pas réussi, pis ma conclusion c'est que, ben si je peux pas regarder les électeurs de Saint-Jérôme dans les yeux, pis leur dire que le gouvernement fait actuellement les bons choix pour le Québec, ben il est temps que je parte. [00:14:56] Speaker A: T'sais pis, je dis ça parce que je le sais qu'Huri Chassain, c'est pas un cave. Youri Chassin, c'est un économiste, il a de la renommée, il travaille à l'Institut économique, c'est quelqu'un qui connaît ses patentes. Et pour moi, ce serait l'insulter que de me dire qu'il vient de réaliser ça. Tu comprends? C'est ça qui marche pas. Très rapidement, c'est sûr que Youri Chassin s'est senti pas à sa place. [00:15:25] Speaker B: C'est sûr qu'il a dit « Oh. [00:15:26] Speaker A: Attends, c'est pas ça que je pensais. » « Ah oui, vous faites ça, on fait ça, mais ça, c'est pas ça qu'on avait dit. » Écoute, le virement de la CAQ, ça a été quasi instantané. Surtout qu'ils sont arrivés au pouvoir, c'est quoi ce parti-là. C'était plus ça, là. Soudainement, deux, trois petits buffers qui ont essayé de nous passer sous le nez, genre les commissions scolaires, on s'en occupe. Finalement, c'est devenu des centres de services. Grosso modo, on a enlevé les élections, mais le reste, c'est resté la même structure, la même affaire. On a changé les cartes d'affaires et les pancartes, c'est bâtisse. [00:15:59] Speaker B: 4,25 cents pour une pierre. [00:16:01] Speaker A: C'est ça. Fait que t'sais, j'étais pas là. La CAQ, c'était pas... Ah oui, OK, c'était juste ça. Ah oui, OK. Ah, ah, ah. Finalement, on rajoute des couches de dé... Ah oui, finalement, on engage plein de monde. Ah oui, pendant la pandémie. Oh, vous aimez ça, vous autres, le contrôle du monde, hein? Oh, tabarnouche! Ils sont à watcher, eux autres! [00:16:16] Speaker B: Ça dépense, là, comme c'est pas possible. [00:16:18] Speaker A: C'est fou, là. C'est les dépenses en folie. [00:16:20] Speaker B: Y'en a des augmentations du salaire, là. Des choses qu'on peut pas se payer. [00:16:24] Speaker A: J'ai même de la misère, maintenant, les entendre critiquer Québec solidaire. J'suis pas sûr que ça serait pire. Étonnement, ça flope de tous les bords. [00:16:32] Speaker B: Ah pis on sait pas où va l'argent. [00:16:34] Speaker A: Ça coule à flot. Yori Chassain, je le sais qu'il est bon pis je le sais qu'il est intelligent. Et c'est pour ça que je pense que c'est impossible qu'il ait allumé dans... Mettons que j'y donne un range de... Tu sais, j'ai tout essayé à 6 ans. [00:16:48] Speaker B: Ouais, mais j'ai su que ça c'est comme n'importe... [00:16:50] Speaker A: À tous les jours, les cognards au parc. Qu'est-ce qu'on fait là? [00:16:56] Speaker B: Les dépenses? [00:16:56] Speaker A: Non! [00:16:56] Speaker B: Voyons. [00:16:57] Speaker A: 6 ans. [00:16:57] Speaker B: Il y en a ben aussi qui ont travaillé longtemps pis des fois là, tu restes parce que tu veux. Tu restes. Pourquoi tu restes? Parce que tu veux, parce que tu dis pis là on te fait miroiter que ça s'en vient. [00:17:05] Speaker A: Oui mais là, Pat t'as mané là. [00:17:07] Speaker B: Oui je sais. Oui mais, tu sais là, ça arrive à plein de monde dans leur milieu de travail, dans un travail où en bout d'un moment donné tu fais comme « Hey là là, il faut que t'atteignes, il faut que t'atteignes et le bout. [00:17:18] Speaker A: » Moi Pat j'ai un ami là qui veut se pogner une fille depuis 6 ans. Oui. Pis on lui présente d'autres monde super cool pis il veut rien savoir. Pis non, non, moi c'est Magali. Je veux Magali. Pis là, elle, tu lui dis, il a fait plein de promesses. Un jour, peut-être, petit clin d'oeil. Oh, j'ai mis mon gros décolleté, j'avais pas pensé qu'on était ensemble. [00:17:40] Speaker B: Pis là, après ça, quand... Ben là. [00:17:42] Speaker A: Après 6 ans, mais non mais je... Non mais quoi? Moi, quand il va allumer, je vais lui dire, man! [00:17:46] Speaker B: Ben oui! [00:17:47] Speaker A: Oui, mais... Ce gars-là, dans ma tête, je vais me dire, mais t'es ben cave! [00:17:50] Speaker B: Ben oui, mais on le réalise après, ça! [00:17:52] Speaker A: Oui, mais... Yuri Chassin, c'est ce que j'essaie de te dire. Je le sais que c'est pas un cave! [00:17:56] Speaker B: Non, non, mais... Non, mais quand t'es dans une situation, t'aspires à ce que ça soit toujours meilleur, pis là on te fait miroiter des affaires, pis là tu dis ok bon ben je vais rester, bon ben je m'en irai pas parce qu'il m'a dit qu'il allait faire ça, ben là il l'a pas fait, ok. Mais il a peut-être fait des petites affaires, ayant pensé il a reçu des postes là aussi. [00:18:12] Speaker A: Ah oui, mais ça change pas la vision du parti. [00:18:15] Speaker B: Il est devenu représentant du Secrétariat du Québec VP Black. Ça c'est du nanan. [00:18:20] Speaker A: Ça c'est la fille qui fait... Oh pis si on a failli s'embrasser, hein, tabarouette! [00:18:26] Speaker B: C'est pas très proche de tes lèvres. [00:18:28] Speaker A: Je peux-tu m'emmener chez vous? Non, je suis full fatigué. De toute façon, je t'aime beaucoup comme amie. OK, bye. Pis là, tu sais... Ouais, mais Suzanne, t'empêtes. Je vais y parler à mon chum, à un moment donné, je vais lui dire « tu te fais niaiser ». [00:18:38] Speaker B: Ouais mais quand, c'est ça que je t'ai dit, c'est qu'autour de toi là, on a beau te le dire... [00:18:43] Speaker A: Fait que toi tu considères que Youri c'est un naïf pas élitique. [00:18:46] Speaker B: Je pense qu'on réalise qu'il y a juste soi-même qui peut se sauver. Tu comprends? Fait qu'à partir du moment où tu. [00:18:52] Speaker A: Dis... Marc Belmore, ça y a tu pris six ailes? [00:18:54] Speaker B: Ouais mais on est tous faits différents là. [00:18:56] Speaker A: Non, non, mais moi, je prends l'exemple qui se réfère le plus à ce que moi, je pense. [00:19:00] Speaker B: Un moment donné, tu as le déclic. [00:19:01] Speaker A: Merci à l'auditeur qui dit Marc Bellemare, c'est pas précisé. [00:19:03] Speaker B: Non, non, mais je sais, mais on n'est pas tous faits pareil sur le même frame. Tu sais, il y en a pour qui ça va prendre une demi-seconde se réveiller. [00:19:10] Speaker A: On dirait que j'ai l'impression que le niveau d'opportunisme est beaucoup moins élevé chez Marc Bellemare que chez certains autres. T'sais, quelqu'un qui me dit « Oh, moi, je voulais pas être ministre, vraiment. » Ben ça, ça reste à vérifier, puis ça reste à prouver. Puis c'est improvable. Moi, je peux pas rentrer dans le cerveau de quelqu'un pour voir. Ben, t'sais, Marc Bellemont, c'est un maudit bon exemple, l'auditeur qui amène ça. Écoute, Marc Bellemont, il était ministre. Lui, il a eu son poste. Ça a pris quelques mois. Il a dit « Moi, je peux rien faire ici. » Hey, savez-vous quoi? Moi, je veux aider le monde dans la vie. Fait que, tchao bye! Je vais aller aider le monde. [00:19:45] Speaker B: Ben, fin, Vincent, j'ai l'oseau, il disait qu'il fera pas de politique pour ça. T'es meilleur à être en dehors de la politique pour changer les choses qu'à être à l'intérieur de la politique. Tu sais, tu vois? [00:19:53] Speaker A: Bref, you re-garn, ça le mettons là. [00:19:55] Speaker C: Pis il faut se souvenir qu'au départ, c'est un projet formidable de réunir des gens de tous les horizons pour relancer le Québec, de réconcilier la fierté pis la prospérité qui, à mon avis, vont de part. puis enfin sortir d'un modèle sclérosé, même usé à la corde, où c'est toujours le gouvernement qui prend tout en charge. [00:20:13] Speaker A: Tu sais qu'on n'a pas cette discussion-là si ce qu'il vient de dire là, ça arrive en 2020. Mettons que deux ans, tu sais, mettons que c'est donné deux ans, là. Je dis, OK, cool, il est allumé. Là, six ans plus tard, après qu'on ait eu un poste libre de ministre direct dans ses cordes, qui se soit pas fait même considérer. [00:20:33] Speaker B: Ben non mais c'est ça, là je pense que ça a été ça là. Le clou là. [00:20:36] Speaker A: Ben moi je pense que c'est pas mal juste ça. [00:20:39] Speaker B: Moi je pense que ça a été ça le dernier clou sur le cercueil. C'est qu'à un moment donné, là tu viens de frapper le mur, tu sais, allume vierge. [00:20:44] Speaker A: Ok. [00:20:45] Speaker B: Ben là je pense que ça a été le coup fatal. [00:20:46] Speaker A: Mais c'est correct. Pis c'est bon que je sois pas tout seul à dire ça parce que peut-être que je suis dans le champ aussi là. On sait pas, c'est dans sa tête là. [00:20:54] Speaker B: Ouais mais je peux pas croire que tout le monde Excusez, j'ai frappé mon micro. Trop d'émotion. J'aime croire que ce n'est pas tout le monde qui... On n'a pas le choix de se faire manger en partie par la machine. Ça, c'est indéniable parce que la machine est tellement grosse. Il faut l'assumer. Ce n'est pas en se fermant les yeux qu'on va pouvoir changer les choses. Maintenant que ça s'est dit, j'ose croire qu'il reste encore des fonds de conviction chez les gens et qu'on s'obstine à rester. Puis on s'obstine à rester. Puis oui, il voulait le poste de ministre. Possiblement, j'imagine, pour avoir les deux mains sur le volant puis pouvoir un peu changer les affaires, là. Pas juste pour son égo. Puis là, à un moment donné, le poste s'est ouvert. La semaine passée, Fitz, il est parti. Puis tu sais, juste à dire, je suis allée fouiller le « D'ailleurs », « Salutation à Lassna », qui est très à jour sur le poste de Youri Chassain, parce qu'on le nomme déjà dans sa description, député de Saint-Jérôme, indépendant. Fait qu'on est déjà à jour. [00:21:45] Speaker A: Puis tu sais, je voyais le... de faire deux ans que c'est prêt ça. [00:21:49] Speaker B: Tu sais pis on a déjà les dates de fin qui est aujourd'hui le 12 septembre. [00:21:53] Speaker A: Même le gars qui a écrit ça il devait dire voyons c'est bien long. Il s'en va pas Youry là. C'est moins le montant que c'est prêt là. [00:21:58] Speaker B: Ben écoute là dans ces fonctions, donc on parle déjà de fonctions précédentes étant donné qu'il est plus au sein de la CAQ. On parle entre autres de membres de la commission des finances publiques du 6 septembre 2024. Le 6 septembre là ça c'est la semaine passée. Jusqu'au 12. [00:22:12] Speaker A: Ouais. Le 12 c'est aujourd'hui. [00:22:15] Speaker B: Faites se démissionner le 4, OK? Le 6, je sais pas ce qui s'est passé, là. Mais la chicane, il y a eu quelque chose. Parce que si le 6, on l'a nominé en tant que membre de la Commission des finances publiques. Puis la Commission des finances publiques, là, on parle des compétences et finances, budget, administration du gouvernement, fonction publique, revenus, services. [00:22:36] Speaker A: C'est les gens Z sur l'argent du gouvernement. [00:22:38] Speaker B: Approvisionnement, régime de rente, etc. [00:22:40] Speaker A: Tout ce qui touche l'argent du gouvernement. [00:22:43] Speaker B: Écoute, il a été nommé, c'est déjà fini. Il vient d'être nommé, la semaine passée. [00:22:46] Speaker A: Ouais, mais c'est fini parce qu'il est parti. [00:22:48] Speaker B: Oui, je sais, mais... [00:22:49] Speaker A: Il a été nommé pour un bout, là, mais... Ben, c'est ça, c'est le nanane qui a essayé d'y passer. [00:22:54] Speaker B: Ben, c'est ça. [00:22:54] Speaker A: Ouais, Yori, finalement, c'est ça, là. T'as pas eu la job. On n'a même pas parlé. Mais... Garne, on a une belle place pour toi, là. La commission des finances. Va t'asseoir là, puis va perdre ton temps. [00:23:05] Speaker B: Moi, ça a pas passé, là-dessus. [00:23:07] Speaker A: Bon, ben là, ça a pas passé. Effectivement, ça a pas passé. L'autre affaire qui m'a un petit peu tiqué, C'est ce bout-là. [00:23:13] Speaker C: Je viens vous dire que je vais désormais siéger comme indépendant, que je quitte le caucus de la CAQ et que j'ajoute du même souffle que je compte finir mon mandat de député et que je ne veux pas me rejoindre dans un autre parti politique. [00:23:27] Speaker A: Tu vas finir ton mandat de député tout seul dans ton coin en mangeant du boudin. Mais ça fait six ans que t'essayes tous les moyens pour en revirer le bateau de la CAQ. Là, il te reste un gros deux ans, tu vas aller t'asseoir dans le coin et regarder le meu. Parce qu'un indépendant, c'est bien cute, mais ça sert à rien. T'sais, j'vous dis, y'a aucun... Si vous pensez que les oppositions ont un certain pouvoir, oui, là, présentement, QS essaie de se péter les bretelles en disant « Hey, on a fait passer une loi. » Ben oui, ça fait 15 ans que vous êtes là, t'sais, c'est bravo. [00:24:04] Speaker B: — Je suis pas d'accord avec ce que tu dis. [00:24:06] Speaker A: — Non. [00:24:06] Speaker B: Non, parce que je peux pas y en vouloir. Là, ils s'associent pas avec aucun parti. Ils s'en vont indépendants. Puis on dira ce qu'on voudra parce qu'on aime... C'est hyper facile des jugés politiques, et moi, la première, je le fais, OK? Mais quand même, il y a une partie de moi qui va souligner son courage parce que c'est pas évident, justement, d'en aller tout seul, au monde, à un endroit où pas mal tout le monde va le regarder croche. [00:24:29] Speaker A: Oui. Ben, oui. Ben, sais-tu combien les gens vont le regarder encore plus croche? Si tu veux vraiment te faire un regard de décroche, va-t'en avec le Parti conservateur. [00:24:40] Speaker B: Oui, mais... [00:24:40] Speaker A: Si tu veux vraiment donner un punch, là... Si le Parti conservateur, mettons, n'existe pas ou est familier. Tu sais, il y a 6 ans, le Parti conservateur, c'était 0,5 %. C'était un parti qui existait mais fantôme. Il y avait personne qui avait même espoir, qui avait même amené sa lèvre, cette affaire-là. Si le Parti conservateur n'existe pas, je suis d'accord avec toi, il n'y a pas de maison politique. Y'a personne qui dit la même affaire que lui nulle part. C'est pas QS, c'est pas le Parti libéral, c'est pas le PQ. Personne peut l'accueillir, puis donner des bisous, puis dire « Nous autres on pense comme toi, Youri ! » Personne, personne. Là, y'a un parti qui a reçu beaucoup de votes, mais qui, de par la nature de notre démocratie, a personne assis à l'intérieur. Tu veux rentrer tes idées dans la place ? Tu veux faire comme QS, faire voter des lois, parce que t'es capable encore de donner de l'influence, pis de... Y'a un parti pis y'est pas rentré dans la bâtisse encore. Personne veut qu'y rentre dans la bâtisse. Et ce parti-là défend toutes tes idées. Réduction de l'État, baisse d'impôts, baisse du fardeau fiscal, privatisation dans certains secteurs où ça dérape. Parce que je vous rappelle que Youri Chassain, c'était la privatisation de la SAQ. Ça c'était dans ses idées avant qu'il arrive à la CAQ. Pis là tu me dis que t'as tout essayé pour que la CAQ amène ces idées-là, pis tu t'en vas bouder tout seul dans ton coin. Pis y'a un parti qui est là, qui défend toutes tes idées, à qui tu pourrais permettre de mettre un pied dans la bâtisse pour, excusez, brasser de la merde. Mais lui là, y'a pas eu. [00:26:14] Speaker B: Le mal. [00:26:15] Speaker A: Moi, tu me parles de courage, j'aurais envie de te dire, pousse-lui ton courage mon ami, vas-y jusqu'au bout. [00:26:19] Speaker B: On va se dire la vérité aussi, je ne suis pas sûre qu'il se fait élire sous la bannière du Parti conservateur du Québec dans Saint-Jérôme. [00:26:29] Speaker A: Non. [00:26:29] Speaker B: C'est sûr. Ça, tu me parles d'opportunisme, de l'opportunisme pour le Parti conservateur. Celui-là étant dit, lui, il n'a pas le mandat de... [00:26:38] Speaker A: Il n'a pas changé, Youri. Quand il a été élu dans Saint-Jérôme, il avait ces idées-là et il le disait. [00:26:41] Speaker B: Oui, mais lui, il n'est pas là pour... [00:26:43] Speaker A: Les gens le connaissaient. [00:26:44] Speaker B: Il ne doit rien au Parti conservateur du Québec. [00:26:46] Speaker A: Non. Non, non, non, non. Il a le droit, là. Oui, il a le droit. Non, mais c'est juste dans la logique de « j'ai tout fait pis je veux que le modèle change. » Non, j'ai pas dit ça non plus. [00:26:55] Speaker B: Tu sais, lui, il s'en va indépendant pis après ça, là, juste parce que des fois on prend pour acquis qu'on partage les mêmes idées pis tout ça, pis encore une fois, là, tu sais, on jase, OK? [00:27:04] Speaker A: Ben oui. [00:27:05] Speaker B: Peut-être que lui, le parti conservateur du Québec, tel qu'il est présentement, ça ne lui convient pas. Pour plein de raisons. Soit pour le chef, je sais pas. Soit pour, je sais pas, il trouve que l'équipe est moyenne, fait qu'il veut pas. [00:27:17] Speaker A: Peut-être. [00:27:17] Speaker B: Tu sais, je sais pas. Il est tout seul, il sera pas meilleur. [00:27:19] Speaker A: Il va avoir zéro impact, il y a plus personne qui va lui parler. [00:27:23] Speaker B: Au moins, il va se gérer lui-même. [00:27:26] Speaker A: Oui. Mais c'est tout ce qu'il va faire. Il va pouvoir décider de mettre du. [00:27:30] Speaker B: Beurre de pinotte croquant aussi. Mais il est encore là, là. Il a gardé son poste. Il a pas démissionné. [00:27:33] Speaker A: Non, non, il est là. [00:27:34] Speaker B: Il s'est retiré de la CAQ. Mais il est encore député. Puis N.O.E., ça l'allait pas aller plus loin que ça. Il a bien compris. [00:27:40] Speaker A: Non, mais là, il a fini par comprendre. [00:27:42] Speaker B: Effectivement. Je trouve ça bien de le faire indépendant. Puis ça sera peut-être pas deux super belles années grandioses. [00:27:48] Speaker A: Non. [00:27:49] Speaker B: Mais au moins, quand je vais me lever le matin, je vais me regarder dans le miroir. Je vais aimer le reflet. [00:27:55] Speaker A: Ouais, mais t'sais, je vois pas qu'est-ce qui aimerait pas de refléter du Parti conservateur. Le Parti conservateur défend, de ce que je connais d'Huri Chassain, à peu près 90% de ses idées. [00:28:02] Speaker B: Ouais, mais c'est ça que je te dis, c'est parce qu'il y a... Ah. [00:28:05] Speaker A: Oui, peut-être qu'il y a quelque chose de personnel. Ça, je sais pas. Je peux pas aller plus loin. [00:28:09] Speaker B: Ouais, mais c'est ça, ça dépend. Si tu te dis, je sais pas, on jase, là. Tu rencontres le chef, tu rencontres Éric Duhamel, tu dis OK, c'est quoi tes futurs députés, ou pas députés, mais aspirants, qui qui va se présenter, puis tu trouves que bof, c'est assez moyen. J'ai aucune idée. C'est juste qu'il y a une multitude de facteurs qui font en sorte que tu t'assises pas nécessairement à un parti. C'est sûr qu'il y a étudié, là. [00:28:32] Speaker A: Effectivement, il peut y avoir plein plein d'affaires. [00:28:35] Speaker B: Je vois pas trop, tu sais, parce. [00:28:36] Speaker A: Que j'essaie depuis que tu dis ça, de voir qu'est-ce qui pourrait ne pas plaire à Youri Chassain au Parti conservateur, à part quelque chose de personnel. Mettons, quelqu'un dans la haute structure qu'il aime pas, là. Ça se peut aussi, là. Quelqu'un avec qui il s'est déjà pogné, il a eu une chicane ou je sais pas, là, tu sais. Ça se peut, là. Mais sinon, idéologiquement, je vois pas pantoute. Qu'est-ce qui fitte pas entre les deux. D'ailleurs, beaucoup de gens trouvaient ça, trouvaient que Youri Chassain à la CAQ, c'était une anomalie. Ça marchait pas. Tout le monde disait « ce gars-là c'est un conservateur ». C'est pas un caquiste. [00:29:11] Speaker B: Faudrait demander qu'est-ce qu'il fait en sorte. [00:29:12] Speaker A: J'aimerais ça y parler évidemment. Max va être là-dessus. Tout le monde aimerait ça y parler. [00:29:16] Speaker B: Il y a des raisons, étant donné qu'il a pas fait le mot. [00:29:19] Speaker A: Effectivement. Bon, ok. À part de ça, Yuri, bonne chance. Écoute, bonne chance. Je te souhaite la meilleure. [00:29:25] Speaker B: Est-ce que tu veux en avoir un troisième? Un troisième? Bien, toi. [00:29:29] Speaker A: Bien non. Quand quelqu'un dit troisième, je pense tout de suite à ça. [00:29:34] Speaker B: Non mais troisième ce mois-ci à troisième départ? [00:29:37] Speaker A: Ah ben là ça, c'est la roulette caquiste. À qui la suite? Qui le prochain? On sait pas. Tant qu'à être dans les affaires. Ah je vois le temps avancer. J'arrive pas à le temps de parler de ça. Collin, Debin. Ah je peux pas. Regarde l'heure. Regarde l'heure, les choses. La vie va vite tabarouette. [00:29:55] Speaker B: Faut-tu qu'on recommence à 11h30, coudon? [00:29:57] Speaker A: On pourrait faire ça. Mais non, je veux pas enlever le temps, Pierre. Mais non. Ok, d'accord. On va y aller d'abord en changement de palier. On va descendre d'une coche vers le municipal. Ah ben, ah ben, ah ben! Quelle surprise on a eue ce matin, hein? Quand le journal de Québec nous a appris que la communauté métropolitaine de Québec Juste avant de poursuivre, il faut quand même que je mette en contexte, la Communauté urbaine de Québec, c'est pas juste un titre comme la région métropolitaine, c'est un organisme qui existe. La Communauté urbaine de Québec, pardon, la CMQ, c'est 28 municipalités, MRC, réunies sous une espèce d'organisme pour gérer des trucs un peu plus régionaux. Donc il y a 28 maires qui siègent sur ce comité-là. Et le président de la CMQ, la Communauté Métropolitaine de Québec. [00:30:53] Speaker B: La big boss. [00:30:53] Speaker A: Ben c'est le boss, c'est le boss de la grosse ville de la place. Donc c'est Bruno Marchand. Et là je recommence ma nouvelle. La Communauté Métropolitaine de Québec, Bruno Marchand. Réfléchi, réfléchi, on y revient. à l'idée d'imposer une contribution de 3 cents le litre de carburant. [00:31:16] Speaker B: Ah, c'est trop cute! [00:31:18] Speaker A: Comme à Montréal. La neige est sale à Montréal. Pareil. Seule ville, by the way, qui a une surtaxe de 3 cents. L'autre région qui a une surtaxe de 1 cent. c'est la région de Gaspé-Île-de-la-Madeleine. Hé, il se passe de quoi à Gaspé. Très accroché sur le modèle fait payer le monde. Je sais pas si c'est l'habitude avec les pêches ou je sais pas. Il y a quelque chose en Gaspésie de... Ils ont la taxe facile. Ah oui, oui. [00:31:53] Speaker B: C'est pas... [00:31:53] Speaker A: C'est taxe d'un bord, taxe de l'autre, taxe les touristes, taxe l'essence, taxe la beauté du paysage, taxe le rocher, taxe, taxe, taxe. Bref, la seule autre ville, quand on parle de ville, qui taxe l'essence, c'est Montréal. Et là, il y a une petite chicane de mots. Puisque les, comment on dit ça, les contacts, les ressources du journaliste, du journal qui est à Yèbe, moi là, lui disent que c'est une demande qui a été faite. On aurait demandé, la communauté métropolitaine aurait demandé au gouvernement du Québec d'accepter qu'eux imposent une taxe de 3 cents de plus le litre de gaz pour les gens de la grande région de Québec. Et la nouvelle, c'est que le gouvernement, c'est ma première fois, a refusé de taxer encore plus les gens de la région de Québec. Je vous rappelle, tout le monde s'en rappelle, mais juste pour inclure ça dans la discussion, qu'à cette semaine, on vient de nous garrocher trois fois le prix de la taxe sur l'immatriculation qui est maintenant à 90$. Donc dans la même semaine, on a Bruno qui nous garroche une taxe d'immatriculation trois fois supérieure à ce qu'elle était à 90$. Et on apprend qu'il a demandé aussi une surtaxe sur le litre d'essence. Tout ça pour le transport en commun. Mais c'est pas pour payer déficit. C'est pour des nouveaux projets. [00:33:20] Speaker B: Pis y'a pas aussi, on en parle pas là, mais Lévis quand on paye, y'a une partie aussi qu'on envoie à Québec pour... [00:33:27] Speaker A: Mais y'a toujours une partie des taxes qui s'en va au transport en commun. [00:33:30] Speaker B: Ben c'est ça, mais y'a une partie que Lévis prend pas, mais qu'on envoie du côté de Québec. [00:33:36] Speaker A: Je sais pas ça. [00:33:36] Speaker B: Oui, je vais te retrouver. [00:33:37] Speaker A: Parce que je sais qu'il y a une taxe sur l'essence pour ça, mais quand on dit trois scènes, c'est trois scènes de plus. [00:33:42] Speaker B: Là, je parlais des... pour financer le transport en commun, les plaques d'immatriculation. Ok, ça, ça n'a pas rapport. [00:33:49] Speaker A: Là, on parle du litre d'essence. Il y a juste une ville qui fait ça, c'est Montréal. Et Québec, évidemment, Marchand voulait être le deuxième. Après Valérie, quel grand succès. On voulait se mettre dans la file. Vite, dépêchons-nous, on va être la deuxième grande ville du Québec à taxer l'essence encore plus. D'un extense, by the way, sur lequel on paye quoi, à peu près 40% de taxes? [00:34:08] Speaker B: Oui, exact. [00:34:09] Speaker A: OK, c'est pas grave, on en rajouterait une petite couche. Ça serait bon d'arriver, kiff kiff, half and half. Ce serait bon. Moitié produit, puis moitié taxe. Pourquoi pas? T'as pas remarqué... Ça prend du courage, by the way, de faire ça. [00:34:23] Speaker B: T'as pas remarqué que quand t'en donnes plus, parce que là, c'est factuel, hein. [00:34:27] Speaker A: Tout ce qui manque... Ah, les services sont meilleurs? [00:34:29] Speaker B: Ben, c'est ça. Non, mais c'est parce que... Non, non. [00:34:31] Speaker A: L'Autobus à matin, là, ça roule, là. [00:34:33] Speaker B: Je veux dire, depuis toutes ces années où on en donne plus parce qu'il en manque toujours, mais on met personne dehors... [00:34:41] Speaker A: Ils sont bons. C'est nos meilleurs. On est sur la corde. [00:34:43] Speaker B: Et nos corps peuvent être payés 2, 3, 400 000$. [00:34:47] Speaker A: Les salaires que Moray a sortis sur les... Ça nous prend un meilleur, sinon le privé va nous les voler. Êtes-vous malade? Pensez-vous qu'une compagnie privée va regarder dans votre staff du monde payé à 325 000$ puis à 280 000$ avec un déficit de quoi? On est rendu à quoi le déficit du RTC? [00:35:08] Speaker B: Je pense qu'on s'en va pas vers le 180 millions pour 2025 quand on va remettre le rapport. [00:35:13] Speaker A: Plusieurs millions. On va y aller prudemment. On va pas dire des mauvaises infos. Mais c'est payable, OK? C'est pas quelque chose qui fait de l'argent, c'est pas quelque chose qui est bien géré. C'est des déficits après des déficits après des déficits sans arrêt. Même que maintenant, la spin politique, c'est de nous dire que c'est normal. Le transport collectif, c'est normal que ça fasse des déficits. OK, déficit de 100 000 peut-être. Le déficit de millions et de millions empilés l'un après l'autre, qui doit être remboursé à même l'argent des contribuables tout le temps, ça c'est pas normal. [00:35:44] Speaker B: 30 millions, c'est parce que mon 180, c'est l'entièreté des transports. [00:35:47] Speaker A: C'est cumulatif, c'est ça que j'allais dire, ça c'est la dette. [00:35:49] Speaker B: Exactement, c'est 30 millions. [00:35:50] Speaker A: C'est le cumulatif de toutes les agences de transport. Donc 30 millions. [00:35:54] Speaker B: 30 millions déficit anticipé de 30 millions intercés en ORT en 2024. [00:35:57] Speaker A: Pensez-vous vraiment qu'une compagnie privée qui va dire « Hey toi tu gagnes 280, il m'a donné 300, tu gères ça sur la scène. » Arrêtez, là. Arrêtez. C'est des jobs à 120 000, max. Max. T'es gestionnaire d'autobus, là. T'as su, là, 120 000. Sinon, sais-tu quoi? Prends-toi et t'accompagnes pis arranges-toi. T'sais, 322 000. C'est un salaire de médecin, je vois le verre. Pour gérer une patente qui paye 30 millions de dollars par année. Bref. là, Bruno se défend. Oh non, non, c'était pas une demande! C'était pas une demande. Bon, non, c'était des discussions, là. Oui. Fait que vous aviez l'intention de le demander. Non, non, non. OK, puis pourquoi c'est venu au ministre? Pourquoi c'est venu au Conseil des ministres? Pourquoi le gouvernement a eu accès à ça? Et que les sources, puis en passant pas juste les sources de Tailleb, j'ai d'autres gens aussi qui me disent que ça a vraiment été une demande qui a été faite officielle. Hey, pensez-vous qu'on pourrait monter le gaz de Trois-Seine? Là, on essaie de se défiler. Le cabinet du maire a envoyé un message. « Il y a eu des discussions cet été entre le CMQ et le gouvernement, mais aucune demande officielle. » Ben voyons. Vous avez josé de ça de même, là. Hey, 300 de le litre, si t'en penses, toi. Voyons, si t'es rendu à en parler avec l'autorité supérieure, c'est parce que la discussion est plus qu'une discussion. On est rendu dans le... on va aller tester l'eau, là. Pensez-vous qu'on pourrait, là? On pourrait-tu un petit surtax de 3 cents? Et Dieu merci pour une rare fois, la CAQ a dit non, là. [00:37:41] Speaker B: Ah ben je pense que la CAQ... [00:37:43] Speaker A: C'est parce que ça y est, elle. [00:37:43] Speaker B: Aurait pensé sur le dos. Non, non, mais c'est parce que la. [00:37:46] Speaker A: CAQ... Parce que Bruno, lui, aussitôt qu'il serait fait avec Rexa, il aurait dit « Ah ben c'est la CAQ qui. [00:37:50] Speaker B: A accepté, elle va... » Non, mais je soupçonne que la CAQ a dit non tout simplement parce que s'il y a bien une place où tu peux pas augmenter des taxes, OK, pis que la population est bien, bien, bien, bien sur une grosse nerf avec la CAQ, c'est bien la région de Québec. [00:38:05] Speaker A: Ben oui. Fait qu'ils ont dit non non. Non mais je te le dis, ça serait, pis on la comprend maintenant la façon de faire de Bruno Marchand, il aurait pitché le singe à la CAQ. Il aurait dit ça. Ah ben là nous, on a mis des pistes de solution, pis la CAQ a dit que c'était correct 3 scènes. La CAQ a dit non non non, on a joué dans le film, ça va être correct. Non, laisse faire. Donc, il n'y a pas de limite. Il n'y en aura pas de limite. Pour arriver à leur fin, et leur fin étant, je sais pas trop, une genre de bouillie de sauver la banquise avec des déplacements écologiques, durables, il y a une espèce de mantra qui vient avec ça que j'ai pas appris par coeur encore. Il n'y en aura pas de limite. [00:38:50] Speaker B: Je pense qu'on est dit pour quelqu'un d'un peu plate pis que lui il compte dans son bureau. [00:38:55] Speaker A: Ouais c'est juste ça. Pis qu'il dit ouais c'est ça, ici il y a quatre fonctionnaires de trop. Dans ce département-là il y en a dix. Et ça ces deux dépenses-là, l'année prochaine on n'en aura pas. Pis on va couper ça. Ah pis c'était là, ici ça. Ah pis les pistes cyclables on n'en entretient plus ça l'hiver. Ouais mais ça c'est plate là. OK. Lui, il est pas parti pour la gloire. [00:39:18] Speaker B: Pis c'est la soumission qu'on a eue pour à peu près un million pour gérer des voyages. Ça vous coûte quoi? On a pas les moyens. [00:39:24] Speaker A: On va mettre un fonctionnaire là-dessus, il va réserver des chambres d'hôtel. Pis les 2000 arbres que vous avez collés à 735$, on les achètera pas. [00:39:34] Speaker B: Non, on va aller les acheter à l'unité. [00:39:37] Speaker A: Je vais les acheter, ils sont à 19$. Je vais les acheter moi-même, je vais les mettre sur ma carte de crédit, vous me mettez ça sur mon compte de dépense. Vous me rembourserez. Puis on va les faire planter par l'école bleue de la ville. C'est correct? Ça prend ça, là. C'est ça que ça prend. Ça prend quelqu'un qui va faire ça. [00:39:51] Speaker B: Ça prend quelqu'un qui veut faire ça parce qu'il a à cœur ses citoyens. [00:39:56] Speaker A: Parce que là, toutes les dépenses... Hé, Renaud Labrecq, là, c'est un bijou, faut pas le perdre. D'ailleurs, tu lui diras que je suis rendu, que j'ai doué au moins trois, quatre billets. À chaque fois qu'il me sort une nouvelle de même, j'ai doué une grosse billet, OK? Je te le dis, l'été prochain, il se payera pas de billets. Moi, tout est payé. Quoique je connais pas son degré d'alcoolisme. Mais, écoute, à toutes les fois qu'il sort des affaires, c'est de l'argent qu'on peut couper de main. [00:40:21] Speaker B: Oui, exact. [00:40:23] Speaker A: Vous l'avez peut-être pas entendu, là. Claquement de doigt. [00:40:25] Speaker B: Wow. [00:40:26] Speaker A: Tu sais, tu fais juste un responsable, pis... Pas un nouveau, là! Engagez pas quelqu'un à 350 000, là. Prends quelqu'un, là. Choisis ton employé qui a le plus de logique dans la guerre. Fais-y passer toutes, toutes les appels d'offres. Ouais, ça, là, c'est parce que j'ai vérifié, là, ça a pas de bon sens. Ils vendent ça 19 piastres, ces arbres-là. On peut pas payer ça 735. Merci, Jacques. Ouais, ça on le fera pas. Juste ça, juste les dépenses, les appels d'offres qu'on passe ici à chaque semaine. Et j'ouvre encore une fois la parenthèse, hey les autres médias, je vous ai donné la permission là. Prenez-les, pis nommez-nous pas parce qu'on le sait que nous nommer ça vous donne la gale là, semble-t-il, ou je sais pas quoi, une maladie honteuse comme disait Bruno Marchand. Nommez-nous pas. Je sais que vous nommez toutes les autres citations pour des niaiseries là. Tsé, hey, on a traité marchand de marchand de taxe tel qu'entendu sur les ondes d'une radio qu'on nomme, hey, ça c'est de la nouvelle ça. Là, nommez-les toutes, là, nous autres, nommez-nous pas. Mais de grâce, passez l'info au monde. Y'a encore du monde qui pense qu'on est des canards boiteux pis qu'on est infectieux, là. Ils nous écoutent pas, mais ça me dérange pas. Ils ont le droit de penser ce qu'ils veulent de nous autres, mais la nouvelle doit être passée. Puis avec les bons chiffres, c'est possible. Parce qu'il y a eu un essai la semaine passée, mais la journaliste n'a pas donné les bons chiffres. Et c'était en fin d'article à la fin comme si c'était un détail. [00:41:54] Speaker B: Puis c'était pour dire que les dos d'âne, c'était une bonne idée. [00:41:56] Speaker A: Je me rappelle de cette époque où les grandes pages, les grandes premières pages, les unes du Journal de Québec, c'était, là je donne un exemple, 735 $ pour une pousse d'arbre. [00:42:10] Speaker B: Oui. [00:42:10] Speaker A: Là c'était écrit gros de même. [00:42:12] Speaker B: Oui, effectivement, c'est vrai. [00:42:14] Speaker A: Hé, c't'un front page, ça! [00:42:16] Speaker B: Mais ça va revenir! Moi, je pense qu'on est sur le bord que ça revienne parce que là, les gens ont de plus en plus faim. Je parlais avec un entrepreneur ce matin, puis ça fait quelquefois que j'en glisse un mot, mais ça, c'est un autre qui me disait, « Hey Pat, au point de vue du Canada, dans les commerces, on parle de baisse dans les ventes de 30 à 40 %, et pour certains, c'est même 50 %. » Et lui, c'est un entrepreneur où il y a plein de sortes de business. Il n'est pas concentré dans une sorte. Exemple, on va dire, j'invente, construction et restauration. Il est dans les deux. Il dit, peu importe ma business, Il y a une baisse. Là, je pense que ça va revenir parce qu'eux autres même, dans les médias, on va commencer à avoir faim aussi. Le portefeuille, il finit par baisser pour tout le monde. Quand t'es moins rentable. Fait que là, je pense qu'on va peut-être se resserrer et remettre le focus sur l'économie, j'ose croire. Parce qu'il y a des dépenses farfelues qui nous passent comme ça en dessous du nez. Nous autres, on les déterre. Puis ça reste là comme si ça existait pas. Après ça, on dit qu'on a coupé partout. [00:43:28] Speaker A: Non mais lui il nous dit ça là. Bruno Marchand nous dit. [00:43:31] Speaker B: C'est pas vrai? [00:43:31] Speaker A: Nous autres à toutes les semaines, on sort des... Pierre a fait la nomenclature un matin, j'étais impressionné moi-même du travail de Renaud. Des dos d'ondes à 8000$, des bornes de recharge électrique à 22000$, alors que ça vaut quoi, 40000$. Les dos d'ondes en passant dans des municipalités, on a payé ça 500$. pis ça c'est des milliers de dollars. [00:43:53] Speaker B: Combien de technologie? [00:43:54] Speaker A: Des arbres à 735$ qui valent 19,99$ à la même pépinière. [00:44:00] Speaker B: Oui. [00:44:01] Speaker A: C'est une après l'autre et le gars que j'aimerais bien avoir en entrevue parce que j'ai plein de nouveaux sujets pour discuter avec lui, le gars nous dit sans rire là, le ménage est fait. [00:44:16] Speaker B: Non, non, non, ben t'sais, je veux dire, je vais bien là, mais il y a quand même eu des tasses. [00:44:20] Speaker A: Le ménage est fait. [00:44:21] Speaker B: Des tasses d'acheter par le RTC, là. On disait qu'on avait pas d'argent, qu'on allait avoir une dette, pis on a quand même eu la brillante idée qui a été approuvée. [00:44:29] Speaker A: Ben oui, des tasses. Pis ça, c'est vieux, là. Les courriels, la semaine passée. 70 000$ par année pour des courriels. Pour les chauffeurs de bus qui ont déjà un système intranet pour se communiquer pis pour avoir leurs heures pis leurs affaires, là. [00:44:43] Speaker B: 2000 tasses. 2000 tasses. [00:44:47] Speaker A: Fait que le ménage est fait. Don't think so. I don't think so. Et c'est plat parce qu'il faut vraiment aller en pause, je veux pas me mettre dans le trouble pis rocher tantôt. J'aurais même pas le temps de vous parler d'un terrain que la Ville a acheté 1,5 million de dollars. Et là quand je dis terrain, c'est une bande de terrain sur le bord du chemin de fer. Je sais pas trop qui d'autre aurait pu acheter ça. La Ville a acheté une bande de terrain qui appartenait au CN pour 1,5 million. Le CN a acheté ce terrain-là du fédéral il y a 20 ans pour la coquette somme de 1 dollar. Ben voyons, mais ça a donc bien. [00:45:23] Speaker B: Pris de la valeur. [00:45:26] Speaker A: Hey CN! T'as fait une belle passe là. Tu pourrais effacer ce taux de graffiti sur mon ponceau. [00:45:32] Speaker B: Jésus t'aime. [00:45:33] Speaker A: Jésus t'aime, Jésus revient. Es-tu prêt? [00:45:35] Speaker B: Mais là, je comprends pas, JC. Faut aller en pause. T'as pas besoin, je comprends. Colline, on dirait que t'exagères. [00:45:42] Speaker A: Non. La Ville de Québec a acheté une bande de terrain. Parce qu'il y a un tuyau dans la bande de terrain. Pis quand ils ont fait la vente il y a 20 ans, ils ont pas levé la main pour dire qu'ils auraient besoin d'une servitude. [00:45:55] Speaker B: Pour pouvoir aller faire des réparations. [00:45:56] Speaker A: Pour pouvoir aller réparer le tuyau. Fait que là, le CN dit, ben non, tu peux pas passer, c'est chez nous. Il y a aucune servitude dans mon contrat. [00:46:05] Speaker B: Fait qu'il a vendu. [00:46:07] Speaker A: Fait qu'il dit je vais te l'acheter. Parfait, c'est 1.5 millions. Pis la ville a payé ça. [00:46:11] Speaker B: Incroyable. [00:46:16] Speaker A: Mais le ménage est fait. Pis là, ben écoute, c'est pas de la faute à Marchand. On parle d'une ancienne... Écoute, en 2003, c'était qui le maire de Québec? C'était-tu la mairesse Boucher? C'était-tu... même pas, je pense que t'as même pas encore rendu ça. C'était-tu Jean-Paul Lely encore? [00:46:28] Speaker B: Faut dire ça, mais... Ça ferait du sens. 2003. Bon, j'aimerais essayer de dire ça rapidement. [00:46:38] Speaker A: Maire de Québec. En tout cas, peu importe. À l'époque, quand ça passait, il n'y a pas un fonctionnaire qui a levé la main. Vous savez, c'est parce qu'ils ont l'état de leur réseau de tuyaux. Normalement, quand tu communiques, « Ouais, on va vendre le terrain une pièce. Woup, woup, woup, woup, woup! [00:46:52] Speaker B: » OK, mairesse de Québec, oui. De novembre 2005 jusqu'à son décès en 2007. [00:46:57] Speaker A: OK, fait que c'était avant. C'était en 2003. Fait que c'était Jean-Paul Lalier. Bon, il y a personne qui a levé la main à la municipalité pour dire « nous autres on a besoin d'une servitude ici ». Fait qu'on vient de payer le prix encore une fois de l'incompétence, si je m'excuse, c'est ça le terme que j'ai dans la tête, de la fonction publique municipale. Qui a pas levé la main, qui a pas mentionné qu'il y avait des tuyaux là, qu'il y avait une canalisation, qu'il y avait besoin de passer. Fait que c'est pas grave, ça a juste coûté 1,5 million aux payeurs de taxes. Midi 49, faudrait bien aller à pause. 88-670-9098 si vous voulez nous rejoindre par texto, c'est la meilleure façon de le faire. Pis je le dis parce que c'est vrai là, c'est parce que des fois pendant le show, il y a du monde qui m'écrivent des courriels, des messengers, pis je les livre bien trop tard. J'aurais aimé ça les avoir avant. L'idéal, c'est le texto pendant le show quand vous voulez réagir. Je vous le dis, il n'y a pas de meilleure façon. Des fois, il y en a peut-être qui se disent, je vais y écrire personnellement. Mais ça, personnellement, des fois, je prends ça après le souper. Donc l'idéal, 418, c'est 709098. On fait une pause et au retour, on a invité une autre belle histoire de la société québécoise.

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