Conception technique d'un brise-glace polaire: est-ce la construction se fera à Québec ?

September 16, 2024 00:20:36
Conception technique d'un brise-glace polaire: est-ce la construction se fera à Québec ?
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Sep 16 2024 | 00:20:36

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La chronique de Gary.

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[00:00:08] Speaker A: Radio... X. Gary? [00:00:24] Speaker B: Salut! [00:00:24] Speaker A: Salut! [00:00:25] Speaker B: Hey! [00:00:26] Speaker A: 13H24, on est là. Gary est là. [00:00:29] Speaker B: Hey, t'as un beau gilet de baseball, là. [00:00:30] Speaker A: Hein? Capitale. [00:00:31] Speaker B: Avec la fleur de lait, ça me rappelle Ménardique. [00:00:33] Speaker A: Champion. Ça, c'était le chandail il y a deux, trois ans, je pense. Avec les manches jaunes. Il est vraiment beau. [00:00:38] Speaker B: On est des vrais champions, là, Québec, là. [00:00:39] Speaker A: Ça n'a pas de bon sens. [00:00:40] Speaker B: C'est un championnat. [00:00:41] Speaker A: Non, non, c'est un championnat. C'est dix championnats, dont trois dans les trois premières saisons dans la Nouvelle Ligue. Incroyable pour le thème! Ça mérite un thème. Gary! Gary, Gary, Gary! J'avais quasiment les larmes aux yeux. J'en regardais vers le vide. Hier, après la victoire des Capitales, j'avais regardé les faits saillants. Pis là, ma blonde a dit « Ça t'émeut, hein? » Non, ce qui m'émeut, c'est qu'il y a plus de baseball jusqu'au mois de mai. C'est le fun, hein? On y va en famille, nous autres, pis c'est vraiment des beaux moments. [00:01:18] Speaker B: Il y a pas d'autres sports de ligne qui te font triper autant, mettant. [00:01:21] Speaker A: Le football américain, le hockey sur glace? [00:01:23] Speaker C: Ben, pas qu'il y ait pas, c'est. [00:01:25] Speaker A: Parce que... Ben, moi, oui. Ben, local, il y a ça, mais moi, oui, mais... Ce qui est magique avec le baseball, c'est que là, j'ai réussi à convertir toute la famille. Même ma petite fille. Bon, faut qu'elle amène un toutou, là. [00:01:38] Speaker B: Ça ferait de la barbe à papa. [00:01:40] Speaker C: Non, mais tu t'obstines pas pour qu'elle vienne. [00:01:42] Speaker A: Non, elle aime ça. Elle vient, elle sait qu'elle va manger ses doigts de poulet. Elle aime ça, elle aime l'ambiance. Elle claque ses bêbles des enfants, elle claque les mains. Fait que j'ai pas ça, effectivement, dans un autre sport. [00:01:56] Speaker B: Kapi est là. [00:01:57] Speaker A: Capi, le roi du stade. [00:01:59] Speaker C: Pis oui, qui vient dire des bonjours. [00:02:01] Speaker A: Pis oui, qui vient s'asseoir dans les marches, jaser avec nous autres. Non, non, mais y'a pas... T'sais, j'ai pas ça, non, effectivement. Mettons que je vais au hockey, c'est sûr que ma petite fille, là, elle boude. Elle veut rien savoir, ça l'intéresse pas pantoute. Fait que c'est vraiment... J'ai converti une activité que moi j'aime beaucoup en activité familiale. Bravo papa! Blonde, je pense, qui est encore plus fan que moi. [00:02:21] Speaker B: Bravo papa! [00:02:22] Speaker A: T'sais, ma blonde, elle se lève, elle crie, «Hey, orbite de merde!» pis on en fait malade. [00:02:27] Speaker B: Calme-toi, chérie, calme-toi. [00:02:28] Speaker C: Complètement crackpot. [00:02:30] Speaker A: C'est moi qui dis «Assieds-toi, assieds-toi.» On. [00:02:32] Speaker B: Va nous chercher huit bières. [00:02:34] Speaker C: À deux. [00:02:35] Speaker A: À deux. On veut vivre ça à jeun, ces moments-là. Une belle affirmation. Qu'est-ce qu'on a dans le menu, Gary? [00:02:43] Speaker B: De tout frais, ce matin, j'avais quand même un avant-midi plutôt chargé. Trois points de presse, Jack Smith, Claude Villeneuve, Éric Duhem avec Adrien Pouliot. Mais tout juste avant, bonne nouvelle pour les gens qui travaillent à la dévie, on va le dire comme ça. Il y a un point de presse qui est prévu à 13h avec M. Duclos et M. Drainville. Et on a le cas de M. Drainville, il est particulièrement heureux en ce beau lundi matin. Un contrat de 16 millions. accordée par la garde côtière canadienne, la construction d'un brise-glace polaire, mesdames, messieurs. Mais en fait, ce qu'on ne sait pas pour l'instant, c'est que 16 millions, c'est juste pour la conception technique. Est-ce qu'on fera la conception technique ici à Lausanne et la construction dans un pays comme la Norvège? Parce que c'est ça, la Dévie a acheté dernièrement un chantier dans un pays scandinave. Et ce chantier-là a l'expertise pour ce genre de bateau-là. Donc, il y a comme une espèce de... On est comme dans l'incertitude présentement. Est-ce que c'est juste le design qu'on va faire ici à la Dévie ou encore la construction? Trésor, point de presse. [00:03:41] Speaker A: Moi, je suis bien content. Pour les travailleurs de Lévis, je suis bien content qu'il y ait de la job, que ça continue et que ça roule. C'est juste que je ne me souviens pas la dernière fois que la Dévie a eu un contrat privé. C'est parce que c'est juste des bateaux de la garde côtière, de l'armée, des traversiers, de la Société de traversiers du Québec. C'est juste des contrats publics. Peut-être c'est le même, là. Peut-être que nous autres, les bateaux, ça se paye au public, là. C'est juste que je cherche des contrats vraiment où il y a du nouvel argent. Un nouveau Louis-Joliet, je sais pas, une compagnie de croisière qui colle un bateau à Lévis. J'ai pas de souvenirs de ça, là. [00:04:19] Speaker B: Je te fais entendre ton préféré, M. Drenville. [00:04:21] Speaker A: C'est une bonne nouvelle pour toutes les régions du Québec parce qu'il y a des entreprises dans toutes les régions du Québec qui sont liées au naval, qui vont être des fournisseurs dans la construction de ce brise-glace polaire. C'est des bonnes nouvelles parce que c'est des très beaux emplois. Ça va créer évidemment de la prospérité. Ces brise-glaces-là vont nous aider à patrouiller le fleuve, à assurer notre souveraineté parce que les Russes, les Chinois évidemment ont des ambitions dans l'Arctique. [00:04:42] Speaker B: Oh yeah, on parle de Chine, de Russie. Ben oui, là on est rendu dans. [00:04:45] Speaker A: La guerre avec la Russie. Je sais pas. Mais c'est bonne nouvelle, je le répète. Je suis content parce que ça assure des jobs et des jobs de qualité quand même. Mais je comprends juste pas comment ça, nous autres, jamais un privé vient faire bâtir un bateau ici. C'est toujours de l'argent public. [00:05:04] Speaker B: C'est toujours de l'argent public. C'est toujours de l'argent public. C'est toujours de l'argent public. [00:05:08] Speaker A: C'est toujours de l'argent public. C'est toujours de l'argent public. [00:05:10] Speaker B: C'est toujours de l'argent public. C'est toujours de l'argent public. C'est toujours de l'argent public. C'est toujours de l'argent public. C'est toujours de l'argent public. C'est toujours de l'argent public. C'est toujours de l'argent public. C'est toujours de l'argent public. C'est toujours de l'argent public. C'est toujours de l'argent public. C'est toujours de l'argent public. C'est toujours de l'argent public. C'est toujours de l'argent public. C'est toujours de l'argent public. C'est toujours de l'argent public. C'est toujours de l'argent public. C'est toujours et on avait prévu de faire dodo sur les lieux de la manifestation qui est située au parc de l'Amérique française, juste à côté du Grand Théâtre de Québec. Donc on avait pensé de faire un campement de 24 heures pour signifier aux maires et aux instances qu'il y a un problème de logement ici à Québec. Elle a été très surprise de voir qu'il y avait plusieurs policiers qui étaient mobilisés pour empêcher le campement. Je te la fais entendre. [00:05:56] Speaker C: Bon, il y avait une manifestation planifiée par le FRAPU qui était censée être une manifestation avec un campement. Les organisateurs avaient fait les demandes depuis des mois pour faire cet événement-là. Quand je suis arrivée, parce que c'était une manifestation familiale avec mon enfant, j'ai été assez surprise à voir qu'il y avait une vingtaine de policiers sur place qui interpellaient les personnes qui étaient là. [00:06:23] Speaker A: Attends un peu, là. Je comprends pas. J'ai compris dans l'ensemble. Je veux juste savoir, tu peux faire une demande de manif avec quand, mais... [00:06:34] Speaker B: En fait, il faut que tu donnes ton tracé. C'est-à-dire qu'on va aller virer à Saint-Cyril, René-Lévesque, on va aller faire ci et ça. Et eux, là, ce qu'ils avaient... [00:06:42] Speaker A: Ils ont pas de tracé, les autres, c'était une occupation, finalement? [00:06:44] Speaker B: Occupation de 24 heures. [00:06:45] Speaker A: Fait que tu peux faire une demande. Moi, je vais occuper un parc, pendant deux mois. [00:06:48] Speaker B: La demande a été faite, mais visiblement, les gens à la Ville de Québec n'ont pas accepté ça. En fait, les policiers ont décidé de ne pas permettre ce campement-là. Je te rappelle qu'à Québec, c'est tolérance zéro pour les itinérants, les campements, tout type de campement. À huit heures, en avant de l'eau brillante, on va donner un petit coup de pied dans ta tente, hey buddy, ramasse tes affaires, puis tu pourras te recamper à minuit. Donc, tolérance zéro, au sens tolérance zéro, même les manifs du frappes rues ne. [00:07:10] Speaker A: Sont pas... Oui, mais c'est parce que là, Gary, tu sais, tu peux pas faire une demande d'occupation. Cher acquis de droit, j'aimerais camper, moi pis mes 100 chums, dans le parc parce qu'on manifeste pendant deux semaines. Voyons. [00:07:24] Speaker C: Non. [00:07:24] Speaker A: On était en ville, là. [00:07:25] Speaker B: Je suis un peu d'accord avec toi. Autour de ce parc-là, il y a des résidents, des gens qui habitent en appartement, en condo. [00:07:32] Speaker A: Ça n'a pas de bon sens. [00:07:33] Speaker B: C'est sûr que c'est une manifestation brillante, pis surtout, c'est qu'on a toujours peur que ça... [00:07:37] Speaker A: C'est après ça que tu veux y sortir pis ils sont barricadés avec des clôtures. [00:07:40] Speaker B: Le campement de McGill. [00:07:42] Speaker A: Ben c'est ça, c'est le dernier exemple. [00:07:43] Speaker B: Qu'On a. ça va être une soirée peut-être 2, 3, 4... [00:07:46] Speaker A: Tu te souviens des mouvements Occupy? [00:07:49] Speaker B: C'est ça, on a peur. [00:07:50] Speaker A: Ils ne sont plus sortables. Ils s'installent, ils creusent quasiment des puits. [00:07:53] Speaker B: Donc Manon Smith était déçue de voir que le SPVQ n'a pas accepté que les gens manifestent durant la nuit. Elle est revenue ici aussi sur l'idée que les campements, il y a un malaise au sens qu'on n'est pas capable d'offrir les ressources aux itinérants. On leur empêche de camper comme ça dans le centre-ville de Québec. C'est la position évidemment qu'on n'est pas surprise de Manon Smith. [00:08:13] Speaker A: Non, non, ça c'est sûr. [00:08:14] Speaker B: Claude Villeneuve aussi était en feu ce matin. Il est revenu avec évidemment son mantra des derniers temps, c'est-à-dire le maire marchand ne devrait pas partir en mission. Je te le fais entendre. [00:08:25] Speaker D: Je suis sans connaissance. Le maire qui dit je donne un ultimatum au gouvernement, s'entendre avant la fin septembre pour le tramway et je pars. Donner un ultimatum comme ça et puis s'en aller en mission en même temps, je trouve le manque de sérieux de tout ça gêné. C'est gênant pour la Ville de Québec. Le maire voudrait plomber le projet, le maire voudrait le faire planter, qu'il ne s'y prendrait pas autrement. Il donne comme toutes les raisons aux partenaires avec le gouvernement du Québec pour ne pas avoir envie de transiger avec lui. Sérieusement, je suis complètement ébahi de ça. Il y a un amateurisme, une insouciance, un manque de sérieux de la part du maire dans tout ça, dont je ne me remets pas. [00:09:00] Speaker A: Moi, je parle du tramway, évidemment, sur le dymatome. J'ai eu de la misère à le voir parce que, sur son point précis, Je peux donner un ultimatum puis être n'importe où sur la planète puis communiquer avec le monde. [00:09:15] Speaker B: On a tous des téléphones. [00:09:16] Speaker A: Quoique je ne sois pas un fervent des missions du maire. Puis là, il est président de 2-3 patentes qu'on ne sait pas trop ce que ça donne. C'est quoi son affaire le président des communautés francophones ou je ne sais pas quoi. [00:09:28] Speaker B: Ça, c'est la francophonie. [00:09:31] Speaker A: Ça, là-dessus, on peut jaser. Mais Claude Villeneuve... Lui est à l'aise avec ça, qu'on part un tramway, on sait pas qui paye la facture, on sait pas combien sera la cote de Québec, moi dans ma tête il est plus là le bug. [00:09:46] Speaker B: En fait je pense que Claude croit plus au projet de tramway présentement que Bruno lui-même. [00:09:49] Speaker A: Ben on dirait. [00:09:50] Speaker B: Il a comme un peu compris que les finances publiques font que peut-être que c'est un projet qu'on devrait remettre à plus tard, voire même l'annuler, mais visiblement Claude Villeneuve lui est très attaché à ce projet-là et dénonce le fait que le maire quitte la ville de Québec alors qu'il faudrait que ce problème-là soit réglé. Il y a une petite rumeur aussi que Claude Villeneuve, pas une rumeur, mais en fait un argument pour légitimer le déplacement du maire. Et ça, je ne l'avais pas vu venir, c'est Claude Villeneuve qui l'explique. Je pense que j'aurai pas la cote en fait, mais je vais vous la paraphraser en fait. Il dit tout simplement que le maire aurait des chances de rencontrer François Legault au sommet de la francophonie. Donc faut que le maire y aille. C'est important. [00:10:35] Speaker A: Qui a dit ça, là? [00:10:37] Speaker B: Dans l'entourage du maire, on raconte que... [00:10:39] Speaker A: Qu'il y a des chances que peut-être... Ils travaillent dans la même ville? [00:10:42] Speaker B: Ben c'est ce que Claude De Villeneuve disait. On est à 11 minutes de marche entre l'hôtel de ville et le Parlement. [00:10:47] Speaker A: Non mais y a personne qui a dit ça publiquement, là. Ça c'est des brouhaha de corridor. [00:10:51] Speaker B: C'est des tricotages à l'interne. [00:10:53] Speaker A: OK, mais c'est parce que là, vos tricotages corrects, le taponnage tout le temps, c'est assez, là. Voyons, donc quel argument de... Bon, je vais essayer d'être... Le mot que j'avais dans la tête, c'était pas gentil, là. C'était un argument... Ridicule. C'est le plus bas que je peux aller là. Hé, il va aller là parce qu'il y a des chances que dans les corridors au sommet de la francophonie, il rencontre François Legault. Je vois le verre, il travaille à côté. [00:11:18] Speaker D: Il y a un argument qu'on nous a donné, c'est ouais mais là, quand il va être au sommet de la francophonie, il va pouvoir parler à François Legault. Ça va aider à débloquer le projet de tramway. J'ai regardé sur mon application de... La géolocalisation va devenir ici. L'édifice Honoré-Mercier est à 5 minutes d'auto, il est à 11 minutes de marche. Si le maire a besoin d'aller au sommet de la francophonie pour parler au premier ministre, on a un problème. [00:11:42] Speaker A: Moi, ça se peut que j'aille en Floride cet hiver parce que ça se peut que je croise Josée. Oui! [00:11:49] Speaker B: Oui! Ça se peut, hein? [00:11:50] Speaker A: Non, non, mais je vais pas pour ça. [00:11:51] Speaker B: Au Publix? [00:11:51] Speaker A: Deux coups sur le boardwalk que je croise Josée. [00:11:55] Speaker C: Là, je te dirais, je te répondrais, oui, mais c'est parce que Josée est ici, présentement. Tu peux la croiser, là, dans le même building que toi. [00:12:02] Speaker B: Elle est embarquée au même étage que toi. [00:12:03] Speaker A: Ouais, mais moi, je trouve que c'est un bon argument parce que ça me tente d'y aller. [00:12:08] Speaker B: T'es dans le beat hein? [00:12:10] Speaker A: Non mais c'est ridicule de même là. [00:12:14] Speaker C: Non mais je veux dire, c'est honteux. Ça, c'est honteux. Ça, c'est vrai. [00:12:18] Speaker A: Ça, c'est se trouver des portes de sortie, mais c'est pas réfléchi. C'est quelqu'un qui a lancé ça de même, ça se peut pas. [00:12:23] Speaker B: Pis le gars, il va t'occuper là-bas. Il y aura sûrement quelques meetings ici et là. [00:12:26] Speaker C: Non, mais il y a pas d'affaires à partir. Il peut pas partir. OK? Il y a tellement de projets ici. Premièrement, en passant, il y a le crime organisé. On a encore trouvé une voiture incendie dans les coins de Frampton. Vous comprendrez, mais des histoires de crime organisé. Bon, t'sais, là, ça brase dans ta ville. Économiquement, Ça brasse moins. [00:12:46] Speaker A: Ouais. [00:12:46] Speaker C: T'sais, on est en bas de l'échelle, là. Il y a plein, plein, plein de dossiers sur son bureau. C'est bien plate, là. Mais c'est pas un bon timing, c'est ça que je te dis. Ça va être correct ou c'est... [00:12:56] Speaker A: Mais quand est-ce que c'est un bon timing, là, de partir pour présider une commission qui donne rien, là? [00:13:02] Speaker B: L'autre village n'est pas contre toutes les missions du maire, mais celle-là en particulier, il dit que c'est le mauvais timing. [00:13:06] Speaker C: En vrai, on ne retarde pas, justement, là, des rencontres au municipal parce que... [00:13:12] Speaker A: Oui, puis il sera pas là pour les... Voyons, le conseil de ville. [00:13:16] Speaker B: Demain, au conseil de ville, on va revoter la modification qu'on avait faite au conseil de ville pour le remettre à sa place. Parce qu'évidemment, là, on est à rapetisser la mission, je voulais dire voyage, de M. Marchand de 14 jours à peut-être 12 jours. Vous comprenez qu'on est en train de tricoter quelque chose qui serait peut-être plus convenant. [00:13:33] Speaker C: Ça marche-tu, admettons, suis-tu l'agence de voyage qui s'occupe de ce voyage-là? Est-ce qu'elle reçoit un bonus parce qu'elle doit modifier le voyage? [00:13:43] Speaker A: C'est-tu inclus ça dans le 1 million? [00:13:44] Speaker B: C'est une bonne question, c'est des questions qui vont être posées dans les mêmes voyages. [00:13:46] Speaker A: Faut organiser ça ces voyages-là. En même temps, c'est-tu quoi Pat? [00:13:49] Speaker C: On change d'itinéraire? [00:13:50] Speaker A: Regarde Bruno, c'est la chef, profite-en. Regarde, gâte-toi. [00:13:55] Speaker C: Je sais pas si c'est une monde en vie qui se gâte tant que ça. [00:13:58] Speaker A: Regarde c'est la chef. [00:14:00] Speaker C: Non mais je pense que ton argument est pas bon. Je pense qu'il a envie de me choquer ton argument. [00:14:03] Speaker A: Regarde c'est la chef, gâte-toi. Regarde-toi Bruno, vas-y, tu prendras un bon vin. [00:14:08] Speaker B: Point de presse ce matin avec Éric Duhem et Adrien Pouliot dans un autobus scolaire, c'était le fun, juste en face de l'Assemblée nationale. Lui, en fait, les conservateurs du Québec veulent en fait allumer nos lanternes concernant le grand problème du transport scolaire électrique qui est un véritable flop. On a parlé, en fait, on a fait le procès de Lyon électrique. [00:14:25] Speaker A: Catastrophe. [00:14:26] Speaker B: Catastrophe annoncée. On ne prévoit même pas encore 12 mois d'existence. La pérennité de cette entreprise-là est même remise en doute. [00:14:34] Speaker A: De Lyon? [00:14:35] Speaker B: De Lyon Électrique est remise en question. En fait, les 12 prochains mois, on ne sait même pas ce qui va arriver. [00:14:41] Speaker A: Juste une petite pensée qui me traverse l'esprit. Tous ceux qui ont acheté des Lyon, il y en a beaucoup, en fait, ils n'en avaient pas le choix. [00:14:49] Speaker B: L'action est à moins d'un dollar. [00:14:51] Speaker A: C'est du penny stock. Exact. Tous ceux qui avaient acheté des Lyon, Ça va être le fun quand ça va fermer, ça. Parce qu'on me dit qu'il y a quand même 2-3 petites problématiques récurrentes dans les autobus de chez Lyon. Ça va être le fun, ça, quand tu vas chercher du service pis que ça va faire fidouda. [00:15:07] Speaker B: Parmi les choses qui ont été soulignées, en fait, par le Parti conservateur ce matin, ça coûte presque 60 fois plus cher Avoir un autobus scolaire qui ne pollue pas que d'investir dans la bourse du carbone. Presque 60 fois plus cher. J'ai dû commencer à démesurer les montants qui sont en lien. [00:15:27] Speaker A: C'est le premier pan de transport où on a légiféré de façon très sévère. Parce qu'encore une fois, on a pitché ça dans le cours des propriétaires privés d'autobus scolaire. Vous autres, vous n'avez pas le choix. Les autobus à gaz, c'est terminé. C'était le premier vraiment grand chantier de décarbonation, d'électrification. [00:15:48] Speaker B: Pour l'autobus Lyon, des bornes à 600 000 $. Il faudrait réinjecter 700 millions, ne serait-ce que pour sauver ce programme-là présentement. Les objectifs qui ont été clairs et qui ont été émis par le gouvernement à Cacis. Il faudrait réinvestir 700 millions. Et puis, point central de ce point de presse-là, en fait, chose à retenir. Sache qu'un autobus Lyon, ça pollue plus qu'un autobus diesel normal. Parce que dans chaque autobus Lyon, il y a un système de chauffage au diesel avec aucun filtre, aucun filtre comme on le trouve dans une voiture ou un camion diesel. Les camions diesel polluent moins en fait que les autobus Lyon. [00:16:23] Speaker A: Mais voyons donc. [00:16:24] Speaker B: L'autobus Lyon... [00:16:25] Speaker A: Mais ça sort de où ce que tu me dis là? [00:16:26] Speaker B: Ça a été dit ce matin en Pointe-Prince avec M. Pouliot et Duhem. Eux affirment que la chaufferette dans un autobus électrique qui fonctionne au diesel... Marche. [00:16:34] Speaker A: Pas sur la batterie. [00:16:35] Speaker B: Marche pas sur la batterie. Pire que ça, aucun filtre. C'est comme un moteur diesel des années 50. Ça va! Et ça, ça pollue une fois et demie plus qu'un autobus qui est un diesel moderne. [00:16:48] Speaker A: C'était vraiment ça le problème. La première chantier d'électrification, c'était l'urgence des autobus scolaires. Les autobus scolaires, je comprends, mais si tu compares ça au nombre de camions, de 18 roues... By the way, les autobus scolaires ne roulent pas toute l'année. [00:17:03] Speaker B: 40 km d'autonomie, ça fait que tu peux plus aller au tournoi dans Bellechasse. [00:17:07] Speaker A: Moi, je viens d'une région. [00:17:08] Speaker B: Tu comprends que les autobus scolaires, on peut juste les utiliser une demi-fois par jour. [00:17:11] Speaker A: Moi, je viens d'une région. Une région où t'as une petite ville. T'sais, y'a pas de grande ville proche de Plessisville. Moi, je viens d'un village encore... Plus petit que Plisse-Civil. Notre-Dame-de-Lourdes. Notre-Dame-de-Lourdes, c'était à 10 minutes de Charles de Plisse-Civil. Mais nous autres, Québec, y'en a pas. Y'a pas de grosse ville dans un rayon d'une heure de Charles. La grosse ville, c'est Victo à une demi-heure, pis c'est Victo. C'est même pas Trois-Rivières ou Sherbrooke, c'est Victo. Et l'autre ville la plus proche, c'était Plisse-Civil. Fait que tous les villages satellites autour, Saint-Pierre-Baptiste, Sainte-Sophie, Laurierville, Lister, Villeroy, Vallalin, Notre-Dame-de-Lau, tout là fait le tour d'un grand, grand périmètre là, on allait tous à l'école à Polyvalente à Placeville. Y'a beaucoup d'élèves, mais il fallait ratisser un territoire très, très, très large. J't'annonce que 40 kilomètres, t'as dit? Ben moi, il y a des autobus qui se rendent de nulle part. [00:18:09] Speaker B: Il y a plusieurs problèmes qui sont ajoutés. Entre autres, les autobus scolaires souvent... T'as. [00:18:12] Speaker A: Quoi, tes plugs à l'école pour en revenir? [00:18:14] Speaker B: Les chauffeurs d'autobus, souvent, ils amènent l'autobus à la maison. Il y a des grandes distances à parcourir. Là, il faut mettre des bornes de recharge sur les... [00:18:21] Speaker A: C'est le Québec ça! [00:18:23] Speaker B: Chez les chauffeurs d'autobus qui des fois sont là quelques mois seulement et on peut pas recharger un autobus scolaire évidemment sur le 110 en plugant ça sur ta maison. Donc aujourd'hui le gouvernement, enfin pas le gouvernement mais le Parti conservateur du Québec demande qu'on arrête toutes ces niaiseries-là et qu'on retourne en fait, qu'on remette le droit d'acheter des autobus diesel aux compagnies d'autobus qui présentement tirent pas juste le yard par la queue, ils sont vraiment sur le bord de fermer pour la plupart. [00:18:49] Speaker A: Juste pour être sûr, l'info qu'on sort sur le chauffage au diesel, est-ce que ça a été, c'est-tu sorti, puis je veux pas remettre en question les sources, mais est-ce qu'il y a un ingénieur, y'a-tu quelqu'un qui a sorti? [00:19:00] Speaker B: C'est M. Pouliot, Adrien Pouliot, ancien chef du Parti conservateur du Québec qui, ce matin, va se dire en point train. [00:19:05] Speaker A: Parce que ça, je m'excuse, mais c'est un scandale. Si tu me dis que l'autobus électrique pollue plus qu'un truc au diesel. [00:19:12] Speaker B: Pollue plus qu'un équivalent diesel-autobus scolaire. [00:19:14] Speaker C: Somme toute, même la voiture électrique, il y en a plein. C'est juste qu'on les ignore complètement. Il y a plein d'écrits qui se disent qu'au final, ça ne pollue plus qu'une voiture à gaz pour la confection, c'est ça, l'eau qu'on utilise, etc. pour en arriver à 10 véhicules électriques. Après ça, quand tu l'as sur la route, c'est autre chose. Mais pour ce qui est de la construction, ça mange du jus sur un méchant temps. C'est ce qu'on prétend. Je ne suis pas surprise pour ce qui est des autobus électriques. En passant, Lyon Électrique, c'était qui déjà qui appuyait le projet d'autobus? [00:19:44] Speaker B: C'est Taillefer. [00:19:44] Speaker C: OK? Mais il y avait qui comme ministre? [00:19:47] Speaker A: Ouais. Ben c'est... T'as-tu fit? Faudrait vérifier. Ça fitrait dans les années, pas mal. [00:19:57] Speaker B: Ça coûte à peu près 120-150 000$. Ouais, pis l'électrique, le lion. 400 000$. Mais t'as une subvention de 250 000$. [00:20:01] Speaker A: Ah ben oui, une subvention, c'est magique ça. Subvention, c'est de l'argent qui sort d'un anus politique. Tu sais, c'est de l'argent qui tombe. [00:20:11] Speaker B: Ouf! Moi, ce que j'aime, c'est les images pour comprendre mieux. [00:20:14] Speaker A: Non, mais ça, ça vient de nulle part, ça. « Wow, mais t'as une sub! » « Hey, la sub, c'est toi qui la paye, man! » Pis c'est moi, en plus. Aussi. Pis c'est tout le monde. Merci, Gary. À demain. 13.44, à demain. On revient après la pause Annie Trudel.

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