Episode Transcript
[00:00:01] Speaker A: Ah que c'est rassurant de savoir que chaque jour nous amène son patati et son patata.
Mesdames, messieurs, s'il vous plaît. S'il vous plaît.
[00:00:35] Speaker B: Je voulais te parler tout d'abord de ce titre suivant, en fait cet article-là sur lequel je suis tombée. C'est moins de chauves-souris, plus d'insecticides et de morts d'enfants, point d'interrogation. J'ai commencé à lire ça, c'est tellement plate ma lecture, je me suis dit, si c'est plate à lire, ça va être plate à résumer également. Ça vient d'un économiste qui a fait un lien un peu fucké, bizarre, pour dire que quand il y a moins de chauves-souris, il y a peut-être plus de morts d'enfants, mais ça c'est le dernier paragraphe de l'article. J'ai dit « Bon, on met ça de côté, j'en ai déjà trop parlé, tu sais, j'peux le chier dans la poubelle. » Merci, bonsoir. L'autre affaire que je voulais te parler...
[00:01:06] Speaker A: C'est ça que tu me parles des sujets que t'as décidé de pas faire.
[00:01:08] Speaker B: Oui, mais c'est-tu niaiseux, toi? Là, t'apprends. Faut pas attendre d'économistes, là. Peut-être qu'il y a des chauves-souris, moins de chauves-souris, plus de morts d'enfants. Il a pensé à ça, lui, il a fait un lien.
Il y a moins de bébés, il doit y avoir moins de chauves-souris. Qu'est-ce que tu veux que je te dise? En début de semaine, j'avais teasé ce sujet dont on n'a pas eu le temps d'aborder. Et là, j'ai des extraits pour toi. Je te remets en contexte. C'est Carole Morin. Note voyante.
Celle qui a refait sa vie il y a de ça quelques années, qui était mariée, qui a décidé de finalement se rendre compte qu'elle était pas dans le bon bar. Elle était pas à la bonne place avec le bon gars. C'était plutôt une fille qu'elle aimait et appréciait. Bref, elle est voyante et elle a un don.
[00:01:51] Speaker A: Ça c'est pas évident de se mettre en coupe avec une voyante. Avouez-tout.
[00:01:57] Speaker B: C'est vrai que ça doit être tiré du jus.
[00:01:58] Speaker A: Moi je pense que si ma blonde se proclamait voyante, un moment donné, j'attendrais 10 ans et je lui dirais « ça fait 10 ans que je te trompe, tu ne l'as pas vu venir » Pis c'est-tu quoi, la capoterie, je lui dirais « c'est même pas vrai » Hein? T'as rien vu aller, hein? Bang, bang, boom! Allô, la voyante!
[00:02:15] Speaker B: In your face, espèce de voyante! Effectivement, les deux, ensemble, écoute, c'est sûr que tu marches toujours un peu sur des oeufs, hein, t'sais.
[00:02:21] Speaker A: Ben là, d'un coup qu'elle le sait pour vrai.
[00:02:23] Speaker B: Ben ouais, t'sais.
[00:02:24] Speaker A: Je suis allé prendre une bière au bar, je suis pas allé au golf.
[00:02:27] Speaker B: Oui. Ben c'est ça.
[00:02:28] Speaker A: Elle va le savoir, là.
[00:02:30] Speaker B: Toutes, là, t'sais. Si c'est vrai, évidemment. C'est ça. Des fois, c'est des petites affaires qu'on dit, mais que c'est pas vraiment agréable, mais elle, elle le sait.
[00:02:38] Speaker A: Une voyante, elle peut pas mourir d'un accident de char, ça.
[00:02:40] Speaker B: Ben là on va s'envoyer le souvenir. Elle l'a vu. Bon. C'est ça maintenant qu'on a éclaircé tout ça.
[00:02:45] Speaker A: Ben ouais non mais j'ai des questions existentielles.
[00:02:47] Speaker B: C'est que le principe de mon amie Carole c'est que c'est comme si elle faisait un podcast.
[00:02:52] Speaker A: C'est que c'est voyant mais elle savait pas qu'elle était pas du bon bord.
[00:02:55] Speaker B: Ouais ben écoute, à un moment donné peut-être qu'elle aussi elle a décidé d'être...
[00:02:58] Speaker A: Vous êtes tanné avec vos questions précises.
[00:03:00] Speaker B: En fusion avec ses émotions puis d'arrêter de se cacher peut-être puis d'assumer.
Enfin bref, donc c'est comme une espèce de podcast qui n'existe pas. Donc elle se filme, elle en tire des scènes de ça, comme tout le monde fait. Tu mets des teasers sur TikTok, Instagram, etc. comme s'il y avait un podcast. Mais c'est comme, elle fait une lecture. Tu sais, quand elle parle, elle fait semblant que c'est naturel, mais on voit très bien qu'elle lit un texte. Et elle te raconte un enfant. J'étais quasiment choquée. Je te le dis, c'est venu me chercher là. Je me disais, Hey, elle là, je ne voudrais jamais, mais au grand... Puis premièrement, je suis sûre que l'histoire n'est pas vraie, OK? Mais je ne voudrais jamais, au grand, jamais que ça m'arrive, OK? Et de quoi je parle? Elle raconte tout bonnement, comme ça, qu'elle a vu l'ange de la mort qu'elle mangeait au resto. Elle a vu l'âge de la mort, mais l'âge de la mort, c'était pas pour elle à sa table à elle, c'était pour une autre table.
[00:03:55] Speaker C: On est au restaurant, moi et ma blonde, on mange tranquillement. Et soudainement, je vois l'âge de la mort. Le restaurant est bondé de monde. Je regarde ma blonde et je lui dis que je dois aller livrer un message. La personne, je ne la connais pas, mais je sais que quand je vois l'âge de la mort, je dois absolument livrer un message parce que la personne s'apprête à décéder. Je me dirige vers la table et la personne visée, c'est un homme. Et je dis à ces personnes, « Bonjour, je m'appelle Carole, je suis medium et je suis ici pour vous livrer un message.
[00:04:20] Speaker A: » Et là… Tu nous avais déjà un passé des extraits de Carole. Elle n'a pas changé son petit son. Ça, je me souviens. Et c'est tout le temps bien punchique. Un peu ténébreux. Puis là, j'ai parlé avec un mort. Où c'est-tu qu'elle dit le mot? Ah oui, c'est bon.
[00:04:39] Speaker B: Écoute, donne-en sa punch.
[00:04:40] Speaker A: Elle a le sens du punch.
[00:04:41] Speaker B: C'est très ténébreux.
[00:04:42] Speaker A: Là, t'imagines. Il a fallu qu'elle ait annoncé au monsieur qu'ils vont crever.
[00:04:45] Speaker B: Attends un peu, c'est un souper de famille!
[00:05:10] Speaker A: Cette histoire n'existe pas.
[00:05:12] Speaker B: Il y a beaucoup d'affaires.
[00:05:14] Speaker A: Premièrement, je veux voir c'est qui cette madame-là qui l'a remerciée.
[00:05:17] Speaker B: Il faut dire merci.
[00:05:19] Speaker A: Merci, tu m'as scoopé. J'allais dire qu'elle allait crever.
[00:05:22] Speaker B: Tu s'en fais autour de la table.
[00:05:23] Speaker A: Tu veux m'alléger la tâche? Ils ne seront pas traumatisés par tout.
[00:05:26] Speaker B: Non, non.
[00:05:27] Speaker A: Toi, ton père, comment... Moi...
C'est juste une dame qu'on connaissait pas qui est venue nous dire papa va mourir pis c'était vrai.
[00:05:34] Speaker B: Il est mort. Écoute, quand t'es sur le bord de mourir, d'après moi physiquement parlant... T'es pas au restaurant. Ça paraît un peu... D'après moi j'étais pas l'énergie.
[00:05:47] Speaker A: Elle a dit dans les heures qui suivent.
Je pense pas que papa sera en game du Canadien ce soir.
[00:05:54] Speaker B: Là, on se demande si ça s'est bien passé. Oui, ça s'est vraiment bien passé.
[00:05:58] Speaker C: Ça s'est bien terminé. Les gens ont apprécié et ont pu savourer les quelques heures restant avec leur père. Finalement, quelques jours après, la femme me rappelle pour me dire qu'effectivement, son mari était décédé.
[00:06:12] Speaker A: Ils ont pu en profiter, Pat. Ils ont mangé un petit dessert ensemble.
[00:06:16] Speaker B: Je peux pas croire qu'on peut... Moi.
[00:06:18] Speaker A: C'Est sûr, je dis, Carole, viens t'asseoir avec nous autres.
[00:06:20] Speaker B: Ben oui. Une chance, t'es là parce que j'avais pas le courage, j'étais pas capable de le dire. J'avais la boule d'émotion dans le gorge.
[00:06:25] Speaker A: Mais Pat, ça, on s'entend-tu, tu peux passer ta vie à inventer des histoires de même?
Ben... Parce que la personne dont tu parles que tu nommes pas, qu'on a pas de photo ou quoi, c'est pas...
Elle peut être inventée, là.
[00:06:38] Speaker B: Ben oui, elle peut être inventée.
[00:06:40] Speaker A: Y'a personne qui va se plaindre, là. Tout le monde va dire « Ah, c'est pas arrivé à moi, mais c'est arrivé à une personne ». Je l'ai entendu, Carole l'a contée.
[00:06:48] Speaker B: Mais non, mais...
Mais je me suis dit aussi, on va dire qu'on prend le scénario là.
[00:06:53] Speaker A: Les auditeurs disent on est au top du top.
[00:06:55] Speaker B: Écoute.
[00:06:55] Speaker A: Ça c'est la meilleure.
[00:06:56] Speaker B: Mais là tout le monde capote là. Mais c'est bien drôle de vous lire sur via texto. Mais tu sais, ce que je me dis, admettons qu'on comprend bien que c'est une histoire pour faire jaser, ok? Mais on va prendre le principe que c'est vrai, ok? Que supposément qu'une personne voit l'ange de la mort.
[00:07:13] Speaker A: Est-ce qu'elle fait des rôtes aussi?
J'avais parlé avec une Carole, c'était une roteuse.
[00:07:21] Speaker B: Pis là, t'es assis, pis tu manges, ok? Pis là, y'a quelqu'un qui vient te voir pour dire que j'ai un don là.
[00:07:28] Speaker A: Oh, excuse-moi, y'a un esprit qui a pris possession de... Ben voyons!
[00:07:33] Speaker B: C'est bien dégueulasse! Ben voyons, je m'excuse là.
[00:07:35] Speaker A: Non mais c'est parce qu'il fallait que je t'annonce quelque chose, Pat.
[00:07:38] Speaker B: Non mais j'ai pas demandé d'avoir un message.
[00:07:40] Speaker A: Non mais Pat, c'est pas moi qui choisis.
[00:07:42] Speaker B: C'est l'esprit du rôle. Tu sais, toi et Jean-Claude, j'ai le goût de te tranquiller.
[00:07:46] Speaker A: Il fallait que je t'annonce que c'est terminé pour toi.
[00:07:49] Speaker B: Non mais c'est ça, exactement. C'est ça que je veux pas. C'est exactement là où je voulais pas aller. Tu comprends-tu? C'est exactement ça que je voulais pas vivre. OK? Ça a pas de bon sens d'arriver à une table et d'annoncer à quelqu'un...
[00:08:00] Speaker A: Non mais Pat, c'est pas vrai!
[00:08:01] Speaker B: T'as dit? Ben je sais pas ce qui s'est passé, mais je me disais ça va. Mais déconter ça, tout bonnement, en disant la famille là, remercie.
[00:08:10] Speaker A: Ben oui, on disait merci madame qu'on connait pas. C'est quoi votre nom?
[00:08:13] Speaker B: Y'a pas personne qui pleurait. Ils avaient le sourire au visage.
[00:08:16] Speaker A: Ben enfin!
Papa!
[00:08:18] Speaker B: Tu t'en vas après midi! Faut que tu racontes une histoire qui se tienne! T'sais! Hé moi j'étais là! Hé mais moi je te le dis, j'écoutais ça, j'étais tellement choquée! Voyons donc voir que la réaction du monde, c'est de faire... Hé! Merci, j'étais pas capable de le dire! Hé on t'éteint ta barnane! Qu'est-ce que c'est? C'était peurant ce que tu racontes là! Ça va!
[00:08:36] Speaker A: Hé un auditeur raconte quelque chose!
[00:08:37] Speaker B: Ça va que tu t'en assiedes par la tête!
[00:08:39] Speaker A: Ben non, c'est sûr, mais non, Pat, c'est parce que moi là tu parles pis je suis comme ben oui, mais c'est pas arrivé ça. Voyons donc, elle s'est pas levée au restaurant entre deux bouchées de Général Thao pour aller caler ça une famille là, ça se peut pas. Moi j'ai déjà fait comme, on m'a fait un auditeur. Oui. Et dit, parce que je sais pas, moi j'ai encore une ligne fixe chez nous, ok? Oui.
Il y a des voyants qui appellent tout le temps. Parce que là, les numéros ont fuité. Les lignes dures, c'est une pandémie de gens qui appellent soit ça ou soit des prêts personnels. « Bonjour monsieur, on est le FBI. » Des affaires de même. Puis il y a une madame qui dit « Je suis du centre de clairvoyance. » J'ai dit « Ah oui, puis t'avais pas vu ça aller que ça m'intéressait pas. » J'ai fait pub, j'ai raccroché. Dites ça, c'est drôle. On se fait rire nous-mêmes.
[00:09:31] Speaker B: Ben non, mais je peux pas croire que t'as fait un rote.
[00:09:33] Speaker A: Ben oui, mais je l'ai pas dit. C'était Pauline, effectivement. C'était Pauline la roteuse, c'était pas Karen.
[00:09:38] Speaker B: Ah, c'était Pauline la roteuse?
[00:09:39] Speaker A: Ben oui, Pauline la roteuse. Elle m'a transféré son don. Moi, les esprits rotent.
[00:09:44] Speaker B: Oui, pis c'était quoi le message?
[00:09:45] Speaker A: Ben, ça achève par... Ah oui, c'est.
[00:09:47] Speaker B: Ça, c'était la fin. It smells like the end.
C'était incroyable. Sérieux là, y'a-tu de quoi de plus dégueulasse qu'un rot? Y'a plein d'affaires plus dégueulasses, je comprends bien.
[00:09:59] Speaker A: Ben, un pet sauce je dirais, à vide de même si tu me le dis.
[00:10:02] Speaker B: Y'a plein d'affaires plus dégueulasses. Je comprends bien, comme un hot chicken avec des petits poivrons. Bon, ok. Mais, ça m'est rentré, moi j'ai des écouteurs. Vous autres, la gang, les auditeurs, vous écoutez pas nécessairement la radio avec des écouteurs sur la tête. Moi ça m'est rentré directement dans l'oreille.
[00:10:19] Speaker A: Je pensais pas que t'étais aussi sensible à ça.
Je le ferais plus.
[00:10:24] Speaker B: Dans la vie, j'ai beaucoup de fun. Mais un rot, je sais pas pourquoi, on dirait que ça me fait pogner les neiges.
[00:10:30] Speaker A: Ben là, fâche-toi pas, là. C'était une blague.
[00:10:34] Speaker B: Moi, je voulais rire.
[00:10:34] Speaker A: J'avais un message interne à livrer.
[00:10:36] Speaker B: Je voulais avoir du fun, là.
[00:10:38] Speaker A: Hé, mais toi, t'aurais pas pensé au travail, Pauline?
[00:10:40] Speaker B: Serieux, c'est ça?
[00:10:41] Speaker A: Moi, elle m'a roté ça dans la face pendant 10-12 minutes.
[00:10:44] Speaker B: Je pense que j'aurais donné une claque en arrière de la tête.
[00:10:46] Speaker A: Elle était au téléphone, heureusement.
[00:10:48] Speaker B: Re-saisissez-vous.
[00:10:49] Speaker A: Mais pour vrai, on n'avait pas d'autre option que de le faire au téléphone parce que ça avait été dans ma face. J'ai été plié en deux. Il fallait que je ferme le micro entre les interventions.
[00:10:56] Speaker B: Ça se peut pas.
[00:10:57] Speaker A: Pendant que je riais, elle me rotait dans les écouteurs. Excuse-moi, Jean-Claude.
[00:11:05] Speaker B: C'est capoté. Faut-tu être un peu... On mérite ce qui nous arrive en passant dans la vie. C'est-à-dire, ça n'a pas de bon sens de penser qu'une madame qui traite ça...
[00:11:16] Speaker A: Il y a du monde qui paye!
[00:11:17] Speaker B: Déjà là!
[00:11:19] Speaker A: 100 piastres, le roach!
[00:11:20] Speaker B: C'est sûr que le prochain, c'est celui qui pète.
Non mais moi je te pète ça, selon la fuse que j'ai.
[00:11:26] Speaker A: Je pense que ta grand-mère me... Oh my god! Oh ça sent fort là! Votre grand-mère elle dit qu'elle est pas contente.
[00:11:38] Speaker B: Pas fière de vous. Non mais le rot a passé.
[00:11:42] Speaker A: 100$. La consultation.
Le rot a passé. Tout un don.
[00:11:48] Speaker B: Le principe aussi des cartes, c'était pas vraiment nécessairement mon sujet, mais on va élaborer là-dessus, OK? Il faudrait m'expliquer le principe des cartes aussi.
[00:11:55] Speaker A: Les cartes, la liseuse de cartes.
[00:11:56] Speaker B: Ouais, OK.
[00:11:56] Speaker A: Hé, moi je comprends rien.
[00:11:58] Speaker B: Parce qu'il y a le tarot, puis numérologie, je sais pas trop quoi.
[00:12:01] Speaker A: Moi, t'es-tu déjà fait de tir aux cartes?
[00:12:03] Speaker B: Non, j'ai pas de... Moi, j'ai eu.
[00:12:04] Speaker A: Une amie à l'époque qui faisait ça.
[00:12:05] Speaker B: Regarde, j'ai pas peur de grand-chose dans la vie, ça, je suis terrifiée.
[00:12:09] Speaker A: C'est plus mon amie, mais je savais pas qu'elle faisait ça. Puis là, elle me disait, hé, veux-tu que je te tire aux cartes?
notre amitié à chef.
Oui, je veux voir. Puis là, elle me sortait des cartes avec l'ange de la mort, des têtes de mort, puis j'étais comme « Oh my God, c'est pas… » Ah non, non, ça c'est bon ça. Comme ça, c'est bon. Ah tu sais, ça c'est bon, cette carte-là, c'est la chance. Oui, mais là, il y a un couteau, on dirait qu'il va me tuer. Puis là, après ça, elle sort un cœur. Oh non.
Je comprends rien. Il faut que tu sois une professionnelle.
[00:12:39] Speaker B: Faut-il la méthode du tarot? Moi j'ai peur de ça. J'ai tout le temps eu peur qu'on m'annonce des mauvaises nouvelles. Je suis sensible à ça. Même si on te dit, Patricia...
[00:12:51] Speaker A: Je t'ai dit que ça se fait parce que j'ai raté.
[00:12:53] Speaker B: J'ai peur de la madame qu'une boule.
[00:12:56] Speaker A: La boule de Cristal?
[00:12:57] Speaker B: Oui, je sais, m'entends qu'elle lit dans boule. J'ai peur de ça, je suis pas capable. Des fois dans le temps aussi, on dirait dans les espèces de carnavals, festivals, dans les foires, il y avait ça. Beaucoup de réactions. Ben oui, c'est malade. J'aurais peur qu'elle ait raison. Parce qu'en fait, j'aurais peur qu'elle me dise...
[00:13:15] Speaker A: En fait, t'as peur que ça marche. Fait qu'il y a une partie de toi qui est pas convaincue.
[00:13:20] Speaker B: Ouais, mais je voudrais pas qu'elle me dise...
[00:13:21] Speaker A: Tu peux pas prendre de chance.
[00:13:22] Speaker B: Annaton, ton père est malade. Tu comprends ça? Ouais, mais... Y'a quelqu'un dans ta famille qui est malade.
[00:13:27] Speaker A: Même si n'importe qui te dit ça, ça change rien.
[00:13:29] Speaker B: Ouais, mais ça va me fucker l'esprit.
[00:13:31] Speaker A: Mais la maladie, elle se dit pas «Ah, quelqu'un l'a dit, j'y vais.» Non.
[00:13:34] Speaker B: Mais je vais y penser. Tu comprends ça? Ça va me mettre de quoi dans la tête.
[00:13:36] Speaker A: Donc, à quelque part, dans le fond de toi-même, y'a une partie qui est pas convaincue que ça existe pas.
[00:13:40] Speaker B: C'est pour ça que j'y vais pas.
Je vais pas y aller, ils me font peur. C'est des sorcières. Par contre, le principe de la carte aussi, mais je la comprends pas parce que je me dis, tu sais, admettons, tu peux être en espèce de fusion avec l'au-delà.
[00:13:54] Speaker A: Ça veut dire que là... Quel marde! Avez-vous son numéro de téléphone?
[00:14:05] Speaker B: Tu vois, je ne suis pas toute seule.
[00:14:08] Speaker A: Il y en a qui y croient. C'est que ça existe, ces affaires-là.
[00:14:11] Speaker B: Puis là, il y en a aussi qui ont l'air de nous partager des affaires qu'ils ont vécues avec une voyante. Mais c'est ça, pour l'histoire des cartes, c'est juste que ce que je ne comprends pas, c'est... Parce que quand tu «feel» quelque chose, j'ai l'impression que tu peux me jouer le jeu de «je ressens quelque chose», les vibrations...
[00:14:27] Speaker A: Ils jouent tout là-dessus, Pat. Ils sentent que tu ne vas pas... Tu sais, déjà, si tu vas consulter une voyante, tu ne vas pas bien.
parce que tu veux avoir des réponses.
[00:14:34] Speaker B: Ou il y en a qui vont.
[00:14:35] Speaker A: Juste... Ben non, tu poses des... tu sais si tu sais pas, hey, je vis ma best life, tu sais, je vais aller voir une voyante à 150$.
[00:14:41] Speaker B: C'est sûr qu'il y a un petit quelque chose.
[00:14:42] Speaker A: Tu poses des questions. Fait qu'eux autres, ils vont trouver, ils vont jouer autour.
[00:14:45] Speaker B: Si tu cherches en séparation, tu cherches l'amour, peu importe. Effectivement, il y a un manque à quelque part que tu veux combler.
[00:14:51] Speaker A: C'est maintenant que c'est l'amour, hein, pis là tu fais comme... Là, on va dire « Ah, je le savais ». Sinon, on va dire « Ah non, attends, tu pousses pas ça, là. Bouge pas, là. » « Ta famille. » « Ah, je le savais.
[00:15:00] Speaker B: » Ah oui, c'est ça, oui.
[00:15:02] Speaker A: Ah non, il y a des techniques, là. C'est de la manipulation totale.
[00:15:06] Speaker B: Puis, au niveau de ça, des fois je me dis, c'est vrai qu'il y en a qui « feel » des affaires un peu « weirdo ». Mais les cartes, je ne comprends pas qu'en brassant les cartes, Oui, l'univers parle aux cartes. Ben c'est parce que ça c'est fucké là. J'ai des bouts de carton imprimés. Tu comprends? C'est imprimé pis tu peux acheter ça sur Amazon.
[00:15:26] Speaker A: Mais y'a de l'énergie noire là.
[00:15:28] Speaker B: Fait que là elle te branche les cartes pis là elle te dit oh coeur pis couteau pis ça. Pis là ça représente, voici ce qui va t'arriver.
[00:15:34] Speaker A: Les cartes l'ont dit.
[00:15:35] Speaker B: Tu vas t'enverger dans l'amour, ça va te faire mal, tu vas broyer fils.
[00:15:37] Speaker A: On ne s'obstine pas avec les cartes.
[00:15:40] Speaker B: C'est ça qui est bizarre! Puis ça se peut-tu que l'autre carte soit juste positive ou juste négative? Ça se peut-tu que la voyante, c'est-tu déjà arrivé à quelqu'un? C'est-tu déjà arrivé à quelqu'un? Négatif ça, oui. Mais quelqu'un qui dise « Hey, tu vas avoir une super belle vie.
[00:15:54] Speaker A: » « Tout va être beau. T'en reviens plus me voir.
[00:15:58] Speaker B: » Oui, tu vas avoir des beaux enfants en santé. What a life! Tu sais, des petits défis de la vie comme tout le monde en vit, mais c'est hot. Je suis jalouse. Êtes-tu déjà arrivé à quelqu'un?
[00:16:11] Speaker A: Pendant un bout d'ici, puis j'y avais dit, j'ai pas peur de leur dire parce que j'y ai dit en pleine face, on avait Charles Angels. Je trouvais ça dangereux.
[00:16:19] Speaker B: Ok.
[00:16:19] Speaker A: T'as-tu déjà pogné ça? The H, il appelait un voyant où il venait ici. Puis là, le monde appelait.
pis y'allait dans des endroits, j't'écoute. Mais voyons donc qu'il a dit ça. T'sais, mettons, « Ouais, avec mon chum, je veux savoir si ça va durer longtemps. » Non. Non, tu devrais quitter ça, ça va être toxique.
[00:16:34] Speaker B: Voyons, c'est ce qu'il fait là, lui!
[00:16:36] Speaker A: Là, t'as quelqu'un qui croit à ça, qui va domper son chum, parce que là, Charles, lui, a dit que ça achève, là. Voyons!
[00:16:45] Speaker B: Mais on est donc ben à la recherche, parce que t'sais, le casque... Hey.
[00:16:48] Speaker A: Vends ta maison, man! Non, mais bon, ça va, man!
[00:16:50] Speaker B: Écoute, vous avez fait ça ici pendant...
[00:16:52] Speaker A: Mais non, mais P.D.H. prenait le temps, je vois juste quand même. Il prenait le temps à dire «.
[00:16:58] Speaker B: Prenez pas ça pour du cash. » Non, mais je comprends le concept et tout ça. Ça me dérange pas que ça existe, ce concept-là.
[00:17:02] Speaker A: Mais il le fait plus. Je pense que José t'as pas à l'aise.
[00:17:05] Speaker B: Non, effectivement, mais je pense qu'il veut revenir. Ça fait une coupelle de feuilles, une coupelle de câbles et l'appel de nuit. Je sais que je l'entends d'ailleurs. L'appel de nuit. Mais tu vois-tu, même nos auditeurs, on a plus de temps à chier. Mais même nos auditeurs sont prêts à appeler Charles Patton pour leur dire Non.
[00:17:21] Speaker A: Je le sais que ça, je dis ça pis y'a plein de monde qui sont pas d'accord pis sont fâchés là. Y'a plein plein de monde qui disent « Hey c'est vrai, moi ma soeur elle a des dons pis c'est vrai ». savez-vous c'est quoi la beauté on est dans un pays libre là. Vous pouvez y croire, moi là c'est pas une loi, y'a pas de règlement, vous pouvez prendre tout votre argent pis le donner à n'importe qui.
Tu sais, tu peux même le donner à quelqu'un qui dit rien. Tu sais, à la rue là, t'as le droit de sortir 2000 piastres. « Hey buddy, t'enlèves là 2000 piastres. » Ça, j'ai pas de mes affaires. M'importe, merci. Ah, qu'est-ce qu'on a eu du plaisir. Ouf, je vais aller en pause parce.
[00:17:48] Speaker B: Que j'ai comme un... Pourquoi tu ressortes, Madame Minot? Ben, j'ai un reflux. Ben, si tu me rotes encore une fois, j'en reviens pas demain.
[00:17:53] Speaker A: OK, je vais aller en pause.
[00:17:55] Speaker B: J'en reviens pas demain, JC. Si tu rotes le moindrement...
[00:17:59] Speaker A: Je l'ai retenu! Wallet.
[00:18:03] Speaker B: En direct.
Radio X.
