Gel d'embauche et parfum d'austérité: ça sent les coupures... de crayons à 50 CENNES !

September 17, 2024 00:40:52
Gel d'embauche et parfum d'austérité: ça sent les coupures... de crayons à 50 CENNES !
Ouellet en direct
Gel d'embauche et parfum d'austérité: ça sent les coupures... de crayons à 50 CENNES !

Sep 17 2024 | 00:40:52

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Show Notes

L'introduction du 17 septembre 2024 de Ouellet en direct.

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Episode Transcript

[00:00:01] Speaker A: En direct. En direct. Avec JC Willett et Patricia Radio X. Haydon, haydon, un p'tit mardi, midi deux minutes. Bonjour, bienvenue dans Ouellet en direct. J'espère que vous allez passer une journée extraordinaire. J'ai goûté à la défaite hier. Ça faisait longtemps. [00:00:42] Speaker B: D'après moi, c'était plus qu'une défaite parce que les commentaires sortent à ton endroit pour t'écœurer sur tes Eagles. C'est « Die, Eagles, die ». They didn't fly! [00:00:54] Speaker A: Non, ça a pas flyé. Ben, ça a failli flyer jusqu'à temps que Kurt Cousins retrouve ses jambes d'il y a 6 ans, pis qu'il décide de faire une dernière poussée victorieuse. [00:01:03] Speaker B: Ben, c'était quoi le pointage? [00:01:05] Speaker A: C'était... Ben, il y a les collègues qui font les oiseaux dans la vitrine. [00:01:10] Speaker B: Ben, ils sont assez morts, les oiseaux. [00:01:12] Speaker A: Non, quelqu'un écrit fly, falcons fly. Non, ça c'est non. [00:01:16] Speaker B: Ben, ça a fini comment? [00:01:17] Speaker A: Ah, ça a fini... j'suis aimé pu. Ça a fini à un point, là. Ils ont fait un touché à la fin, victorieux, puis j'écoutais pu. [00:01:26] Speaker B: Ah, juste un touché de différence? [00:01:28] Speaker A: Ah oui, oui, non, ils gagnaient. [00:01:29] Speaker B: Ah, ah, ah, c'est pas super, là. [00:01:30] Speaker A: Écoute, ils ont fait un botté. pour prendre les devants, mais par, mettons, pas grand-chose. Et... Écoute, je te le dis, j'ai comme oublié. Pis je te le jure, je l'ai écouté à la game au complet. J'ai tout effacé ça de ma mémoire vive. J'ai dit non, j'ai plus besoin de ces infos-là dans ma vie. Ils ont fait... Écoute, ils venaient là, pis il restait 56 secondes, quelque chose du genre, pis écoute, les Falcons ont décidé qu'ils remontaient ça jusqu'à l'autre bout. pour la victoire. Bravo aux Falcons. [00:02:02] Speaker B: Falcons, parlons football un peu. [00:02:04] Speaker A: Mais sais-tu quoi? Ça fait du bien. [00:02:06] Speaker B: Ah, de perdre un point, ça te ramène sur le marché des lâches. [00:02:08] Speaker A: Ça faisait longtemps que j'avais pas perdu. Les Capitals, ça gagnait toujours. Les deux équipes de foot à mes enfants, ça gagne, ça gagne. Les Eagles avaient gagné au Brésil. [00:02:20] Speaker B: Fallait te ramener sur la terre. [00:02:22] Speaker A: C'est ça, on a besoin de ça des fois. [00:02:24] Speaker B: Les Falcons, c'est-tu sexiste cette équipe-là? Personne n'en parle jamais. [00:02:29] Speaker A: Juste pour te le dire, on ramassait un corps arrière qui traînait. Il y a un corarien qui jouait avec les Vikings dans le passé qui n'a pas fait grand chose. [00:02:37] Speaker B: On n'a pas parlé, mais je connais un peu le football, un peu. Il n'y a pas Thoua, il ne reviendra pas, lui, avec les enfants? [00:02:45] Speaker A: Oui, Thoua. [00:02:46] Speaker B: C'était encore la semaine passée, je pense, ou c'est en fin de semaine? [00:02:51] Speaker A: Il s'est fait checker le pommier. [00:02:52] Speaker B: Encore? [00:02:54] Speaker A: La semaine passée, je ne suis pas tôt de l'actualité. Regarde, 22-21, je te disais à quel point c'était serré le match d'hier, la défaite des Eagles. Non, toi, t'as regardé la gueule de l'ova là. Ouais, toi! Ouais, c'est pas, mais ça c'est pas chic. Lui je sais qu'il a déjà eu une grosse blessure justement dans le coin de la commotion. [00:03:14] Speaker B: Oui, ben oui, non non mais il s'est fait maganer lui là. [00:03:17] Speaker A: Pis c'est toujours épeurant quand tu sais que quelqu'un a une fragilité là pis moi je l'ai regardé à la game pis tu sais quand quelqu'un est couché à terre pis qu'il a comme une main qui shake là. [00:03:27] Speaker B: Oui, avec les doigts qui avaient crispé. [00:03:29] Speaker A: Les doigts crispés, comme s'il avait fait trop de poudre à 3h du matin. Ouais, non, mais là c'est après que. [00:03:33] Speaker B: Ça a été cogné. [00:03:36] Speaker A: C'est juste qu'il n'avait pas fait de poudre, c'était un choc. Puis c'était un drôle de move de lui-même. En fait, il a foncé pour aller chercher le premier jeu. Normalement, on dit au corps arrière quand tu fais ça, fais attention, regarde, quand t'arrives, glisse. Glisse les pieds en avant, il y a du monde qui écrit des affaires, je te voirai. [00:03:54] Speaker B: Oui, non mais c'est parce qu'on me demande de redire les falcons. [00:03:57] Speaker A: Les falcons. Les falcons. [00:03:59] Speaker B: Je ne sais pas. Pas les falcons. Non mais j'aimerais bien ça. [00:04:06] Speaker A: C'est pas des connes. [00:04:07] Speaker B: Mais non, mais là vous comprendrez que j'ai une genre de sinusite qui vient d'embarquer dans mon histoire. [00:04:10] Speaker A: Ben oui. [00:04:11] Speaker B: Fait que là ça se peut que ça soit, ça sort pas complètement comme ça devrait sortir. [00:04:15] Speaker A: Changeons de sujet d'ailleurs, comment va ta santé? [00:04:17] Speaker B: Hé mais, hé, sais-tu quoi? Je pense que j'ai comme le, le t'sais le blob là, c'est monstrueux hein. C'est comme un monstre qui s'auto-nourrit. [00:04:24] Speaker A: Le blob ça finit jamais. Il va manger la planète à la fin. [00:04:27] Speaker B: J'ai un virus qui s'auto-nourrit, man. Ça fait 10 jours que j'ai mal à la gorge, puis après ça, là, je me disais, bien voyons, tu sais, je toussais pas. Là, j'ai toussé un peu la semaine passée. Là, à un moment donné, normalement, un mal de gorge, c'est 48 heures. Puis là, moi, ça fait 10 jours. En plus que ça, là, on est rendu, quoi, on est mardi, donc je. [00:04:46] Speaker A: Rentre à 12 jours. [00:04:48] Speaker B: Puis là, un matin... [00:04:50] Speaker A: Mais t'as peut-être eu une malchance d'une combinaison de deux virus. [00:04:53] Speaker B: Je pense que c'est le blob. Je pense que je croise des gens qui ont des virus. [00:04:58] Speaker A: Puis tu ramasses tout. [00:04:59] Speaker B: Je ramasse comme tel un aspirateur. [00:05:00] Speaker A: T'as tout ramassé. [00:05:01] Speaker B: Puis là je suis rendue congestionnée dans le nez. Je suis quasiment là, on va toucher du bois là, jamais malade moi dans la vie. C'est rare là. [00:05:07] Speaker A: C'est rare, c'est vrai. [00:05:08] Speaker B: Les virus, je me mets les deux dedans. Ça m'a jamais fait peur. Tu sais, quand Aïdou est malade, mon fils, moi je suis pas la mère qui va faire comme « Oh mon Dieu, tiens-toi loin ». Moi je m'en fous là. Tiens, câlin, bisous, tu sais. [00:05:18] Speaker A: Oh, y'a rien à ton épreuve. [00:05:19] Speaker B: J'ai pas peur d'ordurier. [00:05:20] Speaker A: Quelqu'un a dit de la coqueluche. [00:05:23] Speaker B: Ça se peut que j'ai la coqueluche aussi. T'as-tu vu, j'ai des petites plaques. Arrête. Non, c'est pas vrai Là, j'étais pour sortir. [00:05:29] Speaker A: Arrange-toi tout seul. [00:05:33] Speaker B: Regarde, j'ai des belles plaques. [00:05:34] Speaker A: Oh, quelqu'un dit COVID. C'est le retour de la COVID. [00:05:36] Speaker B: Ben, écoute... [00:05:37] Speaker A: Mais je reviens à ce qu'on faisait avant tout ça. Je sais qu'il y en a maintenant que c'est ça, mais on se demande, c'est quoi, vas-tu genre aller à l'urgence? À moins que tu sois une fièvre inquiétante, puis que tu sois alité, mais là, t'as un virus, tu files pas, t'as mal à la tête, mal à la gorge, tu tousses. Est-ce que vraiment c'est important, c'est-tu le COVID ou c'est-tu la grippe ou c'est-tu... [00:06:03] Speaker B: Ah ben non, non non. Ce qui est gossant c'est plus, là tu vois... [00:06:07] Speaker A: Si tu t'en sors pas là, je comprends que ça peut être inquiétant. [00:06:09] Speaker B: C'était le mal de gorge là, au bout de dix jours je suis allée consulter juste pour m'assurer que je n'étais pas en train de contaminer tous mes collègues en mettant une stréptococque. Longtemps, j'ai dit streptocope, mais non, c'est vraiment le mot coq. [00:06:25] Speaker A: Coq. [00:06:25] Speaker B: Coq. Streptococ. Ça me réjouit de le dire souvent. [00:06:29] Speaker A: Streptococ. [00:06:30] Speaker B: Très juvénile comme humour, mais qu'est-ce que tu veux, j'ai un peu les neurones brûlés. Mais ça semble être négatif. C'est juste un virus gossant qui s'auto-nourrit. [00:06:40] Speaker A: Parce que t'es capable de vivre ton quotidien. [00:06:43] Speaker B: Ah, je suis capable très bien aussi de vous contaminer. J'ai commencé à le faire un petit. [00:06:47] Speaker A: Peu dans la station. J'ai eu un petit mal de gorge en fin de semaine. Je me suis dit, petit cadeau de Pat. [00:06:51] Speaker B: Tous ceux que je croise, je les retiens au bout de 4-5 jours. Merci Pat. [00:06:56] Speaker A: Mais, moi j'ai eu ça, puis là je t'ai accusé automatiquement, puis je suis le même. Moi tu le gardes. J'en trouve un coupable, c'est fini. C'est Pat qui m'a donné ça. C'est tout sa faute. Et là, ben mon gars a commencé à avoir ça, pis j'ai tout de suite dit « c'est Pat ». Regarde, tu te dis « remerci à Pat, elle m'a donné ça, je t'ai donné ça, ça vient de Pat ». Et lui, il est allé à l'école, hier, pis il a eu un mal à gorge. « J'ai mal à gorge ». [00:07:20] Speaker B: J'ai contaminé l'école à ton fils. [00:07:21] Speaker A: Ben non, il me dit, ben là, à moins que ce soit ça, il dit « hey, à l'école, il y en a plein qui avaient mal à gorge ». Oui, il y a quelque chose qui circule. Il y a quelque chose là, qui vire. [00:07:30] Speaker B: On s'en va à Rue, là. [00:07:30] Speaker A: Je suis allé un peu vite, Pat. Peut-être que c'est mon gars qui a ramené ça de l'école. [00:07:33] Speaker B: Ah, pis que toi, tu m'as donné par ricochet. [00:07:36] Speaker A: Non, parce que t'as eu un truc avant moi. [00:07:38] Speaker B: Ouais, j'essaie de m'en sortir. [00:07:39] Speaker A: Non, mais peut-être que c'est pas toi quand même. Peut-être que c'est lui, Vivia, l'école, garde, en tout cas. Moi, un moment donné, l'enquête au virus... [00:07:46] Speaker B: Non, non, mais là... [00:07:48] Speaker A: Là l'hiver ça en vient gang, on va tous pogner une grippe le matin-nuit pis c'est pas grave. [00:07:53] Speaker B: C'est pas admettons une grippe de femme. Ça c'est puissant là. C'est juste ça tire du jus. C'est pas une grippe d'homme là? Non, ça c'est une p'tite bière. Moi une grippe d'homme, j'ai toujours passé par là. Je te disais c'est facile. [00:08:07] Speaker A: Ok, c'est encore moi j'ai les sous là. [00:08:08] Speaker B: Ben oui, si vous broyez... Mais mon amour, je peux pas. Si vous mouchez 2-3 fois, puis il reste à part à broyer, puis il joue de la soupe aux poulets. [00:08:15] Speaker A: Je pourrais pas bouger du divan. [00:08:17] Speaker B: Tu peux-tu appeler ma mère? [00:08:19] Speaker A: Peux-tu monter le son du football? [00:08:21] Speaker B: Je suis pas capable de prendre la manette. [00:08:25] Speaker A: C'est parce que les enfants crient, ça me tanne. [00:08:28] Speaker B: J'ai tellement mal à la tête. [00:08:30] Speaker A: Quelqu'un dit que c'est la première fois qu'elle entend ça, grippe de femme. [00:08:32] Speaker B: Ah ben ça, ça veut dire que je suis pas là, c'est juste un. [00:08:35] Speaker A: Petit... T'as une grippe d'homme. [00:08:37] Speaker B: Une petite rumette, ouais c'est ça. J'ai un rhume d'homme. Mais je sais que c'est tannant quand on parle du nez, je suis totalement désolée, mais qu'est-ce que tu veux, ça va être cool. [00:08:45] Speaker A: Quelqu'un dit que de toute façon, ça a changé les recommandations du gouvernement. Sylvie nous dit, Dubé l'a dit, elle est pas à l'urgence. [00:08:53] Speaker B: Non, non, mais non. Oui, mais de toute façon, mon cas, je verrais pas ce que je pourrais faire là. [00:08:59] Speaker A: Non, mais va pas là. De toute façon, même si tu perds du sang par les yeux, va pas là. [00:09:04] Speaker B: Non, va pas là. [00:09:04] Speaker A: Ça va passer. [00:09:05] Speaker B: Va à la pharmacie. [00:09:06] Speaker A: Mets-toi des Kleenex. [00:09:08] Speaker B: Va à la pharmacie. [00:09:09] Speaker A: Deux Tylenol. Putain, on va régler ça. Ah ouais, quelqu'un me dit, toi, c'est 3-4 commotions. Fait que le gars, t'sais ça me m'a amené... Et dernière chose concernant le. [00:09:19] Speaker B: Football... Oui, attends, j'veux juste se relancer sur les Dolphins. T'as-tu vu, tout le monde parle de ça ces temps-ci sur les internets. [00:09:25] Speaker A: Le coach des Dolphins. [00:09:27] Speaker B: Son changement au fil des années, quand il s'est fait, quand il a eu son poids, c'était environ, je pense, c'est nouveau là, je pense, toute réserve, c'est il y a deux ans, quelque chose comme ça. [00:09:35] Speaker A: C'est assez récent puis il est jeune lui. [00:09:36] Speaker B: Oui, oui, c'est un jeune versus aujourd'hui. Il y a du swag mes amis là. Il est arrivé comme un espèce de professeur de mathématiques. [00:09:43] Speaker A: Il avait l'air d'un petit nerd, là. Ah, pis là, il a sa petite barbe et tout. [00:09:47] Speaker B: Il a ses cheveux un peu frisés, avec des jets. [00:09:49] Speaker A: Il a pris confiance. [00:09:50] Speaker B: Avec des lunettes, sunshine. [00:09:51] Speaker A: C'est ça, on le voit de nos enfants. Nos enfants qui prennent confiance quand ils arrivent à Polyvalente, pis que c'est des petits enfants, pis là ils arrivent soudainement avec... Là, moi, je suis pas trop la mode, là. Ils roulent le Bermuda. Moi, je me mêle plus de ça. Moi, j'en regarde chaque saison. [00:10:07] Speaker B: Ils veulent me montrer le haut de genou? [00:10:09] Speaker A: Ils se roulent les bermudas, tout le monde fait ça, c'est bien. Mais là, ils se mettent à l'aise, plus d'attitude. [00:10:14] Speaker B: Avec du swag. [00:10:16] Speaker A: Donc c'est le fun, il a grandi le coach. [00:10:18] Speaker B: Oui, mais il est bon aussi dans ses répliques. Bon, des fois, c'est un peu long, mais je sais pas, je le trouve naturel, je le trouve pas de l'ordinaire. [00:10:25] Speaker A: Bon, je vais le battre pareil. [00:10:27] Speaker B: Oui, oui, c'était ça ma parenté. [00:10:29] Speaker A: Mais la dernière chose que je voulais dire concernant le football, c'est qu'au moins la seule affaire qui m'a, bon, je suis pas content, mais je me suis quand même dit, c'est le fun pour Mathieu Bergeron. Parce qu'il joue, c'est un gars de Victo, il joue avec les Falcons. [00:10:44] Speaker B: Ah, les Falcons! [00:10:44] Speaker A: Pis hier, les Falcons, pour que tu comprennes. Puis je le regardais le soir des cinq, puis tabarouette c'est beau de voir qu'on est capable de produire ça nous autres aussi. En même temps, c'est pas le Québec qui a produit ça, c'est lui, c'est lui-même avec son talent et ses efforts, il a dû travailler comme un malade mental. [00:11:07] Speaker B: Mais c'est cool de voir ça, que ça se peut. [00:11:10] Speaker A: Puis tu sais, je sais pas pourquoi, tu te checks et tu te dis, je sais pas si je vais être capable d'en retenir les gars. [00:11:15] Speaker B: Je sais pas pourquoi. [00:11:17] Speaker A: Je sais pas, t'es un Québécois, t'es pas si bon que ça. Ah ben oui, il est capable. Ah non, il est super solide. Ah oui, vraiment, il a sa place. [00:11:26] Speaker B: Il a sa place avec les Falcons. [00:11:29] Speaker A: Oui. Je sais pas s'il a sa place ailleurs, mais il a sa place là, c'est sûr. Non, il est très très bon, pour vrai, je fais des jokes. C'était impressionnant de voir ça. [00:11:37] Speaker B: Très hot. [00:11:37] Speaker A: Un haut line de qualité, directement de Victo, qui a été élevé à grands coups du Squeak Squeak du centre du Québec. C'est beau de voir ça, félicitations. [00:11:46] Speaker B: Ferme-moi de ça. [00:11:47] Speaker A: Bon, ok, on tombe dans nos petits dossiers. Je veux pas faire trop long là-dessus parce qu'on aura tantôt Vincent Béjeun qui va venir nous dire qu'il nous l'avait dit que le bloc allait gagner, puis qu'il nous l'avait dit que le bloc va faire des percées, puis que le bloc va réussir à se faufiler à travers la chicane parlementaire canadienne. Parce que, clairement, Justin Trudeau, moi je vous le dis, il va manger une sincère dégelée aux prochaines élections, ça sera pas chique. [00:12:13] Speaker B: Ah ben ouais, c'est écrit dans le ciel. [00:12:14] Speaker A: Il a perdu en deux élections partielles, deux châteaux forts, deux endroits où c'était tagué rouge libéral. On se souvient de l'élection partielle dans le coin de Toronto. T'sais, Toronto, dans les milieux urbains, là, si vous regardez la carte, là, c'était rouge, là. Il avait ramassé à peu près tout ce qu'il avait ramassé. Et là, Montréal, en fait, plus précisément, Lassalle est mort vers d'un, qui est à Montréal. Depuis la création, c'est sûr que ça date pas de longtemps, mais quand même, ils ont refait un petit redécoupage de cartes, là, en 2015, et depuis la création de cette conscription-là, ça a toujours été rouge. Donc depuis 2015, c'est la première élection de Justin, je pense. Ça a été libéral, libéral, libéral, et là, hier, Y'aille, on mangeait une volée. C'est... C'est une volée. Moins de 5% des votes. [00:13:07] Speaker B: Ben, en même temps, pas tant surprise. [00:13:11] Speaker A: Là, mais... Ah non, excuse ça, c'est parce qu'il y en avait deux hier, il y avait Winnipeg. Oui, Winnipeg se sont fait raser, 5% des votes seulement, et dans la sorte est mort vers d'un, sont arrivés deuxième. Mais quand même, à la dernière élection, il y avait eu 42% des votes. Il y avait quasiment eu la moitié du monde qui avait voté pour le Parti libéral, et hier, c'est le bloc. Il y a-tu quelque chose de plus Bon, à part que le Bloc vote pour les libéraux depuis un bout pour maintenir les libéraux puis pour faire semblant qu'ils ont des acquisitions au Québec, mais... [00:13:43] Speaker B: C'est de la justesse quand même, on parle de 200 voix. [00:13:45] Speaker A: Ouais, c'était pas, c'était serré. Mais le NPD a fait bonne figure, c'était une lutte à trois vraiment. [00:13:50] Speaker B: Non, mais c'te côté-là, y'a rien à faire là? [00:13:51] Speaker A: Ben non, c'est sûr. Mais si tu prends... [00:13:54] Speaker B: Sérieux, j'peux pas croire qu'il y a des gens... Pis peut-être que la candidate est, on va dire, une candidate d'exception. [00:14:00] Speaker A: Ouais, j'sais pas. [00:14:01] Speaker B: Y'a quand même du monde qui a voté. Ils sont arrivés et on est à 200 votes près que le Parti libéral gagne. [00:14:08] Speaker A: J'imagine qu'ils ont mis une fille de la place qui devait être connue. Ils ont dû se mettre des chances de leur bord. J'imagine. Je me souviens pas son nom. [00:14:15] Speaker B: C'est la libérale Laura Palestini. [00:14:18] Speaker A: Palestini, exactement. Mais écoute, je la connais pas. Mais ils se sont fait battre pareil. Ouais, ouais. Et faut pas oublier que c'est une lutte à trois. Donc je pense que l'autre, le NPD, by the way, il y avait deux sauvés. Ça devait être mêlant. [00:14:32] Speaker B: Ouais, Craig sauvé du NPD. [00:14:34] Speaker A: Pis un autre sauvé du bloc. Entre le bloc et le troisième, y'a 500 votes. Fait que c'est 200 de moins les libéraux pis 300 de moins le NPD. Donc très serré. Mais si tu, mettons, t'enlèves le fait que ça a été une course à trois, ce qui est plus rare, habituellement c'est des courses à deux, si tu combines le bloc et le NPD, les libéraux ont mangé une volée. C'est parce que là, ça s'est séparé. Le vote de contestation, des fois, c'est tellement pas clair que finalement, le parti que tu veux tasser, il réussit par passer. [00:15:07] Speaker B: Quand même, il lui bloque. [00:15:08] Speaker A: Ils ont voté pour le bloc. Regarde, j'entends Vincent Bégin dire, dans le fin fond de son char, à quelque part, « Je vous l'avais dit! » Puis Savier va nous le redire tantôt. Bon taux de participation, ça c'est une autre affaire. Les gens avaient envie d'aller voter, malgré le fait qu'il y avait quoi, 90... et plus personnes sur le bulletin de vote. Parce qu'il y a eu un genre de mouvement de contestation sur la façon de... Ben, t'sais l'affaire que Justin voulait changer à sa première élection, le mode de scrutin. Fait qu'il y a eu un genre de... Ils ont dit « Ouin, vous voulez garder ça de même, on va vous mêler les cartes. » Donc il y avait 90 ou 91 personnes sur le bulletin de vote. Ce qui a fait en sorte que hier, après ma game de foot, je voulais me changer d'idée, je voulais tout oublier. Et il était rendu... Là, j'écoutais les nouvelles, pis ça finissait pu, pis il était rendu 11 heures et quelques. et il y avait 25% des boîtes de scrutin d'ouvertes. [00:15:59] Speaker B: Bon. [00:16:00] Speaker A: Parce qu'imagine toi, 90, tu te mets ça sur une table. Bon, ok, ça c'est lui. Ok, ça c'est l'autre à l'autre bout de la table. [00:16:07] Speaker B: Ah oui, c'est long. [00:16:08] Speaker A: Ça devient compliqué en tabarouette. Bref, j'arrête ça là parce qu'on va en parler tantôt dans la chronique de Vincent Bégin. [00:16:15] Speaker B: Vincent va être intéressant, ça il n'y a pas de doute. Mais je me demande si ça intéresse le monde ici. Quand j'ai vu ça, je l'ai entendu partout. Une analyse politique, ça peut être pertinent. [00:16:26] Speaker A: Je pense qu'on va élargir sur ce qui s'en vient. [00:16:29] Speaker B: Vu que c'est à Montréal, vu qu'il y avait mon Manitoba. Mais en même temps, c'est ça. C'est annonciateur de ce qui s'en vient, mais on le sait déjà. [00:16:38] Speaker A: On le sait déjà. Par contre, moi, j'ai encore un doute. Est-ce que le bloc lève? Je sais que probablement plus que je pense. Là, j'en reviens à ma théorie des bulles. Moi, dans ma bulle, je connais personne qui vote pour le bloc. Fait que d'entrée de jeu, je me dis, le bloc, ça intéresse personne. Puis tout le monde doit penser comme moi, le bloc, c'est inutile. Mais tu vois, j'ai Vincent Béjean qui me le rappelle à toutes les semaines qu'il y a du monde qui vote pour le bloc. [00:17:01] Speaker B: Ma gang de Montréal, ça vote pour le bloc, là. Bon. [00:17:05] Speaker A: C'est qui ta gang de Montréal? Je veux des noms tout de suite. [00:17:09] Speaker B: Je vais te les écrire sur Messenger. [00:17:10] Speaker A: Ok, parfait. Bon, attention, c'est le segment « Cry me a Fnnn River ». [00:17:16] Speaker B: Oh, ok. [00:17:16] Speaker A: Ça sent, pis ça c'est pas moi qui le dis là, ça sent l'austérité. [00:17:26] Speaker B: Oh oui! C'est quoi? Couillard et de retour? [00:17:29] Speaker A: Ça sent l'austérité! Il y aura... Comment on dit ça? J'ai juste ajustement. C'est pas ça le terme. Remaniement. Pas un remaniement. Voyons, je cherche donc bien mes mots. [00:17:43] Speaker B: Ouais, c'est quoi tu veux dire? [00:17:44] Speaker A: Budgetaire. Un ajustement. C'est pas ça? [00:17:47] Speaker B: Non. [00:17:47] Speaker A: Ça peut être écrit quelque part. [00:17:50] Speaker B: Ouais, je vais te laisser te débrouiller. [00:17:53] Speaker A: Une mise à jour! Il y aura une mise à jour économique cet automne. [00:18:00] Speaker B: C'est-tu qu'est-ce qu'on va apprendre? [00:18:06] Speaker A: Ce qu'on va apprendre quand le ministre Éric Girard va venir nous faire sa mise à jour économique, ce qu'on va apprendre, c'est que le déficit de 11 milliards, ce n'est pas 11 milliards. C'est peut-être 13 et c'est peut-être 14. [00:18:20] Speaker B: Ça, ça va être sorti ce printemps. [00:18:22] Speaker A: Ça va ressortir. [00:18:23] Speaker B: C'était aux oubliettes, ça passait en 4-6 minutes, mais effectivement, on a oublié 1 à 2 milliards. [00:18:30] Speaker A: C'est que probablement que les chiffres, peut-être qu'ils étaient bons, peut-être qu'ils l'ont échappé et qu'il manquait de l'argent, mais c'est que ça n'a pas arrêté depuis. Le budget de 11 milliards, on l'oublie, mais ça fait un certain temps. C'était à l'automne, ça fait un bout. Au printemps, pardon. Oui, c'était au printemps dernier. Ça fait plusieurs mois. Et depuis plusieurs mois, qu'est-ce qui est arrivé? [00:18:50] Speaker B: Il y a eu des augmentations de salaire. [00:18:53] Speaker A: Partout. [00:18:54] Speaker B: Oui. [00:18:54] Speaker A: Il y a eu des explosions de coûts, des augmentations, des négociations. On a donné du 20, puis du 22, puis du 18 % d'augmentation à gauche, à droite, sans arrêt. Donc, non seulement peut-être qu'on était passé à côté de la cible sur le calcul de notre déficit, mais ça n'a jamais arrêté de flauber de l'argent depuis. Donc ce qu'on va apprendre cet automne, dans quelques semaines, on nous dit qu'à partir du mois de novembre, il y aura de nouvelles directives pour les ministères pour les dépenses. Mais ce qu'on va apprendre d'ici là, c'est qu'on l'a échappé, pis que c'est pas 11, c'est peut-être 12, 13, 14, 15, ça je le sais pas. On aura la surprise, hein, on fera le saut de tout le monde en même temps. [00:19:34] Speaker B: Ça c'est le même gars qui va se présenter au fédéral. [00:19:35] Speaker A: C'est le même gars qui va aller au fédéral avec? [00:19:37] Speaker B: Le Parti conservateur! [00:19:38] Speaker A: Les conservateurs! C'est le même gars. [00:19:41] Speaker B: C'est ce capoté là. [00:19:42] Speaker A: C'est ce gars là. Pis qui va faire des meetings avec Gary Bettman. C'est le même gars. Gary? Gary! Ah non, Gérard est encore dans la fenêtre. [00:19:51] Speaker B: Ben oui. [00:19:52] Speaker A: Gisèle, ferme les rideaux. Hey! Je vous ai vu! Je sais que vous êtes là! Je veux les Nordiques! Nous autres, on aimerait ça avoir pas un déficit de 15 milliards, s'il vous plaît. Et voilà-tu pas que déjà, le gouvernement, un peu en dessous de la couverte, a commencé à passer ses directives. Les directives étant, il faut couper les dépenses. En fait, même pas. Il faut juste arrêter de dépenser. Dans le superflu. Donc déjà, on apprend qu'il y a des gels dans la bouche. Il y a des restrictions dans les comptes de dépenses, dans les déplacements. On demande à certains employés du ministère de ne plus faire de temps supplémentaire. De dire non, c'est interdit. Si quelqu'un te dit je vais finir le job en fin de semaine, tu dis non. Tu arrêtes tout ça là, tu recommences ton temps normal lundi. Et là, les syndicats sont en panique. Je vais vous lire ce que dit un porte-parole du syndicat. On sent l'ambiance de 2014. 2014, je vous donne la réponse, c'est l'austérité, qu'il n'en était pas, de Philippe Couillard. [00:21:01] Speaker B: Oui, mais c'est parce que là, l'affaire, les chums, c'est qu'il a vidé la sacoche. Il a vidé la sacoche. Non, mais quand même bien qu'on braillerait et qu'on dirait, pis que le syndicat disait ça n'a pas de bon sens. Premièrement, vous avez eu vos augmentations. [00:21:10] Speaker A: Tout le monde a été augmenté, là. Là, vous vouliez quoi, là? Vous vouliez des salaires? Là, vous avez des salaires. [00:21:17] Speaker B: Non, mais il y a des dépenses superflues. [00:21:20] Speaker A: Un manque de rigueur. Le blob n'a pas de fin. Ça n'a pas de fond. [00:21:24] Speaker B: C'est parce que le blob, à un moment donné, il va être seul. Il va avoir à gober les citoyens. [00:21:30] Speaker A: Au ministère des Transports, on indique qu'on doit mettre en place des mesures temporaires pour respecter les enveloppes. Il y a un dépassement important de la cible ministérielle qui est anticipée. [00:21:42] Speaker B: C'est qui qui s'est gâté? [00:21:44] Speaker A: Au ministère du transport? [00:21:45] Speaker B: Ben... Comment ça tout à coup? [00:21:49] Speaker A: Tu sais JC, on va réfléchir à. [00:21:50] Speaker B: La phrase que tu viens de dire. Comment se fait-il qu'on a jamais été, ça a jamais été ça? Tout dépassement de coûts, on va l'étudier et s'assurer qu'on ne se fasse pas crosser. On ne fait jamais ça. C'est ça que tu viens de nous annoncer. Là, on dit en passant, on va être rigoureux. Depuis quand on pouvait se permettre de ne pas l'être? [00:22:09] Speaker A: Depuis que la CAQ est arrivée avec surprise. Des finances qui avaient un peu de l'allure parce qu'il y avait eu un petit serrage de ceinture. Là, je ne vais plus utiliser le mot « austérité ». Un petit serrage de ceinture. [00:22:25] Speaker B: On va dire de la discipline. [00:22:26] Speaker A: C'est comme une discussion de couple où tu te dis « Est-ce que ce serait le fun de s'acheter un 4 roues ? » « Ouais, peut-être pas cette année. » C'est juste ça. C'est une affaire de la même. Pas « On n'achète plus de lait ! [00:22:36] Speaker B: ». [00:22:36] Speaker A: C'est pas une affaire dramatique. Une affaire de commoins. Là, t'sais, on pensait agrandir le garage pour rentrer le deuxième char où on va attendre. [00:22:46] Speaker B: T'sais, t'avais trois comptes sur des plateformes. Tu vas en choisir un, on va couper deux ans. [00:22:52] Speaker A: C'est ça, c'est ça. On parle pas, il n'y aura plus de télé dans la maison. [00:22:55] Speaker B: Non. [00:22:56] Speaker A: Tu comprends, c'est juste un choix. Parce que je vais vous le dire, ce qu'on décrit comme austérité, c'était un ralentissement de, les mots c'est important dans la phrase, un ralentissement de l'augmentation des dépenses. [00:23:12] Speaker B: Ouais, c'est ça. [00:23:12] Speaker A: Fait qu'il y avait encore une augmentation des dépenses à un niveau moins élevé. Et là, quand t'écoutais les syndicats, c'était comme s'ils venaient de couper en moitié les employés. Ça se peut-tu que... [00:23:27] Speaker B: Il y a de l'astérité, on ne sait plus quoi faire, on ne sait plus comment marcher. Si moi, Patricia Vincent, des fois j'ai des calls d'entrepreneurs qui me jasent de leur situation économique et qu'ils ont eu le tableau d'ensemble au Canada disant que ce qui s'en vient, attachez-vous, ce ne sera pas beau, on a des pertes de 30, il y en a pour certains c'est jusqu'à 50, je vais y aller quand même raisonnablement, jusqu'à 40% du chiffre d'affaires parce qu'il y a un ralentissement, les gens font attention à leurs dépenses. C'est moi je le sais, ok? [00:23:53] Speaker A: Là c'est pas dans le privé. [00:23:55] Speaker B: Oui, mais c'est parce que ça c'est ta machine ton privé. J'imagine qu'en haut, l'ensemble du tableau doit pas être beau. C'est sûr qu'ils ont des drapeaux rouges qui sont sortis en disant « Hey attention, économiquement parlant, on s'en va vers un beau mur les chums. [00:24:13] Speaker A: » Mais là, t'sais, les syndicats, pour vrai, là, je comprends que vous avez toujours tout mené pis que tout marche à la pine pis à la botte pis « let's go » pis « nous autres on va sortir si ça fait pas » pis c'est... Là, vous avez eu un gros morceau de gâteau. On peut-tu attendre un peu pour le deuxième dessert? [00:24:30] Speaker B: On n'a pas une scène. [00:24:31] Speaker A: Là, moi, tu sais... [00:24:33] Speaker B: On n'a pas une scène. [00:24:34] Speaker A: À ma propre surprise, je m'étais rangé derrière vous pour ce qui était des profs et des infirmières, parce qu'on a ici affaire aux gens qui s'occupent de nos enfants, de nos malades. Puis je trouve que des fois, effectivement, des fois, je trouve qu'on les magane un peu. Mais là, vous avez demandé quoi? Est-ce que vous avez demandé de l'embauche? Est-ce que vous avez demandé des conditions ou vous avez demandé du salaire? Vous avez demandé du salaire? Vous l'avez eu? Bon ben là, au travail. [00:25:02] Speaker B: Pis le temps en soupe là, c'était le temps supplémentaire de qui pis de quoi? [00:25:07] Speaker A: Ben écoute, c'est Adelaide qui a du temps en soupe tout le temps. Écoute bien ce que dit le gars du syndicat, ok? Il anticipe un découragement de ses membres. Pis en passant, le gars du syndicat, pourquoi tu le nommes pas? Parce qu'il est anonyme! [00:25:18] Speaker B: Ayron au privé? [00:25:20] Speaker A: Le gars il est anonyme, il fait une sortie pour dire ça sent l'austérité pis il font un article au complet sur un chef syndical qui veut pas être nommé. Mais bon, on continue. Il anticipe le découragement de ses membres. Une situation qui ne risque pas d'améliorer le traitement des appels et des dossiers. Es-tu en train de me dire qu'il manque vraiment du monde là? Le gouvernement Legault, depuis qu'il est là, malgré sa promesse de couper 5 000 fonctionnaires, il a engagé, si tu fais le tour de tous ceux qui travaillent pour l'État de près ou de loin, ils ont ajouté 72 000 employés. La population n'a pas augmenté dans le même prorata. Et tous ces employés-là aujourd'hui sont en égo ou ont déjà signé une grosse augmentation de salaire. Vous voulez quoi, là? Voyons, ils travaillent dessus, ce monde-là. Tantôt, Nick, dans le show à Pierre, racontait une histoire qui s'est fait raconter parce qu'il disait, c'est pas tout le temps la faute non plus des fonctionnaires. Puis c'est vrai qu'il faut faire attention, il faut nuancer des fois. Tu sais, toi, Pat, tu travailles ici, je sais pas, puis t'arrives à telle heure, puis tu me dis, j'ai-tu quoi à faire? Moi, je te dis, non, rien à faire. Oui. OK. Là, je pourrais-tu faire ça? Non, non, non! J'ai rien à... Il y a rien à faire. Il y a des endroits, selon ce que Nick racontait, où il y a tellement rien à faire, des fois, ils se font un casse-tête à la gang. Et là, soudainement, t'as le haut fonctionnaire, le boss, le directeur de l'étage, qui débarque un vendredi, puis qui dit « Hey, là, ça nous prend un gros rapport, rush, tout le monde prend le bas de combat, ça nous prend ça pour lundi matin, faut rentrer en fin de semaine. » Tout le monde tombe en temps supplémentaire. Ça fait deux jours qu'ils ont des demi-jobs pis qu'ils... fument des clopes pis ils font des bouts de casse-tête. Fait que c'est pas de dire juste les fonctionnaires se pognent le cul parce qu'ils veulent se pogner le cul. C'est toute la grosseur. Le pêche-chiderme, il est pas capable de se virer de bord. Il est pas capable d'être agile, il est pas capable d'avancer. Lui, il bouge pas, pis quand il bouge, il casse des arbres. Pis là, tout est tout croche, pis tout le monde... C'est hors de contrôle. Fait que votre affaire, c'est pas une affaire d'argent puis d'engager plus. C'est toujours la solution du syndicat. N'oubliez jamais que le syndicat, il vit avec des cotisations syndicales. Fait que lui, si t'engages 70 000 employés de plus, il fait 70 000 cotisations de plus. OK? Des fois, là, faut juste se remettre dans le bain. Les syndicats, c'est pas juste la veuve et la vertu. T'sais, c'est du monde qui ramasse du cash. Ils ont des cotisations. Eux autres, leur mandat, c'est de dire ça prend plus d'employés, plus de salaire, plus d'employés, plus de salaire. Je parle aussi aux fonctionnaires et aux employés. Des fois, vous avez le droit de challenger. Finalement, le salaire, c'est du quoi? Peut-être juste une réorganisation de l'étage. C'est peut-être pas tout le temps une affaire de salaire et d'engager deux gars de plus ou deux femmes de plus. [00:28:23] Speaker B: Tu sais, le nombre d'histoires, de toute façon, qu'on a eues au courant des dernières années, et ça depuis toujours, en passant, de quelqu'un qui arrive au bureau, qui a de l'ambition, puis finalement, on te demande de ralentir, t'en as trop. Parce que les autres sont pas capables de suivre. [00:28:36] Speaker A: C'est parce qu'on veut engager quelqu'un d'autre pour avoir une cotisation de plus. [00:28:38] Speaker B: Ben ouais, mais on pourrait faire ça de même, ça de même, on pourrait être plus productif, là j'ai des idées. Non, ben c'est le fun tes idées, mais touffe-toi avec. Ouais. S'il te plaît, on aimerait ça que tu t'étouffes avec, s'il vous plaît. [00:28:50] Speaker A: Là, va travailler. [00:28:52] Speaker B: Ouais, ben travaille pas trop. Ben pas trop parce qu'on n'aime pas ça. [00:28:56] Speaker A: Fait que le syndicat nous dit « Hey, là si on n'engage plus personne, on ne sera pas capable de régler le fil d'attente, puis de régler les dossiers en retard. » On s'en sortira pas. Comment ça se fait donc qu'il y a des états dans le monde qui sont capables de vivre avec moins de fonctionnaires, moins d'employés, pis que ça marche? [00:29:11] Speaker B: On l'a complètement échappé. [00:29:11] Speaker A: Comment ça se fait? Quelqu'un faudrait qu'il m'explique ça là, avec un tableau. [00:29:14] Speaker B: Tant... Juste, c'est... [00:29:16] Speaker A: On va comparer un état américain ou quelque part en Europe, c'est bien rare là, ils ont l'habitude d'être pas mal sur le même modèle. Mais t'sais, comment ça, eux autres, ils ont des routes pis que le monde, ils vivent là. Ils sont pas tous morts là. [00:29:27] Speaker B: Mais J.C., tu parles de gens syndiqués, mais regarde, on se tasse de là. Juste la gestion dans le réseau de santé, OK? Tout ce qui est organisation, opération, OK? Tout ça, il y a un nombre de fois qu'on a entendu des gens qui travaillent à l'interne et dire, si vous saviez les dépenses qu'il y a là-dedans, il n'y a pas de bouchon. C'est comme, voilà, vous vous servez alors qu'il y a une façon de mieux faire les choses, puis il y a des dépenses aussi inutiles. Complètement inutile, finalement on n'aura plus de besoin, la commande a été faite. Il y en a tellement des endroits où l'argent coule à flot. [00:30:06] Speaker A: Pis de la mauvaise façon, c'est juste de la mauvaise organisation. Oui, mais l'argent est là. Pis quand c'est pas ton argent, je reviens tout le temps là-dessus, pas ton argent. Pourquoi je m'organiserais mieux? C'est pas grave, quand je colle la chouette, il y en a de l'argent, pis il y en aura toujours. C'est ça de même, ça passe cette base. [00:30:21] Speaker B: Il en manquera pas, les Québécois cracheront. [00:30:24] Speaker A: Les caves pis ils s'arrangeront avec ça. Et je vais conclure ce sujet-là en vous rappelant qu'on est quand même en train de m'expliquer ça d'un bord, qu'on va faire, on va couper les heures supplémentaires, qu'on va geler l'embauche, qu'on va... Et de l'autre côté de la bouche, on est en train de me dire qu'on va financer un tramway à 15 millions. Je sais pas, je sais pas, l'argent, c'est pas le même argent, ça sort de où, je sais pas. Tout est correct. T'sais t'as le ministre Guilbeault qui dit on a plus une scène pour le transport commun, mais de l'autre bord le gouvernement dit on va faire un tramway! [00:31:00] Speaker B: Il y a un bon commentaire en lien avec ça, au 418-670-9098, en passant, on a une pluie de commentaires, c'est toujours le fun de vouloir. Il y a quelqu'un qui dit, et ça je le sais que c'est vrai aussi, ça c'est une autre partie de l'équation, quelqu'un dit « moi je suis fonctionnaire au gouvernement ». Bienvenue à Radio X. [00:31:15] Speaker A: Je vous aime. [00:31:16] Speaker B: Et c'est vrai, c'est ça qui arrive tout le temps. C'est que les coupures ne se font pas à la bonne place. Ça se fait où? Ça se fait à l'endroit facile. [00:31:23] Speaker A: Celui qui fait la coupure, il se protège aussi. [00:31:25] Speaker B: Non, mais des fois, c'est des coupures sur des justifiés d'affaires, excusez-moi l'expression, mais des justifiés d'affaires à 50 centimes. [00:31:32] Speaker A: Oui, oui, il garde des fournitures de bureaux pis des liens. [00:31:34] Speaker B: Ben oui, c'est pas ça, faut que tu te coupes. C'est ton organigramme. [00:31:37] Speaker A: Oui, mais regarde, c'est ce qu'il dit. Moi, ce que je te dis, c'est que celui qui coupe, lui, il se protège. Le directeur coupera pas son sous-directeur qui fait la moitié de sa job à sa place, pis il coupera pas l'adjoint du sous-directeur qui fait la job du sous-directeur à sa place. il va couper en bas, il va faire le tour, il va dire « Hey, on a-tu vraiment besoin de deux brocheuses ici? » Oui. [00:31:57] Speaker B: Là, tu fais « Ben là... ». [00:31:59] Speaker A: Ça va être des niaiseries de main. [00:32:00] Speaker B: « Là, c'est parce que j'en ai besoin, je m'en sors... » Ça a l'air niaison ce qu'on dit, là, mais c'est vrai que ça arrive. [00:32:04] Speaker A: Mais moi, quand je parle de l'État, là, je pars d'en haut, OK? Je pars du parti au pouvoir, des ministres, et ensuite, on descend. Les sous-ministres, c'est les vrais boss, là, les hauts fonctionnaires, c'est... T'sais, moi, le gars qui travaille, chargé de projet ou directeur d'aide ou fonctionnaire qui est sur sa machine, sur son ordinateur, pis qui tape, pis qui... Je parle pas vraiment de vous autres. Vous autres, vous étiez là, on vous a offert une job, vous l'avez pris, vous faites 50 000 par année, vous avez un bon fonds de pension, pis c'est tout. Moi, ça, j'ai pas vraiment de problème avec ça. C'est juste qu'on a peut-être pas besoin de tout ce monde-là, pis là, je parle aussi des étages du haut, là, pour faire la job si on l'organise dans le sens du monde. C'est juste ça. Ça ferait pas un grand bout avec ça, là. C'est pas compliqué, là. [00:32:49] Speaker B: Je pense que c'est trop gros. [00:32:51] Speaker A: Ben, j'en suis certain. [00:32:53] Speaker B: C'est plate, hein? Parce que je ne sais pas comment... Comment tu peux arriver... [00:32:57] Speaker A: Une étape forte, c'est bon, ça. Une étape forte. Ils contrôlent tout, c'est bon, ça. [00:33:00] Speaker B: Écoute, je pense qu'on a perdu le contrôle, puis je ne sais pas si on est capable de récupérer le contrôle. [00:33:04] Speaker A: Je ne sais pas si c'est la. [00:33:04] Speaker B: CAQ qui va faire ça. Parce que quand on va dire qu'on va couper, là, c'est ça qu'on va faire. [00:33:07] Speaker A: Ah, là, ça va faire mal, c'est sûr. [00:33:09] Speaker B: Non, mais on va couper du vent. En fait, ce que je veux dire, là, on va couper de la mauvaise façon. On va couper des gens, pis ça j'y crois vraiment fermement pis t'as un bon point en disant la machine va se protéger. Fait que les gars, l'adjoint, pis de l'adjoint, pis de l'adjoint, lui il se dira pas... [00:33:23] Speaker A: On va faire chier l'étage d'en bas là. [00:33:24] Speaker B: On est ben trop d'adjoints là, ça n'a pas de bon sens. [00:33:27] Speaker A: Moi je pourrais en faire plus. [00:33:28] Speaker B: Fait que là ça va être ceux qui sont en bas, qui courent comme des estiphides malades. Parce qu'il y a du monde qui court aussi dans la fonction publique. [00:33:34] Speaker A: Absolument. [00:33:34] Speaker B: J'en connais plein qui travaillent vaillant, qui travaillent fort, pis qui courent en tabarouette. [00:33:39] Speaker A: Pis quand je parle des profs, des infirmières, elles sont en buzz aussi. [00:33:41] Speaker B: Pis là on va te dire, ben là t'avais une équipe, là vous étiez 5, on a juste vu que vous étiez ben trop dans cette équipe-là, pis les 5 rushent. Les 5, ils travaillent. Pis là on va te dire, vous êtes 2 à ce temps-là. Pis là tu te dis, ouais mais en haut, vous êtes 45. Ben oui. Mais les 45 vont rester là, pis toi tu vas tomber à 2. [00:33:56] Speaker A: Le texto est jamais. [00:33:58] Speaker B: Ah ouais, ça déboule, c'est l'enfer. [00:33:59] Speaker A: C'est sûr. On n'a pas fini d'en parler de toute façon. Fait qu'on s'en reparle. Ça s'en vient. Peut-être cette semaine, je sais pas. Le Blob, on va en parler tant qu'il va être là. [00:34:09] Speaker B: Je sais pas comment on fait pour régler la situation. [00:34:11] Speaker A: Ben... [00:34:11] Speaker B: Je sais pas qui... [00:34:12] Speaker A: C'est parce que, Pat, celui qui veut régler la situation là... [00:34:14] Speaker B: On dit, on met Éric Duhem, OK? Éric Duhem est élu. [00:34:17] Speaker A: Ça fait des années que je dis ça. D'ailleurs, on devrait le recevoir demain pour parler des autobus électriques. Hier, Gary m'a allumé là-dessus, l'affaire des chaufferettes au diesel et des autobus qui peuvent pas aller nulle part. On y revient. Mais moi, j'y ai dit dans la face à Éric. J'ai dit, Éric, je t'aime bien, mais je suis pas certain que tu peux faire quelque chose. Parce que la machine, J'ai tout le temps l'impression de me répéter, mais j'ai pas d'autre chose à vous expliquer. Le Blob est trop gros. Le Blob a même des tentacules qu'on connaît, mais des fois qu'on fait pas toujours le lien. Quand on va vouloir... Mettons Éric Duhem, il a gagné. Il a 82 députés, toi. Ça va être un carnage. Pensez-vous que quand il va rentrer, il va dire « tel ministère, faut couper 500 millions ». Qu'est-ce que vous pensez qu'il va arriver? Premièrement, la machine, tous ceux qui vont avoir une job en péril, donc tout le monde, ils vont tous se braquer, toute la gang de haut en bas, pour dire je veux garder mes jobs, je veux garder mes jobs. Ben oui, je comprends bien. C'est bien normal, c'est normal. On a tout installé ça. Tu peux pas après ça, passer au coup de balai pis tout le monde s'en fout. Ça va brosser. Et s'il persiste, Pis il l'a dit, Youri Chassin, là. Il a dit « Écoute, la machine amène l'âge, pis elle te talonne, t'arrives au bureau, pis t'as deux souménistes, pis t'as un haut fonctionnaire, pis qu'ils sont là avec des tableaux pis des cartables. Non, non, non, nous autres on a regardé ça pis on a étudié le sujet, pis il faut faire ça de même, pis il faut y aller de même, pis il faut continuer à faire ci, pis il faut continuer à... Essayes t'être assez fort pour pas... » Pis la majorité tombe là. Ils deviennent un peu soumis à la machine. « Ok, bien on va faire comme vous dites, hein, vous avez l'air de connaître ça, pis bon... » Les plus forts vont à une étape plus loin. Ils disent « Garde, torsez-vous, moi j'ai un plan, c'est ça qu'on fait. » Là, après ça, la machine, elle passe en mode contre-attaque et là, elle utilise ses tentacules. Là, ça va être les syndicats qui vont pousser de l'info, qui vont couler. Là, t'as un haut fonctionnaire qui va couler de l'info aux médias. Les médias, c'est un autre bonne tentacule, ça. Bien subventionné, là. Ça bouge plus pantoute, là. Là, écoute, ça va être... Ce ministre-là, y'est fait! Y'est fait! Je sais pas comment tu peux t'en... J'espère, un, que ton garde-robe, y'est propre en joie-le-vert. deux, je pense pas que tu peux le faire. J'pense même plus que c'est possible. On a atteint le point, je pense, de non-retour. [00:36:47] Speaker B: Ben où? Où? Ok. Je te relance. [00:36:50] Speaker A: Mais là c'est le cynique qui parle. [00:36:52] Speaker B: Ben ça se fera. [00:36:52] Speaker A: Y'en a qui ont encore de l'espoir. [00:36:53] Speaker B: Ça se fera pas. Je sais que ça se fera pas. Où t'arrives pis comme tu dis, tu coupes le ministère au grand complet. [00:37:00] Speaker A: Ah ben là c'est... Schlack! Ben ça écoute, tu t'auto-sabordes? Oui mais tu dis... T'es nommé ministre des forêts, tu dis je m'autosaborde pis maintenant les forêts m'envoient ça de l'agriculture. [00:37:10] Speaker B: Non mais avant de dénommer les ministres, tu regardes le tableau de bord là, pis tu dis ok bon ben ça c'est coupé au grand complet. [00:37:18] Speaker A: Mais je sais même pas si on peut faire ça avec les conventions collectives. [00:37:20] Speaker B: Je sais pas pis surtout... [00:37:21] Speaker A: Tu sais probablement qu'il va tout falloir les replacer ailleurs pis que ça changera pas grand chose. Tu sais j't'ai dit, j'sais pas s'il y a de la lumière dans le tunnel. [00:37:31] Speaker B: Mais tu sais, tu coupes au grand complet. Que Claude! C'est un ministère-là. COCLOUT! [00:37:35] Speaker A: Oui, mais tu fais quoi avec les employés? [00:37:37] Speaker B: Les sous-ministres, les adjoints aux sous-ministres. [00:37:40] Speaker A: Oui, mais ça n'arrivera pas. [00:37:41] Speaker B: Non, mais laisse-moi rêver. Non. [00:37:43] Speaker A: COCLOUT! J'ai d'autres sujets, je ne peux pas t'inscrire. Il n'y a plus de temps déjà. Tant mieux. [00:37:47] Speaker B: Non, t'es pas sérieux. Mon frère travaille un texto en passant. Tu sais qu'en même temps, j'ai essayé de se péter ma bulle. C'est vrai qu'il pète notre bulle. On a une heure supplente de ce même type de textos-là. « Mon frère travaille à la Ville de Québec. Il a trouvé un truc pour peinturer le poteau pour le déneigement. Il pouvait en faire 200 d'une journée, tandis qu'un autre en faisait environ 60. » Ben aujourd'hui, ils en font tous 60. Ben oui. [00:38:07] Speaker A: C'est effet possible, il est pas bon. Non, mais c'est vrai. Moi, je me suis déjà fait dire ça dans une job syndiquée. Moi, j'ai été syndiqué une fois dans ma vie. Pis t'avais pas le choix. Ah, t'as fait tes heures, t'es syndiqué. Bon, OK. Pis moi j'sais pas, quand j'étais rentré là, c'était pas une job que j'adorais, mais moi j'haïs ça, j'aime ça être efficace. Des fois j'suis slack, pis j'peux être paresseux, pis j'peux remettre au lendemain, mais quand j'décide j'fais d'quoi d'habitude là, j'me mets un horaire pis bon, demain de telle heure à telle heure j'fais ça pis on l'fait pis t'sais bon. Fait que là moi j'travaillais, j'étais pas épuisé, j'étais pas à bout d'souffle. Et y'a un gars qui m'a accoté de m'amener dans l'entrepôt, pis qu'il a dit que c'est quoi tu fais là? Ben j'fais ma job là. Là tu me fais tout possible des. [00:38:52] Speaker B: Astuces de lâche là. [00:38:55] Speaker A: J'te dis comment ça? Ben il dit c'est parce que là t'as fait quatre caisses là. Là, Bob n'a fait deux. Ça fait 30 ans qu'il travaille ici. Ouais... Ben, on va finir plus vite. Tu sais... Ouais, mais là, le boss, lui, il nous dit « Regarde, j'ai ici, là. » Tu sais, pis là, il nous met de la pression. Ben oui, mais c'est criss. [00:39:12] Speaker B: C'est incroyable. Fait qu'est-ce que je pense que j'ai fait? [00:39:16] Speaker A: Parce que, comme je te dis, c'est un job que, bon, c'est pas trop... Je savais que je ferais pas ma vie là, là. Ben, je me suis même pogné le cul, tu sais. Ah, parfait. Ah, ici, on peut se pogner le cul. C'est le message qu'on envoie. Parfait, on va se pogner le cul. [00:39:28] Speaker B: Le nivellement par le bas. [00:39:30] Speaker A: Bon, un moment donné, j'ai trouvé ça emmerdant, j'ai joué à l'ouvert, fait que j'ai sacré mon cain. Mais c'est ça. Pis là, ça, c'est un petit niveau, là. C'est comme tout le monde doit être égal, pis tout le monde doit être pas trop bon, pis pas trop mauvais, pis on est dans la moyenne mode. [00:39:44] Speaker B: C'est un mirage. C'est pas vrai qu'on est tout le monde, on est tous égaux. Ben non, il y en a un. [00:39:49] Speaker A: Qui va être capable d'en faire deux fois plus. Laisse-le aller, j'vois le verre. Il va aider tout le monde. [00:39:54] Speaker B: Il y en a qui sont moins capables. Il y en a qui vont avoir plus d'ambition. Il y en a qui vont se satisfaire de ce qu'ils ont. Il y en a qui auront toujours faim. Il y en a aussi qui vont être, on appelle ça des couteaux qui ne coupent plus. C'est qu'au bout de 30 ans, avant, il était bien bon. Mais là, ça n'y tente plus. [00:40:07] Speaker A: Il est usé. [00:40:08] Speaker B: On n'est pas tous égaux. Je sais pas pourquoi on se fait semblant qu'on est tous égaux. C'est pas vrai. T'en as tant un aussi qui ralentit le groupe. [00:40:14] Speaker A: C'est normal. [00:40:14] Speaker B: T'as un autre qui pue aussi. Ah oui. [00:40:17] Speaker A: Si il est bon, on va l'endurer. Un certain temps. [00:40:21] Speaker B: C'est ça. [00:40:21] Speaker A: Bon, il faut aller en pause. Ben écoute, je voulais vous parler d'un sujet concernant la liberté d'expression. Je vais essayer de le faire demain, mais en même temps, je ne peux rien promettre, il y a tellement d'actualité. Ça roule. On verra. J'avais un extrait, mais je vais essayer de faire ça demain. 10h42, le temps est compté. On a un méga show qui s'en vient. Au retour, Vincent Geloso, comme à tous les mordis. On se fait une petite pause. Ce sera pas long. Prenez deux bouchées, on revient. [00:40:46] Speaker B: Ouellet. [00:40:47] Speaker A: En direct. [00:40:47] Speaker B: Bravo. [00:40:48] Speaker A: Radio-Équipe.

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